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[11/05/2482] Libérée, délivrée !

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Costia
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MessageSujet: [11/05/2482] Libérée, délivrée ! [11/05/2482] Libérée, délivrée ! EmptySam 21 Juil - 2:00

La fourchette chrono :

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Costia VS les Montagnards
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Trois semaines. Cela fait 3 longues semaines que ma vie, déjà bien détruite ces derniers temps, a sombrée. On m’a en effet annoncé que je suis enceinte. Hérésie, alors que je n’ai jamais partagé la couche d’un homme. Les Maunons disposent décidemment de sciences frôlant la sorcellerie, en plus d’être particulièrement ignobles et violentes. Mon corps a été souillé. Pas même par un homme, pas même par une femme, mais par un objet que je n’avais jamais vu. Je les hais. Tous. Parfois même, je hais la terre entière. Même les Dieux, qui m’ont visiblement délaissé. Qu’aies-je fais pour mériter une telle agression, une telle humiliation ? Dois-je réellement donner vie à une de ces engeances maléfiques que sont les résidents du bunker ? Parfois, j’aimerais devenir folle, ne plus rien ressentir. Parfois, je ne ressens plus rien, je ne suis même plus rien. Mais mes geôliers s’arrangent toujours pour me ramener, tôt ou tard, à une cruelle conscience d’un destin qui n’est plus mien. Pourquoi la mort ne veut-elle pas de moi ? Question obsédante, qui doit tourner dans mon esprit au moins une centaine de fois par jour. Ou par nuit. Je ne sais pas réellement si le rythme de vie qui est le mien, dans ce lieu lugubre, correspond à celui de la surface.

Je pense que nous sommes en matinée. Il me semble que l’on m’a amené de quoi petit-déjeuner, un peu plus tôt. Ou beaucoup plus tôt. Je ne sais pas. J’ai du mal, avec le déroulement du temps. Parce que mon horloge biologique est détruite, depuis ma captivité, et que c’est pire encore, depuis ce qui s’apparente à mon viol. Je crois que j’ai eu le droit de sortir, il y a peu, de marcher dans ce funeste couloir, quelques minutes. Et ce privilège, si ma mémoire ne me trahi pas, ne m’est accordée que certaines matinées. Les jours sont longs, ici, même si, au vu de ma grossesse, je suppose que j’ai droit à quelques privilèges. Sauf une mise à mort, par contre… J’ai eu un livre, aussi, qu’on m’a « généreusement » confié, un peu plus tôt, après mon réveil. Ou durant mon sommeil. Je ne sais pas, tout se mélange dans mon esprit. Je crois l’avoir vu voler, le livre. Il est probable que je sois à l’origine de son vol. Envie de me révolter contre ces enfoirés. Je crois avoir fini par récupérer le livre, et l’avoir feuilleté, sans réelle conviction. Révolté étouffé par l’ennui. Résignée, je lis, sans vraiment voir les mots. Jusqu’à ne plus rien voir du tout. « Vous ne savez vraiment pas recevoir les gens : avant de les envoyer au lit, on les nourri ! ». Protestation lancée contre la porte, face à la lumière récemment coupée. Folie lisible en filigrane, dans mes propos. Esprit rebelle que l’on peut apercevoir, derrière mes brisures.

Le silence me répond. Le silence est malpoli. Le silence a une voix d’homme. Le silence est visiblement un Maunon. Connard. Pour rester dans les mots qu’un débile de son genre pourrait comprendre. Les minutes passent. Seraient-ce des heures ? Difficile à dire, quand on est déphasé, comme moi. On s’ennuie, quand même, dans ce bunker. « Vous ne savez vraiment pas prendre soin de vos si précieuses mères ! », craché-je à la porte, au bout de longs jours de silence. Ou seraient-ce seulement une poignée d’heures. Je n’en sais rien. A dire vrai, je m’en fiche. Nulle lumière ne viendra m’éclairer, au bout du chemin, pour m’apporter l’espoir. Ma vie se terminera ici. Et j’espère, pour le bébé qui grandi – contre ma volonté ! – en moi, avant sa naissance. Cet enfant est innocent, il n’a pas à vivre parmi des cinglés comme ces Maunons ! Cet enfant est le mien, en plus. D’une certaine façon. Et c’est cette certitude, je le crains, qui a contribué à me faire emprunter plus certainement la douce pente de la folie. Ou est-ce l’inaction ? Trop de questions, pour bien peu de réponses.

 
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Dernière édition par Costia le Dim 10 Fév - 15:30, édité 1 fois
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[11/05/2482] Libérée, délivrée ! Vide
MessageSujet: Re: [11/05/2482] Libérée, délivrée ! [11/05/2482] Libérée, délivrée ! EmptyMar 7 Aoû - 21:56

Costia & SaraLibérée, délivrée !Ça faisait maintenant une dizaine de jours que je vivais seule, que je me réveillais dans un lit totalement seule sans la trace de la présence de ma femme ni même son parfum. Penelope étant emprisonnée et ayant connaissance des raisons, j’ai demandé le divorce. Être assimilée à une femme pareille… Je ne veux plus… Elle m’a manipulé, à profiter du fête que je l’aime pour pouvoir m’épouser et ainsi faire la démarche d’avoir un enfant. Elle ne voulait pas cet enfant pour nous, oh non, c’était seulement son désir à elle, un désir qu’elle avait toujours eu d’après ce qu’elle m’a dit. Certes je pouvais comprendre cela, à la limite, je pouvais même accepter qu’elle m’ait utiliser, après tout je l’aimais et je me doutais un peu qu’elle ne m’aimait pas vraiment mais ce que je ne peux pas accepter c’est ce qu’elle a fait aux autres. Elle était en effet gynécologue et de ce que j’avais su elle avait mis enceinte une femme pour ensuite lui prendre son bébé… Je n’en savais pas plus et ça faisait une dizaine de jours que j’enquêtais discrètement pour apprendre qui était cette femme et pouvoir lui parler, mais en vain personne ne voulait rien me dire… J’avais tout de même émis l’hypothèse que ce soit une native, car je connaissais tout le monde au bunker ne serait-ce que de vue et là ça avait l’air de quelqu’un extérieur.

Toujours est-il qu’aujourd’hui, je travaillais à la bibliothèque quand le bunker fut plongée dans le noir. Une coupure de courant… Ça faisait un moment que ça ne nous étais pas arriver mais ça me faisait sourire, j’allais pouvoir essayer d’aller dans la section qui m’était interdite. J’avais surpris une conversation entre deux personnes qui avaient travailler avec Penelope et à qui j’ai poser quelques questions. Ils parlaient de moi disant qu’ils valaient peut-être mieux me faire surveiller sinon je risquais de découvrir quelque chose (mais je ne savais pas quoi ils n'ont rien dit) dans cette fameuse section, la section du projet « Héméra » d’après ce que j’avais entendu.

J’attrapais alors ma petite lampe torche dans mon sac, je l’ai toujours sur moi pour ce genre de cas, et je l’allumais commençant à aller le plus discrètement possible vers le lieu où travaillait mon ex-femme. Arrivé non loin de la porte, j’éteignis la lampe et je marchais à pas prudent, dans le noir, jusqu’à la porte que j’ouvris entrant ainsi dans cette section. Heureusement pour moi, avec la panne de courant, les gardes étaient partis ailleurs, je ne savais pas où, mais ils étaient partis, de ce que j’entendais, il y avait du grabuge non loin de là, j’imagine que les gardes y étaient et je pus profiter de ça pour faire mes recherches, rallumant la lampe torche pour me diriger et l’éteignant puis me cachant dès que j’entendais un bruit. Mon cœur battait à tout rompre, j’avais peur qu’un garde me prenne en flagrant délit, je ne savais pas ce qui pouvait m’arriver si on m’attrapait dans cet endroit normalement interdit.

J’avançais prudemment, regardant autour de moi avec la lampe, je vis alors plusieurs portes comme des cellules, je m’approchaient de l’une d’elle regardant par la petite fenêtre et ne vit pas grand-chose à part une silhouette dans cette « chambre » qui avait l’air de ressembler à une prison… Je posais une main tremblante sur la poignée, prenant une grande respiration, je n’étais pas allé aussi loin pour rien, il fallait que je sache ce qu’il se tramait ici même si je ne trouvais pas la femme que Penelope à fait souffrir, je devais savoir ce qu’il se passait, car il y a peut-être d’autres personnes dans le cas de cette femme. D’autres personnes qui souffrent et qui ne font pas que nous donner leur sang… Alors que j’allais ouvrir la porte, j’entendis de nouveau du bruit et d’un geste rapide, j’ouvris la porte entrant rapidement avant de me refermer la porte, avec la coupure de courant, c’était facile d’y entrer et d’y sortir… J’espérais juste que le courant n’allait pas revenir alors que j’étais à l’intérieur. J’avais éteint ma lampe et j’attendais que le bruit ne soit plus là et quand ce fut le cas, je rallumais la lampe pour voir cette fameuse chambre, mais surtout cette personne me demandant qui c'était et je prononçai quelques paroles d’une voix un peu paniquée, car je l’étais quand même, j’avais réussi à faire tout ça, mais je paniquais totalement au fond de moi, elle pouvait m'attaquer à tout moment surtout que malgré la lampe je ne la voyait pas comme si elle se cachait, peut-être pour mieux avoir ma peau. « Bonjour… Je-je ne sait pas qui tu es, mais sache que je ne te veux aucun mal... ».
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MessageSujet: Re: [11/05/2482] Libérée, délivrée ! [11/05/2482] Libérée, délivrée ! EmptyLun 10 Sep - 12:23

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Mon esprit m’a peut-être délaissé, je conserve cependant de vieux réflexes de mon passé, de l’époque où j’étais libre. Du bruit, provenant du couloir, me provient. Ca n’est pas un bruit énorme, mais il reste suffisamment audible pour ne pas m’échapper. Je suis – ou j’ai été ? – une Conteuse, je suis – j’ai été – également une Gona. Je sais – encore – reconnaître le bruit que peut faire une personne qui veut se faire discrète, sans vraiment savoir comment se déplacer dans un silence convenable. Il faut dire que ces Maunons ont une notion de la discrétion proche de zéro… Mon instinct reste toujours là, même si je suis brisée, même si je doute régulièrement d’avoir encore une existence réelle. Aussi finis-je par me planquer derrière le lit. Oui, un vrai lit, qui m’a été apporté, une nuit. Oui, je crois que c’était une nuit. Il me semble m’être réveillée, un matin, et d’avoir retrouvé mon matelas non plus sur le sol, mais sur ce vulgaire meuble, en bois, en piètre qualité. Ne me demandez pas comment ils ont fait pour déplacer le matelas, alors que j’étais dessus, sans me réveiller. Sans doute m’avaient-ils drogué, pour cette nuit-là. Ou sans doute est-ce une autre preuve que je mélange tout, que je suis là, sans l’être. Peu m’importe ! La seule chose qui compte, c’est que je me cache derrière mon lit. Piètre rempart, ça, je le sais. Mais je n’ai pas grand-chose sous la main, pour me défendre. Car oui, ces Maunons sont mes ennemis, aujourd’hui plus qu’avant. Jamais ils n’auront ma confiance. Ils ont tentés de l’avoir, ils n’ont eu qu’un semblant de clémence de ma part, avant de se montrer les rois des enfoirés. Qu’ils aillent tous crever.

Ainsi que je le redoutais, ma porte s’ouvre. Rien ne garantissait que ça allait survenir, mais la prudence est une qualité à préserver, plus encore quand on se sait entouré de tels individus. Avec la disparition de l’éclairage, qui sait ce que ces monstres pourront s’amuser à faire ? Déjà qu’avec la lumière, et des témoins, ils se prêtent à des choses atroces… Je suis peut-être en train de devenir folle, mais mes oreilles sont encore en bon état, et me permettent d’entendre des mots échangés, par moments. J’ai ainsi pu apprendre que ce que l’on m’avait fait, n’aurait pas dû se produire. Pas ainsi, du moins. Ils ont visiblement une technique un peu plus douce, pour obtenir une grossesse loin d’être naturelle. Ou peut-être aies-je rêvé cette conversation, tant mon désir que tout ne soit qu’un mauvais rêve ne se montre aussi fort que cela. Fort au point de vouloir me rassurer, en me laissant croire que j’ai été victime d’une grosse malchance. « Qui êtes-vous, que voulez-vous ? ». Mes sourcils se froncent, alors que je réalise que ces questions m’ont échappé, sans même que je ne le souhaite réellement. Voilà que je me mets à parler sans le souhaiter… La folie me guette… La lumière réapparaît, en fin filin, provenant de l’intrus, qui balaie avec celle-ci, la pièce. Méfiante, je refuse de me montrer, observant à la dérobée, l’invitée indésirée. « Bonjour… Je-je ne sait pas qui tu es, mais sache que je ne te veux aucun mal... » Un rire m’échappe. C’est plus fort que moi. Mon rire pourrait être qualifié de rire de sorcière, d’après ce que j’ai pu apprendre sur ces êtres. Mais je ne m’en préoccupe pas. Pas plus que je ne quitte ma cachette, tout en ayant cependant conscience que rester dissimulée ne sert à rien. Si la nouvelle venue utilise son cerveau et ses oreilles, elle n’aura aucun mal à me trouver, grâce à mon ricanement.  « Bien sûr, que tu ne me feras pas de mal. Je suis trop précieuse pour toi et les tiens ! » Folle, oui, mais observatrice : j’ai pris note que, depuis que je suis enceinte, on se montre plus attentifs à moi, plus doux également. Ils nous emprisonnent peut-être, mais ils ont besoin de nous. Je pousse un soupir, réalisant à l’instant seulement, qu’une minime partie de moi espérait qu’il s’agirait d’un des miens, désireux de regagner sa liberté, qui était venu ici. Je rêve bien trop.

Mes bras se nouent autour de mes jambes, repliés contre moi. Bien faible rempart face à cette ogresse qui se trouve désormais avec moi. Je ne la connais pas. Ou peut-être que si, mais je l’ai oublié. Toujours est-il qu’elle est une Maunon, et rien que pour cela, elle est l’ennemie… « C’est plutôt mon ventre, et ce qu’il contient, qui vous est trop précieux. », je crache ces propos, méprisant jusqu’à leur sens ! Une partie de moi a toujours rêvé de donner la vie, un jour, mais là, j’en viens à détester tout cela. Qu’on me laisse seulement avoir accès à une arme, et je serais capable de m’arracher toute seule, cet enfant de mon ventre. « C’est toi, qui auras cet enfant, après, c’est ça ?  », je l’interroge, le doute venant de m’envahir à l’instant. Ca serait bien le genre des Maunons, de venir s’assurer que la mère portant leur futur marmot, se porte bien. Commencer possiblement à nouer un lien avec l’enfant, tel un père, s’adressant au ventre de son épouse, pour que le bébé connaisse la voix de celui-ci.

 
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[11/05/2482] Libérée, délivrée ! Vide
MessageSujet: Re: [11/05/2482] Libérée, délivrée ! [11/05/2482] Libérée, délivrée ! EmptyDim 7 Oct - 0:26

Costia & SaraLibérée, délivrée !Je n’aurais peut-être pas du entrer ainsi. Quelle idiote je fais. Je suis entrée par simple instinct de survie, sans penser à ce que j'allais faire ou dire. Il y avait eu du bruit et mon premier réflexe avait été de rentrer dans cette pièce qui n’était pas vide. Je comptais regarder cette pièce oui, mais pas y entrer. Je ne savais pas si la personne qui y était allait m’attaquer ou non. Alors j’avais essayer de lui faire comprendre que je ne lui voulais aucun mal. C’est vrai je ne suis pas quelqu’un de violente, je ne sais pas du tout me battre, j’ai un couteau sur moi, oui, mais je ne m’en sers pas pour me défendre si l’on m’agresse tout simplement parce que je n’ai jamais été agressée. Je ne suis qu’une simple bibliothécaire, je ne fais quasiment jamais de sport, en plus je marque facilement : un rien me ferait un bleu par exemple.

Mais malgré ma peur, malgré que je pouvais me défendre un minimum avec mon couteau offert par mon père, je ne le sortais pas. Non. Je voulais que la personne comprenne vraiment que je ne lui voulais aucun mal, que je voulais seulement comprendre, oui, comprendre ce qu’il se passait dans ce bunker…

Alors que je précisais ne lui vouloir aucun mal après qu'elle ait demander qui j'étais, ce que je lui voulais d'une voix féminine. Voix féminine qui se mit à rire, je scrutais les alentours avec ma lumière essayant de mettre un visage sur cette voix. Cette voix méfiante, une voix amère aussi. Et par ce ricanement je réussis à l’apercevoir, m’approchant doucement, d’un pas un peu mal assuré vers la cachette de cette femme. Trop précieuse pour moi et les miens ? Comment ça ? Je ne comprenais guère… Je ne disais rien d’ailleurs sur le coup, restant là, à la regarder réfléchissant à ses mots. Puis elle continuait en parlant de son ventre. Je vois… Elle était enceinte et j’imagine que les miens, du moins certaines personnes, essayaient de lui retirer son enfant. Comme Penelope avait voulu le faire. Etait-ce cette femme d’ailleurs ? Cette femme qui avait souffert par la faute de celle que j’aime ? Elle me demandait alors si c’était moi qui allait récupérer l’enfant… Je n’en savais rien. Vraiment. Je n’étais même pas au courant jusqu’à il y a quelque jours.

« Je ne sais pas… Est-ce une certaine Penelope, une grande femme brune, qui s’est occupé de toi ? » Ma voix tremblait à cette question, je la posais mais j’avais peur de la réponse. Si c’était le cas alors oui j’étais censé récupérer enfin… Voler serait un meilleur terme, l’enfant d’une autre femme. Et je ne voulais pas, non, je ne me voyais pas voler cet enfant. « Que tu restes méfiante c’est normal, mais sache que je ne me permettrais jamais de voler l’enfant d’une autre. Je ne savais même pas que certaines personnes de mon peuple traitais des femmes ainsi. » Ma voix restait un peu tremblante mais mon ton était doux, je voulais lui faire comprendre qu’elle n’avait rien à craindre, que je n’étais pas comme les monstres qui lui faisait subir ça. Je me doutais bien qu’elle allait rester méfiante mais tant qu’elle ne m’attaquais pas c’était mieux. Elle me faisais de la peine, je comprenais bien son ressentiment, sa haine envers mon peuple qui était tout à fait normal. On voulait lui enlever son enfant, on lui avait même privé du plaisir de tomber enceinte naturellement. Je ne désirais pas spécialement d’enfant mais malgré tout, on lui avait privé de toute liberté, on lui avait offert un lit, oui, mais on l’avait enfermer et ça me rendait malade. Qu’une femme soit traité ainsi, qu’elle soit traité plus gentiment juste parce qu’elle va donner la vie mais que sinon on s’en fiche, c’est horrible. Je ne peux cautionnais ça et au fond j’avais envie de l’aider. Mais comment ? Je pouvais profiter de cette coupure de courant oui, mais au fond je ne connaissais pas vraiment l’endroit, je ne savais pas comment la faire sortir… Et toute seule face à une femme méfiante, comment allais-je pouvoir l’aider ? Il me fallait au moins une autre personne, mais qui ? A qui pourrais-je en parler ? A mon meilleur ami ? A mon frère ? Pleins de questions se posaient à moi mais des questions sans réponses devant ce sujet délicat. Au final je restais là en gardant l’espoir que la coupure de courant allait continuer un temps pour pouvoir peut-être aider cette femme mais au fond de moi je savais bien que cette rencontre risquait d’être de courte durée et que je devrais sûrement bientôt partir.
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MessageSujet: Re: [11/05/2482] Libérée, délivrée ! [11/05/2482] Libérée, délivrée ! EmptyMar 23 Oct - 23:27

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Evidemment, elle fait l’innocente. Mais ça ne prend pas, avec moi. Les Maunons sont tous pourris, entièrement. Les années passées sous cette maudite montagne, à ne jamais pouvoir respirer le bon air de la surface, ça a réduit leur capacité à réfléchir décemment. Le manque d’aération cérébrale, la gangrène lente et mortelle des Maunons. Qu’ils pourrissent enfin tous ici, ça libérera le monde d’une plaie purulente dont on aurait dû se débarrasser il y a des années de cela. Si seulement ils n’étaient pas aussi lâches, aussi, Kongeda aurait pu les exterminer bien avant. « Je ne sais pas… Est-ce une certaine Penelope, une grande femme brune, qui s’est occupé de toi ? », me demande-t-elle, une crainte tapie dans la voix. Aurait-elle peur de la réponse ? Ne se joue-t-elle pas plutôt de moi ? N’est-ce pas plutôt là un de leur test pervers, visant à découvrir ce que j’ai pu apprendre sur eux, depuis que je suis ici ? D’ailleurs, depuis quand suis-je entre ces murs maudits ? Parfois, il m’arrive de me dire qu’il aurait été préférable que je reste entre les mains de Nia. Elle m’aurait torturée encore quelques jours, jusqu’à ce que je ne représente plus aucun intérêt pour elle. Elle m’aurait alors achevée. Ou laisser mourir dans un recoin de ses cachots. Ou m’aurait torturée jusqu’à la folie. Au moins, je serais morte, ou assez folle pour ne plus avoir conscience de ce que je suis en réalité. Un sort toujours préférable à ce que je vis présentement. « Vous vous ressemblez tous, pour moi… » est la seule réponse que je daigne bien lui offrir. Elle croyait me faire tomber dans le panneau, en obtenant une réponse plus claire, n’est-ce pas ? J’ai déjoué son plan tordu. Je ne dirais rien. Je n’ai rien dit à Nia, alors qu’elle, elle était une déesse de la torture – de la vraie, j’entends, pas de ce qu’ils nous font endurer, ces vils individus ! Je ne vois donc nulle raison de dire quoi que ce soit à ces couards, qui se réfugient derrière des armes à feux, ou une technologie de lâches, pour nous asservir. Qu’ils prennent donc des vraies armes, comme des épées, et viennent donc se mesurer à nous. Même les yeux fermés, et une main dans le dos, on les massacre tous. Et oui, je m’inclus dans le lot. Ils ne seraient même pas des adversaires intéressants à présenter à des jeunes gonas, c’est pour dire ! « Que tu restes méfiante c’est normal, mais sache que je ne me permettrais jamais de voler l’enfant d’une autre. Je ne savais même pas que certaines personnes de mon peuple traitais des femmes ainsi. » Un rire sans joie m’échappe, accueillant l’ensemble de ses propos, enrobés d’une douceur mielleuse qui parait bien empoisonné à mes oreilles. « Cet enfant n’est pas le mien. Je n’ai pas demandé à en avoir un…. » Même si j’adorerais être mère, je m’étais résolue à adopter, un jour, si Lexa avait fait part d’un souhait de fonder un jour une famille. Il y a bien assez d’orphelins, dans Kongeda, pour en trouver un à aimer, et lui offrir un foyer digne de ce nom. « Tu es bien naïve, petite fille, si tu n’as jamais imaginé ce que les tiens faisaient vivre aux miens ! », que je lui renvois, me décidant à me lever et à quitter ma cachette. Elle parait si frêle que je suis sûre que je ne ferais qu’une bouchée d’elle, si elle venait à tenter quoi que ce soit à mon encontre. Sans oublier que je suis enceinte, je me sais donc relativement protégée. Pour l’instant, du moins. Je ne suis pas sans me douter que cela ne durera pas éternellement. D’ailleurs, suis-je réellement enceinte ? Ne m’ont-ils pas juste menti pour me détruire plus encore ? Pour voir les limites de ce qu’un être humain est en mesure d’endurer, après ce qu’ils m’ont fait subir jusqu’alors ?  Il me faudra faire preuve de patience pour avoir le fin mot de l’histoire, et guetter l’évolution de mon corps.

Lentement, je m’approche de l’inconnue. Prudemment, bien entendu. Pour autant, je ne perds pas de ma superbe. Je reste ici la guerrière des deux, celles qui a déjà eu à prendre une vie humaine pour en défendre une autre, quand ça n’était pas la mienne. Je suis peut-être dotée d’un cerveau dont la logique s’éparpille au gré d’un vent qui ne soufflera jamais ici. Mais je reste une gona. Et je fais face à une fillette – ou à ce qui y ressemble à mes yeux - : une jeune femme qui ne sait rien faire, sans un pistolet, ou leur maudite arme qui vous envoie des décharges étourdissantes. « Avoue, tu es venue voir le fruit du travail de ton peuple, sur le mien. Le spectacle est-il à ton goût ? ». Je m’arrête à quelques pas d’elle. Pas assez prêt pour avoir empiété sur son espace vitale, mais pas loin. Et à ma question, j’écarte les bras, comme pour lui permettre de mieux voir le spectacle. J’ai certes une tenue qu’ils doivent estimer à peu près jolie, un peu plus civilisée que celles que les miens portent, du moins, d’après ce que j’ai pu capter ici et là, de leurs conversations. Mais on peut détecter sur mon corps, les bleus que j’ai récolté, quand je me suis débattue. Bien avant qu’ils ne m’engrossent. Depuis, même quand je les provoque, ils se contentent de m’ignorer, ou de m’envoyer une décharge qui m’endort, quand ils n’utilisent pas de fléchettes au même effet. Et bien entendu, j’écarte bien les doigts des mains, afin qu’elle voit mon majeur manquant, à la main gauche. Inutile de lui préciser que cela, c’est un présent de la Reine des Glaces. « Trouves-tu toujours mon peuple inhumain, en comparaison du tien ? », que j’enchaîne à la suite, curieuse d’avoir son avis sur la question. Car l’avis des Maunons, je le connais. Nous sommes des bêtes. Ils sont les hommes. Cela me fait rire jaune. Ce qu’ils nous imposent, nous ne le faisons même pas vivre à nos pires ennemis. On les envoie en prison, quand on ne les tue pas avant de les avoir torturé. Mais on ne se joue pas d’eux ou de leur raison, de la sorte. S’ils sont nos ennemis, ils n’en méritent pas pour autant notre respect. Bien que cela ne soit plus valable, à mes yeux, pour Nia. Ou pour Echo. Ou pour l’ensemble d’Azgeda…. Ni pour les Maunons...

 
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[11/05/2482] Libérée, délivrée ! Vide
MessageSujet: Re: [11/05/2482] Libérée, délivrée ! [11/05/2482] Libérée, délivrée ! EmptyDim 28 Oct - 16:07


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"Libérée, délivrée"

Suis-je un monstre ? Mon peuple est-il un monstre ?

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Pour cette femme on se ressemblait tous… Elle n’avait ainsi pas pu me dire si c’était bel et bien Penelope qui lui avait fait ça. Y avait-il d’autres femmes comme elle ? D’autres femmes détruites par mon peuple ?  D’autres femmes devenue folle à cause de l’enfermement. Oui je m’avançais un peu en la disant folle mais à sa place je le serais devenue aussi. A sa place j’aurai presque hésiter à me suicider et tuer cet enfant qui grandissait en moi. Je ne pouvais qu’imaginer ce que c’était de vivre de cette manière mais j’étais une femme, comme elle, une femme qui aurait pu vivre cela si j’avais vécu à l’extérieur du bunker alors je ne pouvais m’empêcher de ressentir un peu sa douleur, sa folie. Je ne me permettrait pas de dire que je la comprend totalement, non, c’est faux, on ne peut pas comprendre tant qu’on ne la pas vécu, mais je peux au moins deviner ce que ça peut faire et me mettre à sa place pour essayer de la comprendre.  De comprendre cette femme brisée.

Cette femme qui rigolait sans aucune joie, qui rigolait amèrement, qui ne considérait même pas l’enfant dans son ventre comme le sien… Je l’écoutais sans vraiment rien dire, que dire face à ça ? Elle n’avait pas tort j’étais une petite fille naïve au fond. Une petite fille rêveuse qui avait fermer les yeux sur ce qu’il se passait ici. Une petite fille qui avait continuer de croire les histoires douces de son père pour occulter la vérité. Car au final, je suis au courant de certaines choses mais je ferme les yeux dessus depuis bien longtemps. Oui j’étais resté une petite fille comme elle le disait, malgré mon âge qui devait se rapprocher du sien. Puis je la regardais se lever, dans ma tête je me disais qu’il fallait peut-être que je recule mais mon corps refusait de le faire, je restait non loin d’elle, la regardant. Moi je ne lui ferais rien, une femme enceinte et qui plus est je n’étais pas très douée… Je la laissais s’approcher, sentant une aura guerrière autour d’elle, je sentais qu’elle savait au moins se défendre plus que moi, moi qui n’avait qu’un simple poignard avec moi mais qui ne l’avait même pas sortie pour montrer que je ne lui voulais aucun mal. Je regardait cette jeune femme brune, cette jeune femme qui devait avoir le même âge que moi environ, cette jeune femme couverte de bleus sur son corps, sûrement parce qu’elle s’était débattue. On l’avait frapper. Frapper une femme. Je trouvais cet acte abjecte, tout ce qu’on lui avait fait subir était abjecte et je me sentais perdue. Qui avait pu lui faire ça ? Je connaissais tout le monde dans ce bunker, certes il y avait des personnes un peu moins gentilles mais de là à faire ça. Mon voisin aurait pu faire ça ? Killian lui-même, lui qui sort, aurait pu faire ça ? Mon père, de son vivant, à fait cela ? Je ne savais plus quoi penser de tout ces habitants, je me sentais perdue comme si je ne connaissais personne, que je redécouvrais tout le monde. En plus il lui manque son majeur à la main gauche, elle avait du souffrir… Mais pourquoi ? Pourquoi font-ils ça ? C’est… Abject. Dégueulasse. Je ne sais même pas comment je restais debout car j’avais l’impression de tomber de haut.

Pourquoi étais-je venue ici ? Je voulais rentrer et tout oublier… Oui, l’ignorance était plutôt bien au final… Mon peuple est inhumain. On m’a dépeint celui de la brune comme un peuple inhumain, j’y ai cru mais au final qui sont les plus inhumains ? Je ne savais plus quoi y penser. Au final je suis tout aussi inhumaine d’avoir garder les yeux fermé alors que c’était sous mes yeux depuis le début… « Je... » Je ne savais pas quoi dire… Je reculais d’un pas, déstabilisée par la brune, je voulais lui montrer que j’étais quelqu’un de gentille mais au final je ne savais plus qui j’étais. Etais-je aussi un monstre ? Comme ces personnes qui lui ont fait ça ? Ma tête tournait et j’avais envie de vomir. Ça m’écoeurait et me donnait envie de dormir oui. Mais je me repris pour lui faire face tout de même, et lui répondre. « Je ne savais pas tout ça, oui comme tu dis je suis une petite fille naïve, ignorante qui à toujours penser que c’était vous les monstres. Mais aujourd’hui je me rend compte que non. Mon peuple est inhumain, je ne connais pas le tiens, je ne le jugerais donc pas… Même si je sais que ça va te faire rire et que ça n’arrangerait rien sache que je m’excuse, je m’excuse d’avoir fermer les yeux sur ce qui se trouvait sous mon nez, et je m’excuse au nom de tout mon peuple pour ce qu’on t’as fait. » Oui je savais que s’excuser ce n’était pas grand-chose, elle mériterait bien plus, mais je tenais au moins à lui présenter mes excuses, j’étais comme ça. J’aurai voulu l’aider à sortir mais je ne savais pas combien de temps il me restait et surtout comment la faire sortir de là, il fallait que j’étudie les plans du bunker et éventuellement que je trouve de l’aide pour pouvoir la faire sortir.


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MessageSujet: Re: [11/05/2482] Libérée, délivrée ! [11/05/2482] Libérée, délivrée ! EmptyVen 9 Nov - 0:40

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Je ne sais pas ce que j’attends de la part de la rousse qui me fait face. Elle parait si frêle, qu’une pichenette pourrait la faire voler en éclat. Si elle n’a jamais douté de ce que son peuple ferait endurer au mien, c’est qu’elle manque de curiosité, qu’elle se laisse porter parce qu’on lui raconte. Elle n’a pas l’allure d’une guerrière, son esprit parait endormi par sa routine. Il y a presque de la pitié, dans la façon dont je la regarde. Elle est l’ennemi, certes, mais elle n’est rien, elle n’est pas de celles qui décident, ni de celles qui officient, dans ces lugubres couloirs. Elle est presque un simple pion, au même titre que moi, sauf qu’elle, elle est du bon côté de la barrière, là où on ne craint rien. Poussant un soupir, je fais voler dans le vent ses excuses, agitant une main d’un air las. « Ne t’excuse pas, tu n’es qu’un insecte…. » Propos qui peuvent paraître offensants, et que, si j’avais toute ma tête, j’aurais plus explicité, indiquant que j’entendais par là qu’elle n’était qu’un lointain rouage de la machine, que les têtes pensantes de son peuple ont sans doute mis tout ce qu’il fallait, en œuvre, afin que les petites mains ne découvrent jamais les secrets qui se cachaient dans ce bunker. « Tes excuses n’ont donc pas de valeurs. » Pour la simple et bonne raison qu’elle n’a rien fait à mon peuple. Hormis rester aveugle à la vérité, mais le mensonge peut être séducteur, si on sait comment le présenter aux gens. « Si tu ne savais rien de tout ceci, pourquoi es-tu ici ? ». Question légitime, que je pose, tandis que je vais m’asseoir sur mon lit. Je ne fais pas confiance à l’étrangère. Nous ne serons pas amies. Mais elle n’est pas une menace pour moi, je le sais. Et peut-être suis-je folle, de me laisser berner par son apparence fragile, mais je décide de croire qu’elle dit la vérité, en disant n’avoir découvert le sort qu’ont faisait endurer aux miens, que maintenant. « Ne ferais-tu pas mieux de rentre chez toi ? Je doute que ton peuple approuve ta curiosité ! » Ca coûterait cher, une telle initiative, chez moi, suivant le secret découvert, même si on encourage les gens à se surpasser, à chercher la vérité, car c’est dans celle-ci que réside le véritable honneur. Que la vérité soit douce ou pas.

Et c’est là, où on voit que je ne suis plus moi-même. Que j’ai baissé les bras. Car en temps normal, j’aurais très certainement tenté de profiter de sa présence par ici, pour l’obliger à me faire sortir de cet enfer. Ou du moins, à imposer aux siens de me libérer, en mettant sa vie en jeu. Sauf que sortir d’ici, ça n’est pas possible. Nul n’est jamais revenu de sous la montagne. Et puis, sortir, c’est bien beau, mais pour aller où ? Ca fait tellement longtemps que je suis ici, qu’on a dû m’oublier, à l’extérieur. Sans doute que Lexa a refait sa vie auprès d’une autre. Et à cette simple pensée, à cette unique possibilité, mon cœur se serre, et une larme m’échappe, roulant le long de mon visage. Bientôt suivi par d’autres. La carapace se fissurant, me voyant en larmes, face à une inconnue, qu’en un autre temps, et dans d’autres circonstances, j’aurai pu apprécier, et avec qui j’aurai pris un plaisir certain à discuter. Après tout, nous sommes toutes deux des Lettrées, alors confronter nos connaissances et croyances, ça aurait pu être un régal. Comme j’ai pu apprécier de le faire, avec des gens venant de l’Espace, quand j’ai pu en croiser et discuter avec certains.

 
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MessageSujet: Re: [11/05/2482] Libérée, délivrée ! [11/05/2482] Libérée, délivrée ! EmptyLun 24 Déc - 17:39


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Suis-je un monstre ? Mon peuple est-il un monstre ?

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Je m’étais excuser, excuse qu’elle avait sembler trouver sans valeur. Elle n’avait pas tort mais j’étais ainsi à vouloir m’excuser. Selon elle je n’étais qu’un insecte. En tant normal j’aurai sûrement trouver cela très offensant et j’aurai pu dire à cette femme que non je n’étais pas un insecte. Mais j’étais perdue. Penelope, mon ex femme, m’avait considérée comme un insecte ? Je dirais plutôt une marionnette, mais cela restait un être insignifiant, un être qu’on utilisait. Je devais peut-être considérée ainsi pour les personnes hautes placées ? Je ne savais guère, je ne savais plus quoi penser. Mon esprit était embrumé, tout se bousculait dans ma tête. Mais plus j’y pensais plus elle avait raison. Il y avait ces hommes, haut placé, et nous, nous étions que des insectes, ils étaient les reines de la fourmilières et nous nous travaillons, consciemment ou non, pour eux.

Puis elle me posait la question, pourquoi étais-je ici. Question légitime oui. Elle s’asseyait sur le lit et j’étais soulagée un peu en me disant qu’elle ne m’attaquerait pas, mais je restais debout, priant pour que mes jambes ne me lâchent pas. Pourquoi étais-je ici ? Par curiosité… Oui c’était ça au final. « Une femme que j’ai connu à fait du mal à quelqu’un comme toi, elle a mise enceinte cette femme pour ensuite avoir cet enfant et je cherche à en savoir plus. Par curiosité. Je l’ai appris récemment… Cette femme est maintenant en prison et je ne veux plus la voir alors pour en savoir plus je me suis dis que le mieux était de venir ici. Mon peuple n’approuverais pas du tout non, mais j’en ai marre de rester dans l’ignorance. » Je parlais, la voix au début tremblante avant d’être un peu plus assurée. Je savais que mon peuple n’approuverais pas, que je jouais avec ma vie, mais en même temps je ne pouvais plus rester les bras croisée après ce que j’avais appris, je voulais en savoir plus et faire quelque chose. Faire quoi ? Je ne savais pas, mais je trouverais bien. Il devait bien y avoir d’autres personnes au courant de tout ça.

« Mais tu as raison je devrais rentrer chez moi… Je ne sais pas combien de temps cette panne de courant va durer alors je vais devoir partir. » Je ne savais pas comment lui annoncer ça, j’allais devoir partir en la laissant là, dans sa cage blanche, avec cet enfant non souhaité qui grandit en elle. Je voulais l’aider mais je ne savais pas encore comment. Mais je voulais qu’elle sache que je n’allais plus rester un simple insecte, que j’allais essayer de bouger un peu les choses.  Et je ne pouvais pas m’empêcher de me sentir mal face à cette femme qui se mit à pleurer devant moi. Elle était brisée et je comprenais, je ne vivais pas ce qu’elle vivais, mais au final j’étais moi-même briser. « Je ne peux rien te promettre mais je vais essayer de t’aider, pour le moment je ne peux pas car je ne saurais pas comment te faire sortir d’ici mais une fois que je serais rentrer chez moi j’étudierais les possibilités pour que tu puisses retrouver ta liberté… » Mes mots n’allaient pas la réconforter pour autant, j’en étais consciente, mais je voulais qu’elle sache qu’elle n’était plus seule ici, et que, même si on est de peuple différent, je tenais à l’aider. J’hésitais un instant, puis je m’accroupis devant elle, je ne la touchais pas pour autant, je me disais que peut-être le contact la ferait fuir, ou la ferait m’attaquer, elle ne devait plus supporter le contact physique. « Tu n’es plus seule, sache-le... ». J’étais inconsciente oui, inconsciente de risquer ma vie pour une inconnue. Mais ce qu’on lui a fait me dégoûtait, ce qu’on a pu faire à d’autres femmes me dégoûtait et moi qui avait toujours voulu faire le bien autour de moi je voulais continuer. J’avais beau être une simple bibliothécaire j’avais toujours voulu rendre heureux les gens avec les livres et les quelques films qu’on pouvaient avoir. J’aimais rendre heureux les enfants en leur lisant des contes, des légendes et même si là l’action était différente, je voulais aider cette personne à sortir des griffes de cette machine infernale et qu'elle retrouve le bonheur.

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MessageSujet: Re: [11/05/2482] Libérée, délivrée ! [11/05/2482] Libérée, délivrée ! EmptyDim 10 Fév - 15:07

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Je sonde la Maunon du regard, alors qu’elle m’explique ce qui l’a mené ici. Mes sourcils se froncent, tandis qu’elle parle d’une femme qu’elle a connue, qui a mis enceinte une femme telle que moi, pour finir enfermée. Qu’est-ce que je ne donnerais pas, pour pouvoir me retrouver face à cette horrible femme, comme face à l’être abominable qui m’a fait vivre une telle atrocité, pour leur apprendre un peu la vie ? Bien que, tout compte fait, ça ne serait qu'une perte de temps : de tels êtres ne valent pas la peine que l'on se donne autant de mal ! « Ton peuple n’approuverait pas que tu viennes ici, mais ça ne les dérange pas de se servir des miens, pour avoir des enfants ? ». Que la situation est ironique. Quel peuple de barbares ! Je ne pourrais vraiment jamais les comprendre, même si je le souhaitais réellement ! Je trouve presque plus humain la majorité du clan d’Azgeda, qu’eux… Une pointe de déception accueille l’approbation de la jeune femme, quand je lui fais remarquer qu’elle ferait mieux de partir. Je ne m’attendais pourtant à rien de sa part. Elle est trop frêle pour faire quoi que ce soit, et de toute façon, s’échapper de ces lieux, ça n’est pas possible, tout simplement pas. C’est ici que je vais mourir, je le sens dans chaque recoin de mon être. Raesia ne veillera jamais sur ma dépouille, le temps que je puisse me réincarner, car les rites funéraires ne seront jamais faits. Et même s’ils étaient faits, ils ne seraient pas efficaces : il me manque un doigt, mon enveloppe charnelle n’est pas au complet, je ne peux donc nullement me réincarner… Je suis donc condamnée à errer à tout jamais dans les limbes. Un peu perdue dans mes pensées quant à mon avenir bien noir, je n’entends qu’à moitié ce qu’elle me dit. Et je ne la vois plus réellement, des larmes roulant sur mon visage. C’est bien la 1ère  fois que je pleure ici. Il me semble. Je ne sais plus. Je suis si lasse, à vrai dire, que j’en perds la tête. « Ne fais pas de promesses que tu ne pourras tenir… », la sermonné-je, posant de nouveau mon regard sur elle, à présent qu’elle s’est agenouillée vers moi. « L’espoir peut être mortel, même quand on cherche à éviter un tel venin. » C’est mon cas, je le sais. Je ne veux pas me mettre a espérer qu’elle trouvera un moyen de me libérer, car ça n’arrivera jamais. Moi qui étais autrefois pleine d’espoir, quand j’arpentais encore la Terre, voilà qu’à présent, je ne suis que pessimisme et noirceur. Moi-même, j'ai du mal à me reconnaître, je n'ose imaginer ce que mes proches penseraient, s'ils pouvaient me revoir, ne serait-ce qu'une dernière fois ! « Et toi, tu es trop fragile pour essayer de te dresser ainsi face aux tiens. » Là aussi, on peut croire que je suis railleuse, mais il n’en est rien, je suis juste réaliste. Elle n’a pas les épaules pour une telle chose, ça demande un profond courage et une grosse prise de risque, de se lancer dans une telle voie. Elle semble avoir été tellement choyée et protégée des moindres dangers, qu’elle pourrait se briser, ne serait-ce que sous une simple bourrasque. Alors si elle venait à être découverte à vouloir aider quelqu’un comme moi, je ne donne pas cher de sa peau, ni de sa raison, s'ils tentent de la faire parler. Résister à d'éventuelles tortures, ça n'est pas donné à tout le monde. Croyez-moi, j'en sais quelque chose, je suis passée entre les mains d'une pro de la torture, après tout ! « Ma vie est déjà détruite, il n’est pas nécessaire que tu prennes le risque de détruire la tienne également. » Et là, par contre, on peut apercevoir celle que j’étais avant, celle qui se souciait profondément des gens. Ca reste paradoxale cependant, car dans une situation normale, je l’aurais au moins encourager à trouver un moyen de faire que les siens cessent d’utiliser les miens de la sorte. Afin de sauver des gens de mon peuple, à l’avenir. Là, ça ne me vient pas réellement à l’esprit, je vois plutôt cette situation comme une fatalité que nul ne peut faire cesser.

Comme si je venais enfin de réaliser que j’étais en train de pleurer, je fais disparaître ces gouttes d’eau, d’un revers de la main. Et dans un soupir, j’invite la jeune femme à : « Pars, petit oiseau, retourne dans ta jolie cage dorée, et oublie Costia. Elle-même s’est oubliée. » Oui, la folie me guette : je parle de moi à la 3ème personne, par moments.  Mais ça n’est que la vérité : je me suis partiellement oubliée, je ne suis que l’ombre de moi-même, et j’ai très certainement été oubliée par mes proches, qui ont – et je l’espère pour eux ! – su refaire leurs vies. Je n’en vaux plus la peine, désormais : j’en suis persuadée, du moins. « Si tu tiens à la vie, oublie tout ce que tu as découvert, et reprends ta vie. » C’est avec un sourire triste que je conclus cela, posant doucement ma main sur sa tête, comme si ça n’était qu’une simple enfant. Bref écho de ce que j’ai été, à une époque, une Trishana qui savait se montrer douce, même envers des inconnus, plus encore quand ils étaient clairement innocents des torts de leur peuple. Ce geste n'a cependant pas la chaleur qu'on aurait pu y retrouver autrefois, ou est-ce moi, qui ait juste l'impression d'avoir un corps engourdi par un froid qui dévore l'intérieur de mon être, depuis bien trop longtemps ? Si elle a eu un geste de peur ou de recul en voyant ma main s’approcher d’elle, je n’y ai pas prêté attention. De toute façon, je ne suis déjà plus réellement là. Pour preuve : je finis par m’allonger sur mon lit, comme pour dormir. Priant pour qu’enfin la Mort vienne me cueillir.

 
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