[17/04/2482] On ne va jamais aussi loin que lorsqu’on ne sait pas où l’on va. [Le groupe "A découvert !"]
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Nathan Miller
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Sujet: [17/04/2482] On ne va jamais aussi loin que lorsqu’on ne sait pas où l’on va. [Le groupe "A découvert !"] Sam 10 Mar - 18:30
Fourchette chrono :
• Lieu du rp : Les environs de la navette du groupe de Trikru • Date du rp : Le 17 avril 2482. Les 100 sont arrivés dans la nuit. Là, on est aux alentours de 10h environ. • Participants : Pour l'instant, Nate et [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]. Mais il est possible que d'autres viennent se greffer par la suite ! • Météo : Il fait à peu près bon, le soleil est présent, il n'y a pas trop de vent, ils ne sont pas à plaindre, à Trirku ! • But du rp : Une expédition aux abords de la navette, pour découvrir leur nouvel environnement. Expédition décidée au petit réveil du groupe. Les plus "courageux" se sont séparés en quelques groupes, pour couvrir le plus de terrain possible et tenter de retrouver des survivants, des caisses, juste découvrir.... • Résumé du rp : (A éditer une fois le sujet terminé. Ca vous permettra de voir si vos persos vous ont laissé faire ce que vous vouliez. Et surtout, ça vous permettra de nous dire ce qui a pu se passer d'important, pour la chrono générale si cela s'avère utile. Ou ça servira simplement aux gens qui peuvent être concernés par votre sujet ! N'hésitez donc pas à nous dire si vous avez dû vous battre, si vous avez eu de la "visite" de la Faune et/ou de la Flore... Bref, on veut tout savoir !)
Si d'autres veulent venir :
Tout se prépare [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Qu'est-ce-que j'avais fais pour me retrouver là sérieusement.... Ah ouais, c'est vrai, j'avais eu la malheur d'me faire prendre lorsque je livrais illégalement quelques armes. Ça m'apprendrais à accepter de prendre la commande d'un de ces connards de Phoenniciens tiens. J'savais bien qu'ils attiraient toujours des emmerdes aux gens comme moi, aux Waldénites, et pourtant, j'avais accepté de " rendre service " à l'un d'eux. J'aurais du rester fidèle à mes principes : Mépriser et envoyer chier ces chiens de privilégiés. Ma sentence d'ailleurs, vous parliez d'un cadeau, être expédiée sur Terre afin de voir si cette dernière était viable ou non, plutôt que d'être envoyer à la dérive. A choisir entre les deux, j'crois que j'aurais encore opté pour la dérive. Une mort simple et efficace. Ça aurait toujours été plus agréable que d'agoniser à petit feu sur cette Terre, qui semblait être un véritable Enfer du peux que j'avais pu voir. M'enfin, au stade où j'en étais, j'allais bien devoir faire avec. Par fierté, pour ne pas donner à ces enflures du Conseil ce qu'ils voulaient : ma mort.
Après notre arrivée.... Catastrophique, il n'y avait pas d'autres mots, sur Terre, on avait du géré pas mal de conneries : l'incendie qui s'était déclaré, ramener les caisses, soigner les blessés. Bref, un beau merdier, vous l'aurez compris. Alors quand l'idée de partir en expédition afin d'explorer les lieux, germe au cours d'une discussion, je me saisis de l'occasion. Pas question de passer ma matinée à essuyer les larmes des gamins demandant père et mère. Ouais, j'étais surveillante à l'orphelinat sur l'Arche, mais j'manquais cruellement d'empathie. Un problème ?
C'est ainsi que je m'étais retrouvé à faire partie intégrante du groupe qui allait devoir s'coltiner une zone bien à découverte. J'avais soigneusement éviter de me retrouver avec Anakin -la nuit avait été trop courte pour m'confronter à cet abrutis auquel je tenais un peu trop, et Octavia était... Je ne savais trop où. Je me retrouvais donc entouré de parfait inconnus. Ou presque. Je savais que celui venant de relever la présence d'un objet au loin, c'était Nathan. Jl'avais apparemment aidé à sortir de la navette -bien qu'entre nous, j'm'en souvienne pas pour un sous, j'devais être dans un état second, autrement je l'aurais laissé dans sa merde, ce foutu Phoennicien, mais surtout, j'avais remarqué qu'Ani avait eut la fâcheuse tendance de lui tomber dans les bras. Un boulet celui-là.
« Un truc qui agonise, ouais.» Avais-je rétorquée après que le petit groupe que nous étions se soient rapprochés de ce que le fameux Nathan avait aperçu, au loin. J'étais plutôt blasée j'avouais. Un nouveau blessé, ça voulait dire user un peu plus encore des maigres ressources médicales dont nous disposions, mais également une bouche en plus à nourrir. « Une caisse aurait été bien plus utile...» De temps à autre, je pensais à voix haute, comme dans le cas présent. Et si je me doutais que je risquais d'en outré un ou deux, j'en avais pas grand chose à faire. « Je suppose que Monsieur le bras en écharpe ne pourra pas ramener celui-là.» Le ton de ma voix se faisait ironique. Si je vouais un mépris identique à tous les Phoenniciens ? Indéniablement. Je ne me chargerais pas non plus de ramener ce gros tas qui pissait le sang. Trop imposant pour ma maigre carrure, et je n'allais pas chercher à jouer les altruiste au risque de me blesser.
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le lancer magique:
1-2 : Il s'agit d'une caisse 3-4 : Il s'agit d'un blessé 5-6 : Il s'agit d'un débris de navette
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Sujet: Re: [17/04/2482] On ne va jamais aussi loin que lorsqu’on ne sait pas où l’on va. [Le groupe "A découvert !"] Lun 12 Mar - 23:02
« Et toi, un véritable altruiste. Dommage que ce soit les premiers à trépasser, en général.» Évidemment, ça ne me chagrinait pas pour un sous. Mais avais-je vraiment besoin de le préciser ? J'le regarde prendre les " choses en charges ", enfin par chose j'entends rapatriement du truc qui agonise. Évidemment, les Phoenniciens, fallait toujours que ça prennent les choses en mains. Même quand ça ne sait absolument pas quoi faire. Juste pour se donner un genre. Quoi ? Ca s'voit à ce point que je les détestes ? Oups. Après tout, c'est bien à cause de l'un d'eux que je me retrouve là. Indirectement. « Parce-que ça m'fais toujours moins chier que d'être au camp, entouré de gamins entrain de geindre.» Que j'lui réponds du tac-au-tac, haussant nonchalamment les épaules. Le pire ? C'est que c'était vrai. « Et parce-que je suis sans doute celle qui, théoriquement parlant, connais le mieux la Terre.» Et Dieux sait que j'aurais jamais cru un jour me bénir d'avoir suivit un cursus d’Étude de la Terre, dans un premier temps. Bon, même si ça ne restait que théorique, et qu'en pratique, on était visiblement dans une belle merde.
« On devrait aller voir par là-bas, si y a des rapaces regroupés, c'est qu'doit y avoir une carcasse dans les parages...» Et qui dit carcasse, dit viande. Enfin, je priais les Dieux pour que ce soit le cas. Et qu'il y ait quelque chose de récupérable dessus, histoire qu'on puisse ramener quelques vivres supplémentaires au camp. Une fois arrivée au niveau des oiseaux qu'on avait pu repérer -notamment par le raffut qu'ils faisaient-, faut bien avouer que le spectacle n'est pas des plus... Plaisant. Effectivement, il y a bien une carcasse, dont une partie est en état de décomposition, mais v'la l'engin. La bestiole était tout simplement... Énorme. Jamais rien d'aussi gros n'avait été évoqué lors de mes cours. Bordel, où est-ce qu'on avait atterris... Ça ressemblait à... A un monstre en faite (il s'agit d'un ours à lunette). La carcasse était dans un état lamentable, les tripes de la bestiole s'étant rependu au sol, ainsi que bien d'autres détails tout aussi joyeux et resplendissants. « Le spectacle est pas franchement joyeux, mais au moins, une bonne partie de la carcasse n'est pas encore en décomposition, c'qui veut dire qu'on doit pouvoir récupérer pas mal de viande dessus.» J'étais soudainement heureuse que quelques couteaux/poignards (armes tranchantes quoi) se soient trouvés dans les caisses qu'on avait pu trouver, et d'avoir penser à en embarquer un pour l'expédition -ne sait-on jamais. J'm'étais pas vraiment faite prier pour me diriger aussi tôt vers la carcasse, afin de récupérer ce qui pouvait être comestible dessus. J'avais même pas pensé que j'puisse éventuellement me prendre une piaf sur la gueule.
Fiche de CaptainBen
chance ou pas chance:
1-2 : Il ne reste rien d'exploitable, la carcasse est entièrement en décomposition 3-4 : Par chance, seule une partie minime de la carcasse est en décomposition, une bonne partie de viande peut donc encore en être récupéré 5-6 : La carcasse est majoritairement décomposé et à été mangé par quelques animaux sauvages, il reste cependant quelques morceaux de viande encore récupérable
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Sujet: Re: [17/04/2482] On ne va jamais aussi loin que lorsqu’on ne sait pas où l’on va. [Le groupe "A découvert !"] Sam 17 Mar - 18:33
« P'têtre bien. J'tiens pas à offrir le plaisir au Conseil de réussir à nous buter.» Enfin surtout de me buter. Si j'étais pas franchement solidaire comme nana, ni même dévouée à la cause, le mépris ainsi que la haine que je portais à cette institution corrompue qu'était le Conseil dépassait aisément ces quelques défauts. J'étais prête à beaucoup pour les emmerder. Voir même à trop. Alors si ils croyaient pouvoir user de nous en tant que rat de laboratoire... Ils étaient pas au bout de leur peine. J'serais p'têtre bien prête à me bouger un peu, pour contrecarrer leur plan. Enfin... Pour ça faudrait qu'on ait pas ces foutus bracelets qui doivent leur fournir je sais pas trop quelles informations sur notre état, mais chaque problème en son temps ma foi. « Bonne idée, ouais.» Concédais-je finalement à Nathan, tandis que j'foutais les mains dans la carcasse de l'animal. J'étais pas du genre maniérée comme femme, bien au contraire même. La misère, j'avais connu, et croyez-moi vous appreniez bien vite à cesser de rechigner à vous salir les mains lorsque vous y étiez confrontés. Alors avoir du sang sur les mains -littéralement-, c'est pas ce qui allait me provoquer un haut le cœur. Fallait bien ramener de quoi se nourrir, après tout.
Tout aurait pu s'arrêter là. J'aurais juste pu finir de prélever la viande de cette carcasse, Nathan de la transvaser dans son sac, et on se serait barré. Rien de plus, rien de moins. Seulement, il semblait que Dame Nature voulait nous témoigner des changements que lui avait apporté les radiations. Aux paroles du brun, ainsi que des grognements qui me parvenaient, j'avais plissé les yeux, avant d'effectivement me relever tout en empoignant le sac de viande -fallait pas perdre le nord-. « Oh bordel, c'est quoi ça...» Sérieusement, une bestiole à deux têtes ? Bon, c'est p'têtre la seule parmi les trois créatures qui s'approchaient de nous, mais s'en était déjà une de trop. C'était pas normal. Ça devrait pas exister, un animal à deux têtes ! M'enfin, j'aurais bien pris le temps de m'inquiéter de la soudaine approche de ces animaux, si un bruit sourd au loin ne les avaient pas visiblement effrayés, et fait fuir. C'était quoi ça encore, ce bruit..? Quelque chose me disait qu'on était pas au bout de nos surprises. « Ouais... Bouger, et surtout se barrer d'ici, au cas où ces bestioles reviennent.»
Lancer pour les bestioles s'approchants:
Premier lancer : 1-2 : Le groupe est surprit par une horde de 4 chiens 3-4 : C'est un petit groupe de 3 Cerf Huppé qui apparait au loin, dont l'un deux possédant deux têtes 5 : Un couple de jaglions s'approche du groupe, bien qu'encore loin 6 : Le groupe peut distinguer un couple de loups gris à deux têtes, dont un à deux têtes
Second lancer : 1-2 : Pour le moment, le groupe de cerfs est à bonne distance, et ne semblent pas menaçant, simplement allécher par l'odeur de la carcasse 3-4 : Les animaux s'approchent du groupe, visiblement prêt à attaquer, mais un bruit sourd retentit au loin, ce qui les fait fuir 5 : Les cerfs semblent principalement intéressé par la viande se trouvant sur la carcasse, et s'en approchent donc, seul le cerf à deux têtes semblent intrigués par la présence du groupe : pourraient-ils constituer son prochain repas ? 6 : Pas de chance, un membre du groupe fait un geste un peu trop brusque, ce qui attire l'attention de la troupe de cerfs qui se pointent devant le groupe de délinquants, l'air pas vraiment commode
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Sujet: Re: [17/04/2482] On ne va jamais aussi loin que lorsqu’on ne sait pas où l’on va. [Le groupe "A découvert !"] Lun 23 Juil - 23:19
On ne va jamais aussi loin que lorsqu'on ne sait pas où l'on va You don't need a weapon when you were born one••• Mon arrivée sur Terre n'a pas été une mince affaire. Déjà que mes origines de Phœnicien n'aidaient pas vraiment à mon intégration dans le groupe des délinquants, mon passé dans la garde à surveiller les prisons n'a pas rendu les choses plus facile. Même si j'essayais de passer outre les nombreux regards agressifs qui m'étaient destinés, je ne me voilais pas pour autant la face. Je n'étais pas aimé non pas parce que j'étais issu du secteur Phœnix mais parce que j'étais affilié à la surveillance des délinquants. J'étais derrière les barreaux alors qu'eux étaient enfermés dans une petite cellule, emprisonné entre quatre murs. Mais que voulez-vous, j'ai longtemps suivi les ordres que l'on me donnait, pensant rien faire mais en vérité, ma rébellion n'a que trop tardé. J'aurais dû agir plus tôt, tenté de comprendre la peine qui poussait certaine à détester la garde au lieu de réconforter quelques collègues de travail qui n'ont pas hésité une seule seconde à m'enfermer à mon tour. Mais bon, on ne peut pas changer le passé, et ceux malgré tous les efforts qu'on peut y mettre. Alors je me contente d'avancer, essayant d'être au maximum utile pour le camp en espérant que les rancœurs s'apaiseront un jour même si pour l'instant, ça semble très mal partie. Pour dire, je ne me balade plus sans mon arme. J'ai beaucoup trop peur qu'un ayant une dent contre moi ne tente de me placer le couteau sous la gorge, même s'il faut avouer qu'il faudrait qu'il soit un minimum grand pour m'atteindre.
J'avais finalement décidé de rejoindre un groupe d'exploration, histoire de me rendre compte de l'environnement et je dois dire que les récents événements ne m'ont pas vraiment motivé à en faire partie. Mais mon entraînement dans la garde m'a certainement été très utile, que ce soit physiquement que mentalement alors ce n'est pas ça qui risque de me briser de sitôt. Visiblement, la chance souriait à certains puisqu'un blessé fut aussitôt rapatrié au camp des suites des ordres d'un jeune homme dont il n'avait nullement conscience de qui il pouvait bien être. À ses côtés, se trouvait une jeune femme bien éprouvante qui n'arrêtait pas de souffler des mots pouvant mettre au bord du gouffre le plus pacifiste des individus. Si je ne connaissais pas l'apprenti garde, le contraire serait bien étonnant puisque ce n'est pas tous les jours que l'on entend parler d'un major tenté de faire évader un prisonnier. Je m'étais fait une petite réputation au bout du compte, même s'il faut avouer qu'elle était plus négative que positive.
Finalement, ce qui devait certainement s'apparentait à un ours à lunettes fut découvert grâce à une nuée d'oiseaux, volant dans le ciel en faisant des cercles presque parfaits, dont l'harmonie faisait presque oublier les nombreux dangers qui ressortaient de cette si belle planète qu'est la Terre. Pour une fois, une bonne nouvelle se faisait entendre. La viande était suffisamment abondante sur la carcasse, permettant ainsi de ramener une certaine quantité de nourriture non négligeable au camp afin de se sustenter quelque temps de plus. Mais malheureusement, les bonnes choses n'arrivent jamais gratuitement. En effet, un petit groupe de cerf commençait lentement à s'approcher de notre position. L'un d'eux me fit presque ouvrir la bouche à m'en décrocher la mâchoire. Je ne rêvais pas. Il y avait bien un cerf à deux têtes dans le lot, impensable. Alors que l'apprenti garde s'apprêtait à replier les troupes, un bruit presque inattendu se fit entendre, faisant alors fuir les quelques bêtes qui étaient venus nous chercher des noises.
« Elle a raison. Rester ici ne fait que nous mettre un peu plus en danger. Porter cette carcasse n'est pas une option, elle est bien trop lourde. » Dis-je tout en sortant un couteau que j'avais récupéré dans l'une des caisses. Bien entendu, je voyais bien l'agressivité de la jeune femme à mon égard, mais ce n'était ni le lieu ni l'heure de s'en préoccuper. « Il faudra des sacs pour les entreposer, je nous vois mal les porter à la main. » Ça tombait plutôt bien puisque j'avais parfaitement appris à faire mon sac correctement du temps de mon enseignement afin d'y ranger le plus d'objet possible, comme quoi ça n'aura pas servi à rien.
Lancé de dés:
1 à 2 : Alors que les cerfs commençaient lentement à s'avançaient du groupe de délinquants, un hurlement retentit dans la forêt, glaçant le sang des quelques bêtes, fuyant pour sauver leur vie.
3 à 4 : Soudainement, alors que la situation semblait critique, un composant de la navette qui était tombé peu avant le crash entra en fusion, provocant ainsi une petite explosion suffisante pour faire fuir les bêtes fauves.
4 à 6 : "Un arbre qui tombe fait plus de bruit qu'une forêt qui pousse" – Abd Al Malik. Alors que tous s'apprêtaient à lever les armes et se replier à la venue des cerfs, un arbre s'écroula brusquement dans la forêt, ne manquant pas de heurter un rocher, provocant ainsi un bruit sourd dans les alentours.
Sujet: Re: [17/04/2482] On ne va jamais aussi loin que lorsqu’on ne sait pas où l’on va. [Le groupe "A découvert !"] Jeu 26 Juil - 12:49
On ne va jamais aussi loin que lorsqu'on ne sait pas où l'on va You don't need a weapon when you were born one••• Des animaux possédant plusieurs têtes. On se croirait presque dans un mauvais trip mais c'est bel et bien la réalité. De mes études, je n'avais absolument aucunement conscience que de telle chose pouvait exister. Malgré mon grade, les dirigeants de l'Arche ne m'en avaient jamais parlé, mais est-ce qu'ils étaient eux-mêmes au courant d'une telle chose, sinon à quoi bon garder le silence ? Était-ce une simple réaction au nucléaire ? Peut-être était-ce les radiations qui provoquèrent chez eux de telle mutation ? Beaucoup d'hypothèse mais peu de réponse, un peu comme sur l'Arche finalement. En toute honnêteté, je n'avais pas de bonne réponse à proposer, mais après tout y a-t-il vraiment de bonne réponse dans un monde qui défie littéralement toute notion scientifique. D'abord des plantes qui dévorent des êtres humains en entier et à présent ce genre d'anomalie. Que-ce que ça sera la prochaine fois. Des araignées géantes logeant dans des cavernes sombres et dangereuses ? Manquerait plus qu'on se fasse attaquer par un bébé lapin à cinq têtes et aux dents carnassières. Non mais où va le monde ! Enfin, au vu de la menace, j'ai aussitôt proposé de ramener le plus de viande possible au camp histoire de pouvoir nourrir les nombreuses bouches quel accueil, chose qui fut rapidement acceptée par l'aspirant garde. En dépeçant le corps, je me poser une question qui n'eus comme effet que de me faire parcourir un terrible frisson dans le dos. Comment ce mastodonte a-t-il pu perdre la vie ? Au vu de sa carcasse à moitié dévorée, je dirais que quelque chose s'en est pris à lui. Mais que pourrait-il exister de bien plus terrible qu'un ours aussi gros. Enfin, une fois les sacs remplis, le garde nous proposa de rentrer, après tout ce n'est pas comme-ci on avait réellement le choix car comme il se soulignait, en mettre plus ne ferait que risquer de perdre le peu de sacs que nous possédons à l'heure actuelle. « Vous avez raison. De toute façon, on a de quoi faire avec tout ce qu'on a ramassé. Rentrons au camp avant que quelque chose de … plus dangereux ne nous tombe dessus car je doute que cet ours soit mort de vieillesse. »
D'un bref coup d'œil, j'ai pu remarquer le bras miséreux du garde qui laissait réellement à désirer. Malgré sa blessure, il était tout de même venu pour aider le groupe. Il aurait certainement fait un très bon garde, nul doute qu'il se serait donné à fond dedans. Enfin, à présent que l'Arche nous a condamnés en nous envoyant sur Terre, pourra-t-on un jour leur pardonné une telle décision ? D'ailleurs personnellement, je ne suis même pas sûr de reprendre mon grade si on me le proposait un jour. Revenant sur terre, il avait raison, la chasse ne serait pas de mise se soir, et c'est plutôt une bonne nouvelle. Au moins pourrait-on souffler un peu car depuis notre arrivée, ça n'a pas été facile, loin de là. Alors que je m'apprêtais à m'en aller, l'aspirant s'adressa directement à moi, chose que peu on fait jusqu'à présent mis à part pour la survie. « J'aimerais bien pouvoir te répondre que tout cela était prévu sur l'Arche, qu'on m'a mis dans la confidence mais malheureusement, je ne l'ai découvert qu'au même moment que toi. Les radiations y sont sûrement pour quelque chose, je ne vois que ça. » Enfin, je dois dire que je n'étais pas vraiment calé niveau biologie donc répondre scientifiquement était une chose impossible pour moi. Je ne tire ma conclusion que de ma tête et de quelques bouquins que j'ai eu l'occasion de lire même s'il faut avouer, c'est une denrée rare et précieuse là-haut.