Eliza adorait plonger dans les eaux clairs, que ce soit pour nettoyer son corps ou pour se détendre. Mais elle n'avait jamais été très douée que ce soit pour nager ou pour retenir sa respiration. Pas étonnant d'ailleurs quand on savait que sur l'Arche, les piscines étaient réservées aux privilégiés... Encore et toujours !
Quoi qu'il en soit, elle avait toujours trouvé que l'eau avait un effet dynamisant au contact de sa peau. Elle y trouvait l'énergie nécessaire pour ne pas perdre ses objectifs de vue et poursuivre sa journée sereinement. En revanche, ce qu'elle n'appréciait pas, c'était le contact de cette eau glaciale contre sa peau. Elle se retrouvait frigorifiée. Un frisson parcourut son échine et sembla atteindre chaque parcelle de son corps, la faisant tremblée de froid. Elle n'avait jamais apprécié cette sensation. Elle n'avait jamais connu ça sur l'Arche, où les température étaient régulées. Ici, la météo était encore une surprise pour elle. Jamais elle ne s'était posée la question de quelle tenue porter ou non. Elle prenait ce qu'elle avait sur Walden et ça faisait l'affaire. Sur Terre... Eh bien, disons qu'elle en payait clairement les frais. Particulièrement à cet instant précis où l'eau s'engouffra dans ses poumons.
Dix secondes. Dix interminables secondes. Quand le Grounder la sortit de l'eau, elle tomba sur le côté et recracha tout le contenu qui était rentré dans son corps. Elle prenait peu à peu conscience qu'il n'était pas l'heure de jouer, de vouloir sentir une montée d'adrénaline en elle, parce qu'elle finirait par y laisser sa peau. Elle se promit d'ailleurs de ne jamais remettre les pieds dans ce territoire maudit si elle s'en sortait.
« Ces esclaves étaient avec moi sur l'Arche. Je les ai croisé en espérant savoir si vous étiez partis à la rencontre des nouveaux arrivants. Mais ils n'ont pas voulu cracher le morceau. »
Elle parla d'une voix faible, dans un murmure démontrant son manque d'énergie. Elle était exténuée et ne demandait qu'à rentrer chez elle. Au moins, si elle s'en sortait, il comprendrait que Varian et Harley n'y sont pour rien. Si elle avait été idiote, au moins ça n'aurait pas de conséquences sur ces deux balances. Quelle idée avait-elle eu en venant ici !
« C'est bon ? Ou ma réponse ne vous satisfait toujours pas. » demanda-t-elle d'un ton légèrement irrité, compte tenu des circonstances.
Emi Burton
Hello les loupiots:
Coucou. Je tenais à m'excuser du temps d'attente. Les circonstances de ce dernier mois, on fait que j'ai perdu de la régularité au niveau des rpgs, de l'écriture de mon livre et de mes cours. Ces derniers s'intensifient d'ailleurs. Je vais donc profiter de cette semaine de "vacances" (nom donné à la fac pour qualifier le travail qu'on ne peut pas faire en période scolaire) afin de me remettre à jour partout et de repartir sereinement sur de bonnes bases. Désolé de l'attente encore une fois J'espère que tout va bien de votre côté.
Harley Weise
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Sujet: Re: and in the darkness a torch we hold. (eliza&varian) Mar 25 Juin - 21:38
Les esclaves étaient une coutume à Azgeda, y compris à Missi. C'était comme ça, on réduisait les faibles et les étrangers à la servitude à la fois pour avoir la paix – la perspective de terminer sa vie à laver le sol avait un effet très dissuasif sur les gens – mais aussi afin de montrer sa puissance. Enfin c'était comme ça que le grounder le voyait. Pour lui, posséder un esclave était une marque de richesse, de puissance et de domination. Quelque part, ça lui plaisait bien. Toutefois, son caractère plutôt placide l'incitait plutôt à acheter un esclave tranquille et paisible, voire un peu simplet, comme les deux qui venaient de partir. Harley était un bon choix : silencieux, obéissant… Un peu trop sale peut-être. Enfin ça, c'était facile à corriger. L'espèce de fille mal élevée qu'il plongeait dans l'eau en revanche… Tout bien réfléchi, il n'en voulait pas. Devoir passer sa vie à batailler pour qu'une fillette maigre comme un clou le remballe et oublie où est sa place… Trop contraignant.
Le grounder la sortit de l'eau et regarda le visage pâle de la gamine dégouliner d'eau. Le torrent était glacé, c'est vrai, ce qui rendait la méthode infaillible. Les gens résistaient rarement aux interrogatoires où ils risquaient de finir noyés ou couverts d'engelures. Une fois, un étranger y avait perdu son nez. Il était encore tout gamin quand il avait assisté à cette scène mais ça n'avait marqué. « Hmm. » Derrière son grognement maussade, le grounder réfléchissait. Fixant la fille, il se demanda s'il pouvait la croire. Au final, est-ce ça importait vraiment ? Elle lança une énième bravade qui acheva de l'agacer et il la repoussa en lui flanquant un bon coup de poing sur le nez. « Dégage de là. La prochaine fois, tu iras rejoindre tes deux copains. Je suis sûr que tu aimeras partager leur quotidien. » Sale étrangère, pansa-t-il pour faire bonne mesure mais sans l'ajouter à voix haute pour autant.
Il ne la relâchait pas par plaisir, mais plutôt pour sa tranquillité d'esprit. Il n'aimait pas les embrouilles. S'il la ramenait à Missi, il allait falloir l'interroger. On allait lui poser, à lui, des tonnes de questions sur là où il l'avait trouvé, sur ce qu'il avait vu, sur le lien de cette gamine avec les deux esclaves abrutis… Accessoirement, il n'avait pas spécialement envie d'apporter des embrouilles aux esclaves. Ça voulait dire Nei, Aya et leurs parents venant demander des comptes, savoir si Harley et Varian projetaient de s'échapper… Non merci. « Aller, casse-toi avant que je ne change d'avis. Et reviens pas ici. Si on te revoit dans le coin, je me chargerai personnellement de ton cas. »
and in the darkness a torch we hold. (eliza&varian)