[09/06/2482] SC (100+MM) | Dinner is to a day what dessert is to dinner

07/03/2017

Fourchette chrono:

Sujet de groupe : au Mont Weather (100 Groupes 1 et 2, Montagnards)

Dinner is to a day what dessert is to dinner

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Le temps passe inlassablement, dans ce bunker. Tous les matins, pourtant, rien ne change. J'ouvre les yeux, du haut de mon petit lit superposé à un autre, là où dort Arthur. Et je n'arrête pas de me questionner sur pas mal de choses. Est-ce que l'Arche va finir par nous rejoindre, maintenant qu'on peut converser avec eux par radio ? Parce que ma mère me manque. Entendre sa voix est une chose, mais me blottir dans ses bras en est une autre. Est-ce que les autres, de notre groupe, se portent bien ? Je m'inquiète pour eux. Pour Zack, pour Macy. Et pour Charlotte. Alors que j'avais promis de veiller sur elle.. Pour tous les autres aussi, évidemment. Est-ce qu'ils ont été à leur tour attaqués par ces Natifs ? Sont-ils seulement toujours en vie ? Est-ce que ceux qui sont partis, il y a de cela un moment -avant même qu'on arrive ici-, sont enfin arrivés dans cet autre campement ? Bellamy a-t-il seulement retrouvé sa sœur et sait-il seulement que notre petit groupe manque à l'appel ? Est-ce qu'ils vont tous finir par nous rejoindre ? Tant d'interrogations qui restent sans réponses et qui tournent et tournent encore dans ma petite tête blonde. Du matin au soir, me réveillant même plusieurs fois lorsque j'essaie de dormir. Bien entendu, je suis loin de savoir que d'autres Délinquants vont finir par faire leur entrée dans ce vestiaire en ce jour, quittant enfin leur zone de quarantaine. Et encore moins de revoir certaines têtes, pas vues depuis l'Arche. Cette nouvelle journée est donc bien différente de celles passées. Et ça fait du bien, de savoir que certains des nôtres sont avec nous. J'ose espérer que de nouvelles arrivées vont se faire. Il le faut. Les Natifs sont bien trop dangereux.

C'est d'ailleurs pour fêter ces dernières retrouvailles qu'un grand repas est prévu en cette soirée. L'occasion pour nous de faire bonne impression, visiblement, à la vue des caisses de vêtements propres et assez « habillés » qu'on a reçu. Malheureusement pour nous, le temps passe très vite. Si bien qu'on est obligé de ne pas trop traîner pour rejoindre la grande salle commune où se tiendra ce repas. Une robe bleue. Cela fait presque une éternité, à mes yeux, que je n'en ai pas porter. Comme l'heure du repas approche, je finis par rejoindre les deux trois personnes à l'entrée de la pièce, avec un très léger sourire, à peine gênée. « Ça fait bizarre de porter de telles tenues.. » Disons que ça change pas mal de nos vêtements qui ont bien soufferts dehors, clairement.

Tout le monde finit par être prêt, et on n'a donc plus aucune raison pour traîner par ici. Les résidents du bunker arrivent eux aussi, petit à petit, ayant aussi joué le jeu, niveau vestimentaire. L'endroit semble si vivant ! Toutes ces immenses tables dressées sont assez impressionnantes, beaucoup accueillent déjà des discussions plus ou moins enflammées sur des sujets divers, ou même des éclats de rire traversent la salle d'un bout à l'autre. Certains résidents viennent nous saluer, à croire qu'on est presque des invités d'honneur. Et nous, on aura un petit coin qui nous attend, visiblement, où chacun est libre de s'installer à côté de qui il veut être. Ils nous laissent entre nous, même si nos tables sont collées à d'autres qui accueilleront des jeunes du bunker. Sans doute pour qu'on puisse échanger un peu avec ces derniers pendant le repas. « En tout cas, ils ne déconnent pas quand ils parlent d'une « grosse » soirée. » que je finis par lâcher tout en m'installant du côté « mur » de nos tables, constatant aussi toute cette effervescence de la part des personnes chargées de la salle qui s'activent en cuisine.

AVENGEDINCHAINS

24/11/2018

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Dinner is to a day what dessert is to dinner

1er repas, avec les "prisonniers" des 2 groupes de 100 et les Montagnards.

Depuis quelques heures, il y a de l’agitation, dans les moindres recoins du bunker. D’aucun pourrait dire qu’il faudrait être aveugle pour ne pas la percevoir. Ne voyant moi-même rien du tout, je peux désapprouver cet adage bien stupide : je sens bien l’excitation qui parcourt le bâtiment. Très sincèrement, j’ignore cependant ce qui génère une telle fièvre. Quelques-uns piaffent d’impatience à l’idée que d’autres des « Archéens » n’arrivent, étant dans le secret de leur présence en ces lieux. D’autres sont juste enjoués de savoir que les jeunes arrivés depuis peu, ont pu parler avec l’Arche, car cela ouvre de multiples perspectives et promesses de connaissances futures. Certains se réjouissent tout simplement de voir nos hôtes, s’intégrer un peu plus chaque jour. Pour ma part, j’avoue être intriguée par ces nouveaux-venus, bien entendu, car nul n’aurait été en mesure d’imaginer qu’un beau jour, nous verrons des gens venant de l’Espace. (Habituez-vous, venant de ma part, à des jeux de mots en tout genre, sur mon handicap !). Et je compte bien profiter de la soirée, pour le faire. Car d’après ce que j’ai pu apprendre, (non, mes oreilles n’ont pas la fâcheuse tendance à être ouvertes un peu trop facilement et surtout quand il ne le faudrait pas !), un grand repas aura lieu, ce soir. Très certainement afin de réserver un accueil digne de ce nom à nos hôtes, désormais qu’ils se sont habitués un peu plus à leur nouvel environnement et à nous, par extension. Sans oublier qu’un tel repas ne s’organise pas d’un claquement de doigts, je présume…

Pour la soirée, nous avons eu pour mot d’ordre de bien s’habiller. Autant dire que j’ai éclaté d’un rire des plus francs, quand j’ai entendu cela ! Aies-je pour obligation de vous rappeler que je suis aveugle, et que pour cela, j’ai toujours trouvé très con l’effervescence que les voyants accordent à l’apparence et au look. N’ayant jamais apprécié que l’on me dicte quoi faire, j’ai pris un grand soin à m’habiller, comme je peux le faire tous les jours, optant pour une chemise (que l’on m’a dit être pour un mec, mais je m’en fous !), avec un jean troué. Papa a tenté de me faire changer d’avis, mais il s’est ravisé en quelques minutes, me connaissant. La touche finale de ma tenue est sur le bout de mon nez : des lunettes de vue. Ironique, vous ne trouvez pas, porté par moi ? Et bien entendu, j’ai ma canne, avec moi, même si son utilité n’est pas des plus réelle, elle sert surtout à rassurer mon père !

C’est en compagnie de certains de mes plus proches amis, que je fais mon entrée dans la salle à manger. L’un d’eux m’oriente vers la table de nos nouveaux comparses, avant de me délaisser. Je crois que mes potes sont encore un peu trop impressionnés par ces gens venus du Ciel, pour parvenir à les aborder. Mais ça n’est pas mon cas, moi, ça fait des jours que je me retiens d’aller les accoster. Je ne l’ai fait, que parce qu’on m’a répété qu’il fallait leur laisser le temps de s’acclimater au bunker, et encore, je trépignais d’impatience. « C’est bon, je vais réussir à me débrouiller, merci ! », dis-je à mon camarade, sentant qu’il n’est plus très à l’aise, alors qu’on approche de la tablée des Archéens. Comme à mon accoutumée, je me déplace donc seule, me focalisant sur ce que j’entends et ce que je ressens, afin d’appréhender mon environnement. J’aimerais dire que je le sais, que ça peut être étonnant, en me voyant évoluer avec une telle facilité, d’apprendre que je suis aveugle. Mais ici, on se connait tous depuis toujours, alors les gens m’ont soit vu grandir, ou soit c’est moi, qui les ai vu évoluer. D’après ce que mon ami m’a dit, et ce que je perçois, pour l’instant, ils ne sont pas très nombreux, à avoir pris place à table. C’est pourquoi, en arrivant non loin, vers ce que je ressens comme être certains d’entre eux (ou du moins, des êtres humains !), je demande : « Pardon, mais ça vous dérange, si je m’assieds avec vous ? ». Je sais être polie, même si je meurs d’envie de manger avec eux, afin de pouvoir enfin apprendre à les connaître ! Et quand une voix me fait savoir que je peux rester, je lance, avec un petit sourire : « Merci ! Moi, au fait, c’est Théo ! », avant de reculer doucement la chaise vide devant laquelle je me suis plantée, afin de m’y asseoir, pliant par la suite ma canne, afin de la poser sur mes genoux.

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❝ Dinner is to a day what dessert is to dinner ❞
Groupe des 100 - Montagnards

Lyla commençait à être de plus en plus gênée par toute cette agitation autour des 100. Ou bien était-ce sa première rencontre avec leur « chef » qui la troublait encore ? La petite n’aurait pu dire qu’elle était la cause exacte. Ce qui était sur, c’était qu’elle n’avait plus cette passion qu’elle avait au début pour le groupe. Attention, elle n’avait pas du tout perdu sa curiosité envers eux. Mais elle était, quand même, plus sur ses gardes.

Mais, elle le savait, elle n’allait pas pouvoir les fuir très longtemps. Le grand repas pour la « rencontre » entre les archéens et les montagnards avait rapidement été annoncé. Tout le monde dans le bunker n’avaient plus que ça à la bouche. Et les parents de Lyla se devaient d’être présent, pour cause leur statue acquis par leur travail. Même si Lyla avait avoué son souhait de ne pas participer, son père ne lui aurait pas laissé le choix. Alors, elle avait préférée se taire.

Tout le monde devait porter une tenue descente. La brune râlait déjà, sachant que les autres allaient certainement se contenter d’un joli jean avec une chemise. Mais pas elle. Elle, elle se devait d’avoir une jolie robe avec une coiffure et un parfum étouffant. Pour bien montrer qu’elle n’était pas comme les autres. Cela la mettait en rogne, comme toujours.
Heureusement pour elle, Lyla n’était pas obligée de s’asseoir aux côtés de ses parents. Il n’aurait manqué que cela pour parfaitement gâcher son repas ! Elle fit un simple salut rapide avant de filer. Elle regarda rapidement autour d’elle, cherchant un endroit avec le moins de monde possible. Histoire qu’on lui fiche un peu la paix !

C’est alors qu’elle repéra une personne qu’elle connaissait plutôt bien. Théodora. Bien cette sur, cette dernière était déjà assise et ne pouvait pas la voir. Et elle était à côté de certains membres des 100. La brune soupira.
Elle n’eut pas besoin de réfléchir longtemps, sachant que seule Théo l’aiderait à passer cette soirée le plus joyeusement possible. Alors, elle marcha vers elle, ignorant certains regards qui se posaient sur sa personne. Elle prit la chaise à côté de la métisse pour s’asseoir, et traça rapidement un cercle sur son genoux. c’était un signe que Lyla avait finit par utiliser machinalement, pour annoncer son arrivée à son amie discrètement. Il y avait tellement de monde qu’il était impossible de vraiment communiquer sans hurler. Et Madi n’avait pas eu envie de se faire remarquer.
Ça ne l’empêchait pas de faire également ce signe lorsqu’elle n’avait pas envie de parler. Ce qui faisait souvent rire la métisse.

Elle fit un signe de tête aux autres membres de leur table, gardant une expression neutre sur son visage. Puis, son regard se posa sur son assiette, tandis qu’elle eu la soudaine envie de jouer avec son verre. Espérant qu’on s’adresse le moins possible à elle.

“Dinner is to a day what dessert is to dinner.”Depuis mon arrivée dans ce bunker je n’avais pas beaucoup parler. J’observais les alentours sans trop rien dire. Comme nous tous je me pose diverses questions. Comment vont les autres ? Vont-ils nous rejoindre ? Comment ça se passe pour eux dehors ? On avait retrouver certains membre de l’autre navette et j’avais une boule au ventre depuis mon réveil de ce matin, depuis que je l’avais vu. Jackson… Il était là, en vie, bien en chair, je m’étais pincée pour savoir si je ne rêvais pas et effectivement il était bien en face de moi.

J’étais soulagée mais nerveuse. Qu’allais-je lui dire après l’avoir laisser tomber sans aucune explication ? M’en voulait-il ? Allait-il me pardonner ? Pleins de questions dont j’aurai la réponse seulement en allant vers lui… Un regard vers lui et mon coeur s’emballait de nouveau comme lorsque je passais mon temps à discuter avec cet homme en prison. Un regard vers lui et je prenais peur à aller le voir pour lui parler. Je ne savais pas ce qu’il pensait, nos regards s’étaient croisés mais je n’arrivais pas à le déchiffrer. Il était énigmatique.

J’étais ainsi restée dans mon coin, faisant de multiple scénario dans ma tête, essayant de trouver quoi dire sans jamais aller vers lui. Puis j’entendais parler d’un repas, d’une petite fête pour rencontrer les habitants du bunker. Parfait j’allais peut-être réussir à parler à Jackson durant ce repas. J’espérais y arriver.

Pour cette fête il fallait être un minimum sur son 31. On nous prêtait ainsi des vêtements, propre, changeant de nos vêtements de quarantaine mais surtout de nos vêtements d’aventuriers, déchirés à certains endroit mais aussi sale. Une robe rouge, simple, courte et . Je n’en avais pas porté une depuis un moment et comme dit Clarke ça fait bizarre de porter de telles tenues. Toutefois je n’étais pas mécontente, j’aimais être élégante. « Oui ça fait un peu bizarre... » Répondis-je à la blonde avant de partir dans la salle commune une fois tout le monde prêt. J’observais l’endroit, les gens qui y étaient, saluant ces résidents qui parfois venait nous voir. J’étais assez gênée, aussi, je filait à la table qui était dressée pour nous. Je regardais les autres délinquants s’installer, se mettre à côté de ceux qu’ils voulaient, mais je regardais surtout où lui allais, où l’ancien garde phoénicien s’installait, restant non loin derrière lui. Une fois qu’il fut installer je me posais en face de lui, le coeur battant à tout rompre, les mains un peu moite. Je triturais mes doigts à cause du stress. Cela me rappelait notre première rencontre, un regard avant d’être assis l’un en face de l’autre… Sauf qu’ici je fuyais encore son regard, répondant alors à Clarke qui était non loin de moi « Je crois qu’on est des invités d’honneurs oui, ils font les choses en grande pompe ! ». Puis je continuais à fuir le regard du garde, mon regard se posant sur une jeune fille aveugle qui demandait si elle pouvait s’asseoir avec nous. « Non ça ne nous dérange pas. » Disais-je à cette jeune fille qui s’appelait apparemment Théo. « Enchantée Théo, moi c’est Victoire. » Lui répondis-je. Puis cette petite fut rejointe par une autre, qui ne se présentait pas, peut-être était-elle timide ? Je ne savais guère. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

“DINNER IS TO A DAY WHAT DESSERT IS TO DINNER.”Depuis la toute première fois où mes pas ont refoulé cette terre et où j'y ai rencontré les premiers humains, les premiers natifs, jamais je n'aurais pu penser possible qu'un tel groupe de personnes habite encore aujourd'hui dans un bunker est soit en plus de ça civilisé. Jusqu'ici, je pensais que la primitivité régnée en mot d'ordre mais apparemment je m'étais bien trompé. En y réfléchissant bien, c'est incroyable que ce genre de civilité existe encore. Il faut dire que jusque-là, les choses avaient été bien différentes de ce que je pensais au début. En même temps, c'était déjà incroyable de tomber sur des humains après tout ce temps mais tomber sur des gens ayant autant de valeur et de générosité, c'était au-dessus de tout ce que je pouvais imaginer. Malgré ça, je ne pouvais m'empêcher de rester méfiant vis-à-vis de cet altruisme. Ça doit sûrement être quelque chose de normal après tout. Depuis notre arrivée sur Terre, il ne nous est arrivé que des merdes. C'est évident que la confiance ne s'accorde plus aussi facilement qu'avant mais je suis persuadé au fond de moi que ces personnes n'ont rien à se reprocher, ou du moins je cherche à me persuader de cette belle alternative.

Il n'empêche que depuis mon arrivée, j'ai été amené à apercevoir … et ce à plusieurs reprises … Victoire. Ouais … Disons que les choses ne semblent plus être comme avant. Sur l'arche, le courant passé plutôt bien. Je me sentais bien avec elle. Et c'était aussi censé être son cas. Je dis censé car elle m'a d'une certaine manière … rejetée sans m'en dire la raison. Je n'ai jamais réellement su pourquoi mais je suppose que c'est à cause de ma réputation qui me précède. Un chien du conseil, un garde de l'arche ou encore un phœnicien plus qu'aisé. Je ne lui en veux pas vraiment car au bout du compte, ce n'est pas la seule à me traiter de la sorte. À la longue, je m'y suis habitué, à ses regards méprisants. Alors je me contente d'éviter au maximum d'attirer son attention sur moi en détournant mon regard du sien, peut-être est-ce une forme de lâcheté de fuir ainsi quelqu'un mais dans ce cas précis, je ne ferais peut-être que la gêner et la mettre dans une situation délicate.

Ce groupe du mont Weather avait organisé un grand repas afin de fêter notre arrivée dans leur bunker. Apparemment, il fallait être plus que bien vêtue pour ne pas être mal vue. Forts heureusement, ceux-ci ne manquèrent pas de nous prêter des vêtements et malgré mes un mètre quatre vingt-treize, il ne manquait pas de vêtement classe. J'avais opté pour un style de vêtement que je n'avais jamais eu réellement l'occasion d'essayer. Un costard cravate dans une tonalité de couleur assez sombre avec comme seul nuance du blanc, faisant office de chemise. En enfilant ce costume, j'étais assez étonné du résultat. Depuis longtemps je m'étais vue avec des vêtements sales et déchirés. J'avais trempé dans la boue et la sueur et à présent je me retrouvais dans un habit frôlant le luxe … et ce n'était pas pour me déplaire.

Une fois entrée dans la salle, je m’aperçus très vite que celle-ci était assez grande pour contenir un grand nombre de personnes. Autant dire qu'il ne devrait pas manquer de place. L'ambiance posée était plus qu'accueillante. Des éclats de rires berçaient et résonnaient dans toute la pièce. Les gens souriaient et se raconter les derniers ragots en date, c'était une soirée qui s'annonçait bien différente de tout ce que l'on avait vécu jusque-là. M'approchant d'une table vers le fond avant de m'y installer, je me rends très vite compte que Victoire se trouve juste en face de moi, à seulement quelques mètres de ma position. Elle se trouve là, le regard fuyant à mon égard. Qu'étais-je censé faire. S'était-elle mise en face de moi pour essayer de me parler, de renouer contact ou bien était-ce autre chose.

Avant même que je ne puisse dire quelque chose, la jeune phœnicienne se retourna vers Clarke pour continuer la conversation. Laissant échapper une légère expression de chien abattu, je rebaisse aussitôt le regard vers mon assiette. C'est alors qu'une jeune fille vient s’asseoir à la table. Bon, en soi ça n'a rien d'étonnant mais ce qui me tiqua c'était sa façon de bouger et cette canne qu'elle possédait. Elle semblait être … aveugle. Pauvre fille. Je n'imagine même pas le calvaire que ça doit être … Le fait que Victoire se soit installée juste en face de moi ne me mettait pas vraiment à l'aise, surtout qu'elle semblait éperdument fuir mon regard. J'avais besoin de respirer, je ne pensais pas qu'être en face d'elle me mettrait dans un tel état. C'est alors que le pire arriva. C'est alors que l'impensable arriva. Me levant de ma chaise dans le but de prendre mes distances, je percute sans le vouloir un serveur passant par là. La bouteille de champagne qui était jusque-là fièrement posée sur le plateau en argent tombe de sa base et vient se briser sur la table à manger. Et comme si ça n'était pas assez … la moitié du contenu de la boisson se déversa sur la seule personne qui était en face de moi … la seule à qui je n'aurais jamais voulu qu'une telle chose arrive … Victoire. Mon regard se décomposa en voyant la scène. Non mais vraiment. Plus maladroit que moi, tu meurs.

« Excuse-moi, c'est de ma faute … Je suis désolé. Euh … je vais arranger ça … »[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Dinner is to a day what dessert is to dinner Depuis qu'elle était arrivée ici, dans ce grand bunker, Harper s'était sentit perdue. Voir que d'autres personnes autre que les natifs avaient survécus à la vague nucléaire l'avait un peu destabilisée. Ils les avaient kidnappé et enfermé ici certes, mais du premier regard ces hommes des montagnes avaient l'air plutôt sympathiques. Enfin, en connaissant la blonde qui était assez naïve pour croire ça. Néanmoins même si elle avait finit par se dire que ces gens ne leur voulait aucun mal, elle restait toujours aussi isolée dans son coin. Elle ne parlait pas tellement et restait discrète, préférant ne pas se faire voir de trop. Ce qui était un peu inhabituel de sa part. Elle ne savait pas à quoi s'attendre alors elle préférait rester sur ses gardes et observer ce qui l'entourait. Elle avait rarement quitté sa chambre pour s'aventurer en dehors, dans les grands couloirs et autres pièces du Mont Weather comme ils l'appelaient. Harper avait prit aussi l'habitude de rester proche de ses compagnons et en particulier Clarke et Monty. Au moins avec ces derniers, elles ne se sentaient pas si mal que ça. Peut-être même qu'elle s'était bien plus rapprochée de Monty. Elle se sentait bien avec lui et en sécurité, et c'était bien la première fois qu'elle ressentait ça pour un garçon. Enfin.

Allongée sur son lit en hauteur, ce dernier étant superposé, la blonde soupira un peu. Bien récemment elle avait apprit que d'autres des cents de l'autre groupe étaient aussi arrivés ici. Elle ne les avait pas encore tous vu, restant prostrée dans le grand dortoir qu'elle partageait avec d'autres de ses compagnons. D'autres avaient décidé de sortir pour rejoindre la fête qui se déroulait dans la grande salle. Fête qui avait commencé depuis un moment déjà mais qu'Harper était l'une des dernières à ne pas s'être présentée. Bien plus tôt elle avait vu Victoire et Clarke sur leur 31 pour aller à cette fête. Tandis qu'elle restait toujours là à fixer le plafond. Mais bon. Il fallait bien qu'elle finisse par bouger ses fesses tout de même. Ne rien faire n'allait rien changer, et là.. Elle était en train de s'ennuyer. Alors elle finit par se relever et descendre de son lit, avant d'aller choisir une tenue plus convenable à se mettre. Et elle finira par opter pour une belle robe bleue, mettant en valeur ses yeux.

Elle se dirigea ensuite vers la grande salle où se tient la fête, et déjà de nombreuses personnes s'y trouvaient. Elle jeta un œil aux alentours, tout en avançant. Et rapidement elle va finir par apercevoir plusieurs têtes qu'elle connaissait. Et une de ces têtes va la faire se stopper un moment. Elle cligna des yeux. Non elle ne rêvait pas. Jackson se trouvait ici, en train de se diriger vers une table où plusieurs personnes s'y trouvaient déjà dont Clarke et Victoire. Enfin.. Harper pressa le pas tout en s'approchant de celui avec qui elle avait tissé un lien fort quand elle était en prison. Elle le considérait comme son grand-frère de cœur et elle s'était souvent fait du soucis pour lui. Alors avant qu'il ne s'installa sur une chaise, la blonde l'interpella.

- Jackson !

Elle n'hésita pas une seconde pour venir se loger dans ses bras, ne lui laissant pas comprendre quoi que ce soit dès le début. Elle le serra un peu, et voilà que les retrouvailles étaient enfin arrivées. Cependant elle va finir par le relâcher pour ne pas attirer non plus tous les regards hein. Puis elle le regarda doucement en souriant, soupirant de soulagement.

- Enfin on se retrouve. J'ai bien cru que je n'allais plus te revoir.

Elle finira par le laisser s'asseoir par la suite, et elle se posera à ses côtés avant de regarder les autres gens qui étaient déjà installés tout en les saluant de la tête. Et son regard se posera sur deux jeunes filles, l'une en face d'elle semblant être aveugle. Harper avait remarqué sa canne un peu avant ça. Mais pourtant cette jeune fille du nom de Théo semblait joyeuse d'être ici. Alors la blonde esquissa un sourire avant de se présenter par la suite.

- Enchantée aussi de faire votre connaissance, moi c'est Harper. Elle tourna ensuite la tête vers l'autre jeune fille qui avait l'air plus timide. Puis elle ajouta d'un ton amusé et doux pour essayer de la mettre à l'aise. Ne reste pas dans ton coin, on ne mord pas. Comment tu t'appelles ?

C'était ça. Harper était beaucoup plus décontractée maintenant qu'elle était entourée de personnes qu'elle aimait et avec qui elle se sentait bien. Et dans sa nature, elle était tout aussi curieuse d'en apprendre plus sur ce peuple des montagnes. A commencer par faire connaissance avec Théo et son amie qui étaient installées à leur table. Mais d'un coup elle aura un petit mouvement de sursaut en voyant que Jackson avait malencontreusement bousculer un serveur en se relevant. Et le champagne qui avait coulé de la bouteille cassée alla directement salir la belle robe de Victoire. Harper grimaça un peu en voyant le résultat, se redressant doucement.

- Ça va aller Victoire.. ? [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

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"Dinner is to a day what dessert is to dinner."

Rencontre entre les MM et les 100.

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Elle allait être en retard…

Elle ne pensait qu’à une chose, se dépêcher pour aller au dîner de rencontre avec ces mystérieux délinquants. Elle y avait penser depuis un bon moment, ça y est elle faisait partie intégrante de la ligue Ogma et cette rencontre avec ces délinquants allait être bénéfique pour eux, ils allaient pouvoir en savoir plus vraiment sur l’extérieur. Et puis elle était intriguée… Pourquoi traitait-on les natifs de manière inhumaine tandis que ces personnes venus de l’espace était traité comme des invités d’honneur ? Elle trouvait ça louche.

Mais pour le moment elle ne pensait qu’à une chose, arriver dans la salle commune. Ce qu’elle finit par faire mais dans une tenue des plus… étonnante. En licorne. Oui, oui, vraiment… Elle avait fini sa journée de travail avec des enfants, et quand elle fait la lecture aux plus petits elle aime bien se déguiser. Malheureusement, elle n’avait pas eu le temps de se changer. Alors que tout le monde était en costard/cravate ou portait une magnifique robe, elle, elle se retrouvait avec un déguisement de licorne violette, ce qui contrastait avec ses cheveux roux. Elle portait un léger maquillage ayant au moins eu le temps de parfaire celui-ci avec un coup de rouge à lèvre rosé et un peu de mascara mais ça s'arrêtait là. Elle était essoufflée et un peu rouge d’avoir couru pour se dépêcher d’arriver à temps, et beaucoup de personnes la regardait. Mais à vrai dire elle s’en fichait. Elle prit un verre de champagne buvant un peu pour se rafraîchir avant de se diriger vers la seule table où elle ne connaissait que deux personnes : Théo et Lyla. Elle s’approcha de cette dernière en regardant ces fameuse personnes venus de l’espace. « Bonjour à vous ! Puis-je me joindre à vous ? » Disait-elle en souriant. Oh il ne fallait pas croire elle était toujours un peu chamboulée par ces dernières semaines où elle avait découvert de nombreuses choses… Mais elle allait mieux et ses sourires étaient plus vrai maintenant. « Oh et excusez-moi pour ma tenue, je travaillais avec une classe de tout petit avant de venir et je n’ai pas eu le temps de me changer, j’espère que cela ne vous dérange pas trop. » Riait-elle. Elle préférait en rire plutôt que de montrer qu’elle était gênée d’arriver de manière un peu ridicule ? Puis elle vit alors une de ces personnes faire une bonne gaffe… Tâchée la robe d’une de ses camarades. « Si tu veux tu as les toilettes en sortant à ta gauche ! » Disait-elle vers Victoire, en espérant qu’elle puisse se débarrassée de cette tâche, avant de s’asseoir puisqu’on lui avait répondu qu’il n’y avait pas de problèmes. « J’en oubliais mes manières… Moi c’est Sara, enchantée de vous connaître ! »

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DINNER IS TO A DAY WHAT DESSERT IS TO DINNERDepuis la venue des délinquants dans notre bunker, je n'avais de cesse de me questionner sur la véritable intention des hauts dirigeants à la tête du Mont Weather. Pourquoi est-ce qu'autant d'hospitalités leur étaient offertes alors qu'en parallèle des natifs recevaient des traitements inhumains. Quand on y pense, toute cette mascarade n'est qu'un mur pour cacher des idées bien plus sombre et terrifiante. Il était sûrement en train de se tramer quelque chose de terrible et cette rencontre autour d'un bon repas n'était sûrement pas établie pour casser la croûte en riant et en faisant connaissance avec son prochain. Étrange.

Néanmoins, j'ai tout de même décidé de participer à cette soirée pour quelques raisons qui me sont propres. Déjà, cela me permet de me rendre compte de la situation mais surtout, la véritable raison pour laquelle j'ai décidé d'enfiler un costume et de me rendre à ce dîner, c'était pour garder un œil sur Sara. Surtout qu'elle a le talent de se faire remarquer. C'est d'ailleurs un talent qui lui est propre.

Pour l'occasion, je m'étais mis dans mon 31. Une chemise blanche fraîchement lavé, des chaussures cirées, un costard cravate noir et un trench coat beige par-dessus. Autant dire que je n'avais pas résigné sur ma présentation. Vint finalement l'heure de se rendre dans la salle commune où se déroulait actuellement la soirée. Les sourires et les éclats de rires ne manquèrent pas à mon arrivée. Certaines personnalités m'étaient familières, des gens du bunker qui m'arrivaient de côtoyer de temps à autre mais la plupart appartenaient à des délinquants qui m'étaient jusqu'ici totalement inconnus. Passant rapidement le passage où je serre des mains et fait la bise à des collègues et des amis, mon regard parcourt scrupuleusement les tables afin de déceler la position de ma sœur. Et finalement, la peur de voir Sara attirait une nouvelle fois l'attention en faisant quelque chose sortant de l'ordinaire pris tout son sens lorsque mon regard se déposa sur elle. Une tenue de licorne. Violette en plus. Autant dire que ses cheveux étaient plus que mis en valeur. Enfin, je suppose qu'au moins le confort ne doit pas manquer dans sa tenue. M'approchant de la table, je me dirige vers Harper dans le but de lui demander si je peux m'installer à ses côtés.

« Excusez-moi, est-ce que je peux m'asseoir ici ? » Je ne souhaite sûrement pas déranger car après tout, mis à part Théo, Lyla et Sara, je ne connaissais personne d'autre à cette table. Affirmant positivement à ma demande, je m'installe aussitôt à la table, juste à côté de la jolie blonde en prenant soin d'enlever mon trench coat. « Je me présente. Killian. Je suis le frère de cette ... licorne maquillée ... mauve sur patte et qui se prénomme Sara. » Dis-je avec un sourire rieur en regardant ma sœur.[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

“Dinner is to a day what dessert is to dinner.”Harper… Elle me sauvait la vie elle ne se rendait pas compte. Je voulais parler à Jackson mais je n’y arrivais pas alors je fuyais, comme une lâche, dès que j’en avais l’opportunité. Aussi, Harper qui vient le prendre dans ses bras, me sauvais la vie. Même si j’avoue que j’aurai bien voulu être à sa place…

Mais je n’y arrivais pas. Non je n’arrivais pas à lui parler, dès que je croisais son regard je repensais à mon père, à ma mère qui me disais que si mon père était mort c’était à cause du père adoptif de Jackson. Lorsque je croisais ce beau regard vert je ne pouvais m’empêcher de voir mon père envoyer à la dérive et d’avoir les larmes aux yeux. Je les observais du coin de l’oeil se retrouver, mon coeur se serrant en les voyant. J’avais envie de le prendre dans mes bras moi aussi, de sentir son odeur, m’imprégner de celle-ci, ressentir de nouveau mon coeur soulagé, mon coeur s’accélérant lorsqu’on était en contact l’un et l’autre. Je n’avais pas ressentie ça depuis que j’avais pris mes distances avec lui. J’avais envie de retrouver cette proximité, me sentir légère, ne plus penser à nos problèmes, ne plus penser au faite qu’on était sur Terre, livré à nous-même, maintenant enfermé sous terre dans un bunker avec des inconnus. J’étais contente de retrouver de la civilisation, de la technologie et à manger mais en même temps je trouvais tout ça très étrange, comme dans un rêve. Il y a peu j’étais dans le froid, livré à moi-même avec les personnes de mon groupe, et aujourd’hui me voici ici, dans une robe rouge, face à Jackson en costard, Harper en robe bleue tout comme Clarke qui portait aussi une robe bleue. C’était… étrange.

Robe qui ne tardait pas à être tâchée. L’ancien garde de l’arche avait fait une gaffe. Exprès ? Je ne savais pas vraiment… Peut-être voulait-il me reparler ? Ou bien c’était seulement de la maladresse. Toujours est-il que je me mis à me lever, regardant l’étendue des dégâts. La jolie robe rouge était tâchée de champagne… J’étais trempée de champagne, les regards se tournant vers nous. Je piquais un fard d’être au centre de l’attention. Je ne savais pas quoi dire sur le coup à part un « Tu aurais pu faire attention ! Mais bon c’est pas grave je vais me débrouiller, laisse... ». Je n’avais pas pris un ton bien énervé, j’avais seulement soupirer avant de me tourner vers Harper. « Oui, je vais aller aux toilettes… » Toilettes qu’une jolie licorne rousse m’indiquait, je la remerciait d’un mouvement de tête avant de me diriger vers ces dîtes toilettes, essayant de ne pas croiser les regards des habitants de ce bunker qui ne regardaient que moi. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

“DINNER IS TO A DAY WHAT DESSERT IS TO DINNER.”Ce ton de voix. Jamais je ne pourrais l'oublier. Mes pas avance vers la table où je compte m'installer le temps de la soirée mais quelque chose me sort de cette idée. Cette même voix qui annonce un intérêt de m'interpeller en citant mon prénom. Jackson. Aussitôt, mes jambes se stoppent. Mes sourcils se froncent légèrement en entendant cette petite voix féminine. Étonné, je tourne légèrement les talons pour me rendre compte de la situation. Et même si je n'avais absolument aucune idée de la personne à qui pouvait bien appartenir cette douce voix, quelque chose au fond de moi me mettait la puce à l'oreille. Mon regard se tourne petit à petit vers celle qui était venue me retenir et c'est à ce moment-là qu'elle m'est apparue. Harper. Elle était là. En face de moi. Dans une magnifique et soigneuse robe bleue, un grand sourire sur ses lèvres et sans me laisser le temps de réagir, elle me saute dans les bras, me serrant fortement contre-elle. Je n'y croyais pas. Je n'y croyais plus. Moi qui n'avait cessé de me préoccuper d'elle. Elle qui était comme une sœur pour moi. Elle qui avait toujours été-là pour moi quand ça n'allait pas. Et à présent … elle est dans mes bras, en vie et souriante. Que pouvais-je demander de plus. « Harper ! » Lançais-je en la serrant dans mes bras, soulagé de la savoir en vie. Elle finit tout de même par briser son étreinte sur moi pour éviter d'attirer l'attention sur nous. Mon regard se porte à nouveau sur le sien, un large sourire s'étant dessiné sur mes lèvres. « Tu vas bien ? Enfin, je veux dire que tu n'a pas été blessé dehors ? » Ouais, je ne savais plus vraiment amorcer une conversation, en même temps j'étais comme elle, je ne pensais plus jamais avoir la chance de la revoir. « Je suis soulagé de te savoir en vie. » Dis-je avec un léger soupire de soulagement.

Ensuite … vint la venue d'une jeune licorne et de son frère ténébreux à table. Décidément, cette soirée qui au départ s'annoncer ennuyante à souhait s'avère finalement être plein de rebondissement. Et puis vint la catastrophe. Faisant l'erreur de me lever au mauvais moment et au mauvais endroit, je bouscule sans le vouloir un serveur qui amène à l'impensable, faire tomber irrémédiablement la bouteille qui était posée sur le plateau, sur la table à manger. Et comme-ci ce n'était pas assez, il fallait que la seule victime concernée par ma maladresse soit … Victoire. Et après on dit que le destin fait bien les choses. Brusquement, le visage de Victoire se teint d'un rouge en observant tous ses regards portés sur elle et il ne fallut attendre qu'une petite seconde pour se rendre compte de la réaction de la jeune phœnicienne. Bien joué Jackson. Quand tu auras une rencontre importante, n'oublie pas de lui verser du champagne dessus, au moins tu n'auras pas à refaire cette gaffe … Attrapant rapidement une poignée de serviette un peu plus loin sur la table, je me presse ensuite pour rattraper Victoire qui se dirigeait vers les toilettes en essayant de se faire toute petite pour ne pas attirer l'attention. Un vrai petit chaperon rouge. Sans la cape. Et avec des joues rouges. De petites joues rouges. J'arrive hâtivement à son niveau avant de poser une main sur son épaule pour lui éviter de passer pour le phénomène de service que l'on se sert pour se fendre la poire. Ouais, ça sert de mesure un mètre quatre vingt-treize, ça a le mérite de dissuader les gens de rire bêtement. Arrivant à la porte menant aux toilettes, je me retourne vers-elle.

« Excuse-moi pour l'embarras. Je ne voulais pas te mettre autant mal à l'aise … Je … je t'ai pris des serviettes, si tu veux je peux aller te chercher une autre robe … » Lui dis-je en lui tendant quelques essuie-main, gêné d'avoir mis autant de pression sur ses épaules et embarrassé d'avoir gâché sa soirée.[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

“Dinner is to a day what dessert is to dinner.”Il m’a rattraper, vraiment ? J’étais à la fois contente et encore une fois embarrassée. S’il me rattrapais il allait m’accompagner, j’allais devoir lui parler, et je n’avais pas prévu ce scénario dans ma tête pour des retrouvailles. Tout se passait de travers, c’était bel et bien raté pour mes scénarios…

Je sentais sa main passer sur mon épaule et j’en oubliais presque de respirer à ce contact. Oui et bien ça faisait longtemps qu’on avait pas été aussi proche alors bon, voilà… Je fus tout de même contente et reconnaissante qu’il vienne m’aider et me cache avec ses un mètre quatre vingt-treize et sa carrure de costaud tandis que moi j’étais frêle et je faisais que un mètre cinquante sept. Donc oui, il me cachait bien et ça c’était vraiment pratique. Mes joues chauffaient un peu moins, je devais moins rougir j’imagine, et surtout j’espérais…

Une fois devant la porte il s’excusait de nouveau, je pris les essuies-mains qu’il me tendais, épongeant ma robe avec, d’abord silencieuse, je ne savais pas trop quoi lui dire. Avoir une autre robe serait pratique mais je me disais que s’il partait je n’aurais pas d’autres occasions de lui parler… « Hm… ça arrive t’y peut rien… » Disais-je en soupirant un peu, restant à éponger ma robe. « Je veux bien une autre robe oui… Je vais t’accompagner. » Oui, c’était bien si je l’accompagnais, au moins je pourrais lui parler. Alors je commençais à me mettre en route avec lui à mes côtés, triturant cette pauvre serviette qui n’avait rien fait. Raaah je savais pas comment lui parler. Mais je me lançais, après une grande inspiration. « Tu sais… ? Je voulais te parler de… Enfin tu vois… ? Quand j’ai commencer à prendre mes distances avec toi. Je te dois une explication. » J’évitais son regard, regardant où je marchais tandis que je m’étais lancer, je ne pouvais plus faire machine arrière maintenant. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

“DINNER IS TO A DAY WHAT DESSERT IS TO DINNER.”Si Victoire est dans cet état, c'était de ma faute. Même si ce n'était pas voulu au départ, ma maladresse a au bout du compte rendu les choses bien plus gênant pour elle, qui se retrouvait à présent couverte de champagne. Même si depuis notre histoire sur l'arche, je n'osais plus vraiment lui parler, la distance qu'elle avait mise avec moi m'ayant bien fait comprendre qu'elle ne voulait pas de moi auprès d'elle, je ne pouvais pas rester assis à table comme-ci de rien n'était.

Comme tout le monde de sensé l'aurait fait, je tente de m'excuser une nouvelle fois même si je sais que ça ne ramènera pas sa robe. Proposant alors à Victoire mon aide pour aller chercher une nouvelle robe toute propre, celle-ci accepte ma proposition mais ajoute par-dessus qu'elle compte m'accompagner. Peut-être avait-elle peur que je lui prenne un pyjama de licorne à la place d'une jolie robe ou alors était-ce le fait qu'elle aurait dû attendre dans les toilettes le temps que je lui en rapporte une sec. Et puis de toute façon, cette petite escapade me permettrait au moins de parcourir un peu plus les couloirs du bunker afin de me familiariser avec ce nouveau lieu.

Nous étions à présent bien loin de la salle où étaient réunis les délinquants et les gens du bunker. Et alors que la marche s'avérait jusqu'ici silencieuse, Victoire décida de briser le silence en abordant le sujet qui avait été synonyme de notre distance. Oui, depuis ce jour, j'attendais des explications. Je ne comprenais pas l'objet de notre éloignement. Je ne comprenais pas pourquoi elle avait décidé de mettre des barrières entre nous sans m'en donner la moindre raison. Je lui en voulais au fond de moi … je lui en voulais car elle avait été une des rares personnes avec qui j'avais accepté de renouer des liens, à qui j'avais décidé d'accorder ma confiance. En entendant ces mots, mes jambes se stoppèrent. Ma gorge se noua. Ma mâchoire se serra. Mon regard se baissa. « Victoire. » Au début, je ne voulais pas aborder le sujet. Je ne voulais pas car je m'efforçais d'oublier. Depuis nos retrouvailles, je m'efforçais de l'éviter. Je fuyais son regard. Mais à présent qu'elle avait lancé la discussion et que mon cœur saignait, je voulais savoir. « Pourquoi … Pourquoi, tu m'as infligé ça. Tu étais l'une des seules personnes à qui j'avais eu le courage de donner ma confiance. J'avais besoin de toi. Tu étais ... tu étais un pilier pour moi. Et … et quand tu m'as rejeté. Quand tu m'as repoussé, c'était comme si je voyais le monde autour de moi s'écroulait. Je me suis demandé pendant longtemps si j'avais fais quelque chose de mal. Et je ne comprenais pas. Alors je t'en prie. Dis-moi. Je veux savoir pourquoi tu t'es éloigné de moi. »[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

“Dinner is to a day what dessert is to dinner.”Je l’écoutais, sans dire un seul mot. J’attendais qu’il ait terminé et puis je me sentais tellement fautive que je ne pouvais rien dire. Je me sentais triste, triste de l’entendre me parler ainsi, rien qu’à l’entendre prononcer mon prénom ainsi mon coeur se serrait. Et, lorsque j’essayais de prendre la parole ma voix était étouffée. Pourquoi… Pourquoi lui ais-je infligé ça ? Je sais pourquoi mais au fond le pauvre, j’aurai du m’y prendre autrement. Mais comment m’y prendre autrement quand en le regardant dans les yeux je ne voyais plus l’homme que j’aimais mais mon père, mon père partant à la dérive, les yeux de mon père se fermant, acceptant sa mort. Non je n’avais pas pu faire autrement que de l’ignorer et devenir froide malgré qu’au fond je voulais, oui je voulais lui dire que je l’aimais.

Malgré tout je voulais me défendre. Je le voyais fuir mon regard… S’en était assez, j’en avais marre de fuir et je ne pouvais plus fuir de toute manière. Alors je m’arrêtais, face à lui, pris son visage entre mes mains et le forçais à me faire face, à me regarder. Je replongeais dans ses beaux yeux verts, ses yeux vert qui me faisaient chavirer à chaque fois, ses yeux verts que je connaissais si bien aujourd’hui. « Je sais que je ne suis pas pardonnable mais cessons de nous fuir un instant… Pour moi non plus ce ne fut pas facile tu sais ? Tu étais mon pilier et tu l’es toujours, alors arrivée sur Terre sans toi fut compliqué, heureusement que j’ai eu Harper. Mais oui, je sais, ce n’est pas pardonnable, je n’aurais pas du te rejeter mais je n’arrivais pas à te regarder dans les yeux, je… Je n’y arrivais plus. Ma mère m’a avouer quelque chose. Tu te souviens de l’histoire de la mort de mon père ? Et bien j’ai appris que c’était la faute de ton père adoptif. Alors je sais bien que ce n’est pas toi mais, quand je te regardais je repensais à mon père, je revoyais ma mère m’avouer ça, le regard de ma mère qui ne t’approuvais pas alors oui, je n’arrivais plus à te regarder ni à te parler, alors je t’ai ignorer car je n’arrivais pas à t’avouer tout ça. Mais les récents événements m’ont fait prendre conscience de ma bêtise et j’espère que malgré tout tu me pardonneras car je suis fatiguée de te fuir. Oui j’ai mis du temps à t’en parler mais je ne savais pas comment le faire et j’avais penser à pleins de scénarios dans ma tête pour tout te dire, et, ça à été contrecarrer par ta maladresse… Mais au final tant mieux que tu ais renversé ce champagne sur ma robe ça m'a permis de te parler.»

Je le lâchais alors, mais je gardais mes yeux ancrés dans les siens, j’espérais qu’il me comprendrait et qu’il me pardonnerait. Je lui avais répondu avec un ton peu assuré mais j’avais enfin tout dit, et je m’en sentais soulagé. Mes jambes avaient qu’une envie s’est me lâcher mais je restais debout quand même, triturant de nouveaux mes doigts, nerveuse d’avoir sa réponse. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

“DINNER IS TO A DAY WHAT DESSERT IS TO DINNER.”Lorsque j'ai exposé mes ressenties à Victoire sur ce qui s'était passé sur l'arche, je savais très bien qu'entendre ce genre de chose n'allait certainement pas la rendre heureuse, bien au contraire. Je savais que mes propos allait heurter son cœur comme il avait heurté le mien. Je le savais. Et j'avais pourtant essayé de lui éviter. Mais à présent qu'elle oser aborder le sujet avec moi, je ne pouvais plus me contenir. J'avais besoin que ça sorte. Depuis ce jour, je me sentais responsable de cet éloignement. Je me sentais responsable de quelque chose alors que je n'avais pas la moindre idée de ce que ça pouvait être. Je me sentais coupable d'une chose dont j'ignorais la réelle nature. Et ça a été le cas pendant un temps. Et si je n'ai pas abandonné après ça. Si je n'ai pas simplement lâché prise c'est simplement car Harper était là pour moi. C'était la seule personne sur qui je pouvais compter. Sans elle, je ne serais sûrement pas là en train de parler à Victoire. Non, sûrement pas. Mais malgré ça … malgré cette rancœur que je ressentais envers-elle … je n'osais pas porter mon regard sur le sien. Ma voix n'était même pas élevée. Elle était juste lasse. Elle était juste brisée.

Je pensais qu'encore une fois, elle allait fuir. Qu'elle allait me fuir. Mais je ne m'attendais certainement pas à sentir ses petites mains soyeuses se poser sur mon visage, m'obligeant à déposer mon regard dans le sien. À ce moment-là, tout autour de moi sembler s'être arrêté. Il y avait seulement elle et moi. Et c'est alors qu'elle a commencé à parler. Elle refusait de fuir. Pourtant, elle n'avait pas arrêté de me fuir. J'étais son pilier et pourtant elle n'a pas hésité une seule seconde à le détruire. Et puis … Elle m'avoua qu'elle n'arrivait même pas à me regarder dans les yeux. J'avais envie de la détester. J'avais envie de la repousser. Mais pourtant, je ne faisais rien. Je ne faisais rien car je pouvais lire de la souffrance dans son regard. Depuis le début de nos retrouvailles, je n'avais cessé de la fuir. Et à présent que j'étais en face d'elle, mes yeux verts plongés dans les siens, je pouvais lire de la tristesse, je pouvais voir la trace que laisse le regret en elle. Mais ce qui chamboula tout ce en quoi je pensais était la suite. Son père … L'homme qu'elle admirait tant et qui est mort, envoyé à la dérive, était mort à cause de mon père adoptif … à cause de Ross. J'étais bouleversé. J'étais détruit. Si elle m'avait repoussé. Ce n'était pas parce que j'avais fait quelque chose de mal. Non, si elle m'avait rejeté, c'était à cause de lui. C'était parce qu'elle voyait le souvenir de son père à travers mon regard. Je lui en avais voulu pour une chose qui était compréhensible. Ce n'était pas elle la fautive de l'histoire. Depuis le début, c'était Ross. Mon regard n'était plus le même. Il n'était plus rempli de rancœur. Non. Il était empli de regret. D'empathie. Je m'en voulais même si c'est vrai qu'elle aurait dû m'en parler plus tôt. Je m'en voulais d'être le fils d'un tel abruti. Mais tout ce que je dirais ne ramènerait pas son père. Alors, tout ce que je pouvais faire, c'était m'approcher d'elle avant de l'enlacer avec mes bras. Tout ce que je pouvais faire, c'était de la serrer dans mes bras car je comprenais mieux que quiconque sa douleur. Elle en voulait à un homme qui se disait être mon père pour avoir tué le sien. J'en voulais à un homme qui se disait être mon père pour avoir tué Clara.

« Tu sais … » Ma voix n'était plus la même. Elle n'était plus lasse. Elle n'était plus brisée. Elle était à la fois triste et soulagée. Soulagé de savoir enfin la vérité. Triste de savoir que Ross est responsable de la mort du père de Victoire. Elle était mélancolique. « … Quand je t'ai parlé de mon ancienne petite amie sur l'arche, Clara. Je ne t'ai pas tout dit. Je t'ai caché la chose qui a complètement détruit ma vie. Si ce jour-là Clara est … morte, envoyé à la dérive … c'était à cause de mon père. Je sais que ça ne te ramènera pas ton père mais … je suis désolé … vraiment désolé pour ce qui est arrivé à ton père. Ross n'a jamais été mon père. Mon véritable père était mort bien avant. Ross n'était … qu'un monstre. Si j'avais pu prendre la place de ton père … je l'aurais fait. Si j'avais pu t'éviter de terminer en prison … je l'aurais fait. Je l'aurais fait car Ross était … ce qui faisait office de père et … et je te pardonne Victoire. Cet homme à détruit ma vie comme il a détruit la tienne et pour ça … je ne lui pardonnerai jamais. Et j'espère qu'un jour … ton injustice … notre injustice … seront réparées et que … » Relevant délicatement son regard vers le mien à l'aide de ma main. « … ce que tu verras plus tard en moi … sera différent de ce que tu vois en Ross car … je ne suis pas lui et cet homme … n'est plus mon père depuis très longtemps. »[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

“Dinner is to a day what dessert is to dinner.”J’avais vu dans son regard qu’il changeait au fur et à mesure. J’étudiais son regard en plantant mes yeux marrons dans ses iris vertes. Au début je voyais de l’incompréhension mêlée à de la colère. De la colère que je devinais pour moi. Il avait eu envie de répondre à mon début de phrase. Pourquoi dire qu’il était mon pilier alors que je l’avais cassé ? Pourquoi dire que je ne voulais plus fuir alors qu’au final c’est moi surtout qui avait fui. Oui ça prêtait à rire, à rire amèrement, mais c’était vrai, je ne voulais plus fuir et il a été et est toujours mon pilier.

Puis j’ai vu qu’il finissait par me comprendre, j’ai lu sa tristesse venir peu à peu dans ses yeux avant de revenir à la colère. Mais je sentais, oui, je sentais que sa colère ne m’était pas destinée. Je sentais son regard empathique sur moi. Il me comprenait… Et je fus sûr qu’il me comprenait en l’écoutant, tandis que je sentais ses bras m’enlacer, que je m’abandonnait dans ses bras, me laissant alors aller, mes yeux commençant à piquer un peu. Non je ne pleurais pas encore, mais ça n’aurait pas tarder. Sa petite-amie, Clara, oui je me souviens bien d’elle, de leur histoire qu’il m’avait raconter. Mais je ne savais pas que Ross était fautif, qu’il avait détruit la vie de cette jeune femme mais aussi la vie de son propre fils. Fils adoptif, certes, mais son fils quand même… Puis il vint relever mon visage avec sa main, me forçant à le regarder. Mes yeux se perdaient dans les siens avant de divaguer sur ses lèvres. Je l’entendais et je l’écoutais mais j’entendais aussi mon coeur s’accélérer, mes joues se réchauffer, mes mains devenir moite. Ses lèvres fines, un peu abîmée mais qui pourtant avait l’air si douce… Bref, Victoire, ce n’est pas le moment, reprend toi… Oui, reprend toi… « Je… Je suis désolée pour Clara. » Je n’avais pas d’autres mots, alors je vint seulement le serrer un peu plus contre moi. Combien de temps restais-je ainsi ? Je ne savais pas… Mais je le lâchais en entendant des gens passer dans le couloir, essuyant mes yeux qui avaient menacer de pleurer. « Ahem… on est devant le dortoir, je me change et on retourne dans la salle ! » Disais-je avant d’y aller, me changeant pour une autre robe, chocolat cette fois-ci. De la même longueur que la précédente mais avec un décolleté un peu plus prononcé, même beaucoup plus puisque la précédente robe m’arrivait juste en haut de la poitrine, là ça dévoilait un peu plus. Puis je rejoignit Jackson, souriant, le coeur léger, léger d’avoir enfin pu s’exprimer. « Et voilà ! » [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

07/03/2017

Sujet de groupe : au Mont Weather (100 Groupes 1 et 2, Montagnards)

Dinner is to a day what dessert is to dinner

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Clairement, je partage le point de vue de Victoire, à qui je réponds d'un simple haussement d'épaules, ayant un peu de mal à comprendre où ces hommes du bunker veulent en venir. Ils ont visiblement envie que personne ne loupe notre présence. Chose qui est quand même assez.. Bizarre. Et un peu déstabilisant aussi, d'être là, à « fêter » quelque chose -l'arrivée au bunker d'autres des nôtres-, alors qu'ils sont encore bien trop nombreux à être dehors. Donc, potentiellement en danger. Non, je ne m'imagine pas vraiment que ceux qu'on l'est tout autant, ici bas, bien que cet élan d'hospitalité soit venu si vite. Alors qu'on prend doucement place, les uns après les autres, maintenant rejoint par Jackson, une demoiselle vient à notre rencontre. Son visage m'est familier. Du moins, je l'ai déjà croisé au détour d'un couloir, même si on n'a jamais vraiment échangé. J'avoue que le fait qu'elle souhaite se rapprocher de nous me fait doucement sourire. Elle se présente. Théo. Un prénom de plus à mémoriser. Être ainsi, dans un environnement totalement étranger amène forcément de devoir se fondre dans la masse des résidents des lieux. Et pour ça, encore faut-il réussir à ne pas gaffer. Quand Victoire la salut, l'invitant ainsi réellement à notre table, je ne peux pas m'empêcher d'ajouter un « Salut, Theo. Je suis Clarke. » avec ce sourire qui m'est habituel. Je m'arrête là. De toute façon, je n'aime pas trop mettre en avant mon nom de famille, d'autant plus qu'il doit être bien inconnu au bunker. Ou peut-être y a-t-il des Griffin, mais moins la cible de certaines personnes un peu trop envieuses et jalouses ? Une expression qui se veut accueillante et qui reste, d'ailleurs, lorsqu'une autre jeune résidente nous rejoint à son tour. Et cette brune-là, j'ai déjà eu la chance d'échanger avec elle. Elle reste silencieuse et fascinée par son verre. Ce qui me vaut d'avoir un sourire un peu plus étiré. Je n'hésite pas, du coup, à ajouter un « Lyla ! Contente de te revoir ! » à cette brune silencieuse, lui tendant une sorte de perche pour l'inciter à briser la glace en prenant la parole.

Tout était assez joyeux. Même ma chère blonde Harper semble ravie de retrouver certaines têtes. Je ne peux pas m'empêcher de les regarder, du coin de l’œil, avec un petit sourire un poil tendu. Non, je n'ose pas imaginer qu'un autre parmi les nôtres ne finisse par faire son entrée dans la salle avec un petit effet de surprise. Non ! Roulant des yeux tout en me donnant une claque mentale, je me dis que je déraille juste un peu. L'effet des bulles, sans doute. J'espère. D'ailleurs, il me faut une gorgée de plus pour noyer cette étrange pensée. Mais.. Une licorne ? Me voilà à papillonner des yeux deux fois de suite face à cette nouvelle arrivée, qui m'amuse pas mal je dois le reconnaître. Il faudrait peut-être que j'arrête de boire. Jetant un regard à notre tablée ayant encore quelques places vacantes aux alentours, je finis par hausser les épaules à sa question. « Il y a encore de la place, donc oui. Bien entendu. » que je lui réponds, simplement, avant d'entendre l'explication quant à sa tenue. Le simple fait de l'entendre bosser avec des enfants m'arrache une mine à peine attendrie. Comment dire que face à une personne comme cette Sara, les enfants ne doivent clairement pas s'ennuyer ? « Pas de soucis ! Je n'avais jamais.. rencontrée de licorne. » Des mots que j'estime ridicule à peine ils sont sortis d'entre mes lèvres. Bravo, Clarke. Et voilà que, visiblement, son frère arrive à son tour. Cela me fait toujours un peu.. bizarre (ouais, une fois encore) de savoir qu'ici, c'est monnaie courante d'avoir une vraie fratrie. Je les envie presque. Là aussi, on l'invite à s'attabler avec nous, sans soucis. Sara et Killian. Encore deux prénoms à ajouter à la longue liste de ceux à retenir. Courage, Clarke ! Face à ces deux, je me présente alors aussi, en même temps que d'autres autour de moi. C'est convivial, et tant mieux !

Je disais donc que l'ambiance est assez détendue et joyeuse, du moins jusqu'au moment de ce petit incident, avec Victoire qui se retrouve baptisée au champagne. Harper, plus proche de moi de Victoire, est la première debout à lui proposer son aide. Je me contente de prendre une gorgée de plus, alors que les deux finissent par s'éclipser, jetant un regard vers ma chère blonde. Pas le temps de trop s'attarder, les premiers plats nous arrivent déjà. Ils ont l'air vraiment énormes.. « J'espère que vous avez faim, vu tout ce qui arrive.. » que je ne peux pas m'empêcher de souligner, tout en culpabilisant aussi, d'être face à un tel festin sans même être sûre que tous ceux qui sont encore là-haut sont encore en vie. Tranquillement, la salle entière se met à bouger vers ces plats au centre de ces longues tables. Chacun servant joyeusement -ou au moins en apparence- son voisin.

AVENGEDINCHAINS

06/07/2017

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Dinner is to a day what dessert is to dinner

1er repas, avec les "prisonniers" des 2 groupes de 100 et les Montagnards.

Je suis un peu sonné, aujourd’hui. Les jours passés ont été éprouvants : une longue balade de Polis à ici, une rencontre qui fut percutante, pour finir par une mise en quarantaine bien trop médicalisée à mon goût, même si je peux comprendre les raisons de nos hôtes, à faire une telle chose. Et ajoutez à cela le fait que j’ai pu parler à mon père et à Bryan récemment, et vous comprendrez pourquoi je suis claqué. C’est Finn qui me presse, pour aller manger. Et je suis partagé, entre l’idée de découvrir plus de Montagnards que les rares que j’ai pu croiser, entre mon envie de voir qui – de l’autre camp – est ici, et mon désir de simplement me reposer. Avoir été sur mes gardes, depuis notre arrivée sur Terre, pour finalement se sentir à l’abri, c’est relâcher la pression d’un coup, et sentir la fatigue me tomber d’un coup dessus. Mais c’est la curiosité qui l’emporte, et après avoir revêtu une tenue propre (un jean et une chemise) que j’emboîte le pas à Finn, pour aller retrouver dans la salle à manger. « Waouh ! » m’échappe, en découvrant les lieux, mais surtout la foule. Je ne m’attendais pas à ce qu’ils soient aussi nombreux, même si ça se comprend, au vu des siècles passées ici. Avisant que Finn traîne, je le tire par le bras, pour qu’il vienne avec moi, à la table qui nous a été attribuée (il y a des têtes que je connais, là-bas !). « Non mais… Je suis venu ici exprès pour plus partager mon anniversaire avec toi, et ça a même pas marché ! Je vais demander un remboursement au Conseil pour ce voyage si mal organisé ! », que je plaisante, arrivé au niveau de Clarke. Oui, mon humour est assez particulier, je l’avoue. Mais qu’importe. « Ca fait plaisir de te revoir ! », que j’ajoute, prenant la blonde dans mes bras, vraiment heureux de la retrouver ici.

Tout en m’asseyant, je lance un : « Salut ! » à tout le monde, adressant un petit sourire aux visages familiers, même si ce ne sont pas des gens dont j’ai pu être proches. D’ailleurs, un constat me vient à l’esprit, que je m’empresse de partager à tous : « C’est un rassemblent de Phoeniciens, en fait ? ». Car il vrai que la plupart des personnes présentes – pour l’instant ! – sont de ce secteur ! Bon, là, il manque Jackson et Victoire – que j’ai croisé en venant ici, après que la brune ait fait un passage du côté du dortoir - mais ils sont aussi de Phoenix. L’Arche est assez petit, et même si on ne se connaît pas tous, on connaît au moins les visages des gens de son propre secteur ! Et parlant de visages connus… « Vous auriez pas croiser une certaine Lexa, ou un dénommé Zelda ? ». Même si les personnes attablées ne les connaissent pas, je tente ma chance. Mais il est vrai que je me demande où se trouvent les Grounders qui nous ont accompagné !

code by bat'phanie

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"Dinner is to a day what dessert is to dinner."

Rencontre entre les MM et les 100.

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La rousse avait sourit à tout le monde et pouffait légèrement de rire aux dires de la blonde présente près d’elle. Oui elle imaginait bien que rencontrer une licorne n’était pas chose commune. Mais Sara n’était pas commune… Déjà elle était rousse, ça courrait pas tous les couloirs du Bunker les roux, en plus de ça elle était grande pour une femme, elle n’en a jamais trop souffert même si on l’appelait « l’asperge » mais c’est vrai que ça la rend un peu unique. Le bunker est tellement peu peuplé que forcément elle n’est pas commune. Et en plus de ça, quand tous le monde se ramène bien habillé en robe ou encore en smoking Sara est la seule personne du bunker avec sûrement Isaac à se ramener avec un « accoutrement ». Tenez, par exemple il y a eu cette soirée un jour, où, et bien toutes les filles portaient de jolies robes, les garçons de jolies smoking… Sara et Isaac ? Comment dire… Ils avaient préparer une tenue, oui, mais original. Sara était l’homme, Isaac la femme, oui, oui… Désespérant ces deux clowns du bunker.

Mais toujours est-il que Sara observait un peu tout le monde en commençant à manger. « J’espère aussi que vous avez faim, on a prévu un vrai festin pour vous ! » Disait-elle d’un ton enjoué. Même si ces derniers temps dans sa vie ça n’allait pas trop elle avait mis ça de côté lorsqu’elle était en public, gardant un sourire de façade et un ton enjoué qui restait naturelle car elle était réellement contente de rencontrer des personnes extérieure. Puis la rousse se tournait vers Nathan… « De phoe quoi ? » Curiosité qui pouvait se lire dans ses yeux, elle se demandait bien comment fonctionnait leur peuple et tenait à en savoir plus. Mais par contre elle ne voyait pas de qui il parlait en disant Lexa et Zelda… Pour elle, Zelda c’est un personnage de jeu vidéo connu dans les archives mais elle se doutait qu’il ne parlait pas de ça. Mais elle ne répondit pas, dans le doute, et puis il avait l’air de s’adresser à ses amis. « En tout cas profitez de la nourriture, j’espère que ça vous plaira ! » Et un coup d’oeil vers ces personnes inconnus avec un grand sourire, prête à poser des questions. « Et sinon, comment ça se passe chez vous, enfin je veux dire dans l’espace ? Au niveau politique ? »

Code by Sleepy

07/03/2017

Sujet de groupe : au Mont Weather (100 Groupes 1 et 2, Montagnards)

Dinner is to a day what dessert is to dinner

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]S'il y a bien une personne que je n'avais pas pensé revoir de si tôt, il s'agit bien de mon co-anniversé -petit surnom qu'on se donne, respectivement, Nate et moi, vu qu'on partage la même date d'anniversaire-. Même si mon attention était rivée à son opposée, il ne m'a suffit d'entendre rien que les deux premiers mots de ce dernier pour savoir qu'il était là. Tournant ma tête vers lui, je ne peux pas m'empêcher de me lever d'un bond, face à cette venue imprévue tout en l'accueillant d'un énorme sourire après l'effet de surprise un peu atténué. On n'était pas les amis les plus proches et inséparables, sur l'Arche. Mais, son visage fait partie de ceux qui ont rythmé mon quotidien, avant mon emprisonnement et que j'aimais croiser au détour d'un couloir. Une bonne nouvelle en soit, d'autant plus qu'on ne s'est pas revus depuis mon arrestation. Il est, du coup, en un sens, une sorte de pilier dans ma petite vie déjà bien remplie. Tout ça en plus du fait que je n'étais simplement pas sûre de le revoir, même si je savais qu'il était lui aussi sur Terre. J'ai bien conscience qu'on n'est pas franchement les bienvenues à la surface, ça, ces Natifs nous l'ont bien fait comprendre, à notre petit groupe. N'importe quoi aurait pu lui arriver. Sauf que non. Il est là, face à moi, et je ne me fais pas vraiment prier pour tomber dans ses bras. Un geste loin d'être habituel entre nous, mais qui illustre plutôt bien l'idée que je suis plus que ravie de le revoir. « Désolée pour cette mauvaise nouvelle. » que je lui glisse, la voix pleine d'humour, alors que je profite un peu encore de cette étreinte de retrouvailles. Oui, je sais, je tarde un peu à le relâcher. Mais, dites-vous bien que lui comme moi avons vécu des choses inqualifiables depuis qu'on est sur cette Terre. Et que retrouver une personne de son entourage, sans s'y attendre, est forcément une sacrée surprise ! « Tu n'es pas encore débarrassé de moi. Peut-être l'an prochain, si t'as plus de chance ! » Un petit ajout fait, alors que je me décide à le libérer, enfin. « Plaisir partagé ! » Et ça, disons que ça s'est vu rien qu'avec ces petites retrouvailles.

La fameuse licorne nous demande alors si on a faim. Moi, en tout cas, je dois reconnaître que mon petit ventre commence à me faire comprendre qu'il est littéralement affamé. « On n'a pas le droit de quitter la table tant que les plats ne sont pas vides, du coup ? » que je lance, la tête bien légère d'un coup suite à l'arrivée de Nate. Bien entendu, ce n'est pas une véritable question, elle est bien plus pleine d'humour que de sérieux. Quoique. Vu les plats servis.. La remarque de Nate sur les Phoeniciens en nombre par ici m'arrache un sourire amusé, alors que je reporte mon attention vers Sara. « Les Phoeniciens. Le secteur d'origine de beaucoup d'entre nous, sur l'Arche. » Petite explication pour cette grande licorne pas loin de moi, alors que mes yeux font le tour de mes voisins de table, me confirmant la remarque de Nate. Je pourrai blablater davantage sur les différents secteurs, mais, pas trop envie. Étrangement. Si d'autres veulent compléter l'information, qu'ils se fassent plaisir. Cela devrait faire plaisir à notre voisine colorée qui semble bien curieuse de notre vie là-haut. « C'est vrai qu'on est bien nombreux, là. » C'est même peu de le dire ! La question de Sara me fait perdre un bref instant mon sourire. Baissant la tête, je sais que beaucoup des « miens » ne savent pas que ma mère a été démise de ses fonctions au Conseil. Baissant la tête vers mon assiette, j'attends un peu de voir si quelqu'un prend la parole. Mais, visiblement, ce sera à moi de me lancer en première. « C'est assez compliqué de répondre à cette question sans trop entrer dans les détails. » Bonne première approche, non ? « Disons qu'il y a un Conseil qui siège au sommet du pouvoir, qui aide et est sous la responsabilité de notre Chancelier. C'est lui qui dirige, en fait. » Bien entendu, je ne me vante pas en disant que si j'avais été encore sur l'Arche, j'aurai été amené à prendre la relève de ma mère au sein du Conseil. Non. Je me contente de détourner le regard, tout en me souvenant de ma conversation radio avec ma mère .. Libre à ceux qui le souhaitent de clarifier ma petite réponse, de d'en dire plus sur l'Arche à Sara. Moi, je vais me contenter de commencer à manger ce qui nous est maintenant servi, faisant déborder toutes nos assiettes.

AVENGEDINCHAINS

“DINNER IS TO A DAY WHAT DESSERT IS TO DINNER.”Alors comme ça, c'est lui le responsable de toute cette histoire. C'est à cause de lui que j'ai chuté pour terminer dans les prisons de l'arche. Clara est morte par sa faute. Et à présent, j'apprends que Ross est aussi le fautif et le motif de cette distance entre Victoire et moi car lui aussi avait détruit sa vie en tuant son père. Le regret est bien présent en moi. Je m'en veux d'avoir un connard en guise de père. Et moi qui en voulais à Victoire pour sa façon d'agir avec moi … Finalement je m'étais bien planté... Je me sentais obligé de la prendre dans mes bras. J'avais besoin d'un contact avec elle. Une manière de dire que j'étais désolé. Que je m'en voulais et que je la comprenais. J'ai même avoué la réelle raison pour laquelle je renie tant mon père. Je lui ai dit qu'il était responsable de la mort de Clara. Et elle m'a pris dans les bras. Le temps ne s'écoulait plus. Les gens cessaient de vivre. Tout autour de nous s'était arrêté. Je ne pensais plus à rien. C'était seulement calme. Apaisant. Mais le contact dut se couper lorsque des gens passaient à côtés, j'en avais même presque oublié qu'on se retrouvait dans un bunker sous terre. Victoire comptait se diriger dans le dortoir qui se trouvait à seulement quelques pas afin de changer sa robe. « *tousse* … Oui vas-y, je t'attends là. »

Et ce n'est que quelques instants plus tard que Victoire passe la porte du dortoir, un large sourire sur les lèvres et à ce moment-là, je dois dire que j'ai été assez surpris, dans le bon sens du terme. La robe qu'elle revêtait lui allait suprêmement et divinement bien. Je mentirais si je ne disais pas que son corps n'était pas mis en valeur et que mon regard ne s'est pas perdu pendant des petites poignées de secondes ! « Eh bien … tu es … magnifique. » Dis-je en relevant le regard vers elle, un sourire surpris sur les lèvres. « Hum … On devrait peut-être rejoindre les autres, ils seraient capables de tout manger, y compris notre part. » Dis-je avant de prendre la route en compagnie de Victoire vers la salle où se déroulait actuellement le repas entre les 100 et les hommes de la montagne. Il n'y avait plus cette réticence avec elle. Ce poids sur mes épaules et cette peine sur mon cœur. J'étais libre, plus léger. « Et donc c'était comment, sur Terre ? » J'imaginais bien que ça n'avait pas dû être de tout repos, en même temps on ne peut pas vraiment dire que nos premiers jours à nous sur Terre n'ont pas été faciles, bien au contraire.[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

DINNER IS TO A DAY WHAT DESSERT IS TO DINNERJe dois dire que j'étais un peu perplexe quant à l'utilisation de terme qui m'était totalement inconnue. Leur monde semble être bien différent du nôtre, avec leur histoire de Pheoni-truc, de conseil et de chancelier. Et je dois avouer que je n'y comprends pas grand-chose à tout ça. Leur système me semble surréaliste. Vivre dans l'espace, ce n'est pas quelque chose que j'aurais pu penser possible. Pas pendant si longtemps. Mais pourtant, eux l'avaient fait. Et même encore aujourd'hui, en les voyant juste en face de moi, j'avais encore du mal à y croire. D'ailleurs, que-ce que je donnerais pour observer la Terre de l'espace. La vue doit juste être magnifique de là-haut. Mais bon, l'heure n'est pas à bêtement rêvasser, après tout un long repas nous attend et pas des moindres. Sara semblait être à fond dans les explications de la jeune femme qui lui dévoiler beaucoup de choses sur leur conseil et comment tout ça est gérée, c'était presque amusant de voir ma sœur avec une mine sérieuse et attentive alors même qu'elle se retrouve dans un costume de licorne, rien que ça.

Mais bon, mon attention s'était surtout porté sur les propos du jeune homme qui nous avait rejoints à table. Il parla d'une certaine Lexa et ... Zelda, qui est censé être un personnage de jeu vidéo et donc ne devrait pas normalement exister. Enfin, il y a bien des hommes dans l'espace alors pourquoi pas un personnage de jeu vidéo. Mais bref, passons. Apparemment, cet homme recherchait leur présence. Ce n'était peut-être rien mais mon instinct me disait que quelque chose clochait dans cette histoire. Je ne savais pas vraiment quoi mais mon côté membre de la ligue Ogma me chuchotait qu'il y avait peut-être une piste à creuser dans cette direction. « Vous avez parlé d'une certaine Lexa et Zelda, ce sont aussi des gens de l'espace ? » Fis-je en m'adressant au jeune délinquant qui s'était tout récemment installé à table. Ce n'était peut-être rien, mais je voulais quand même tenter le coup, après tout, ça ne coûtait rien d'essayer. « Quand est-ce que vous les avez vue pour la dernière fois ? »[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

06/07/2017

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Dinner is to a day what dessert is to dinner

1er repas, avec les "prisonniers" des 2 groupes de 100 et les Montagnards.

Avec Clarke, en général, on se parle peu, bien qu’on fréquente plus ou moins les mêmes personnes, mais je suis sincèrement content de la voir indemne ici. L’étreinte partagée en est la preuve. La seule chose habituelle, que l’on retrouve malgré tout, c’est notre manie à se lancer des petites conneries. « Je vais croiser les doigts pour que la chance soit avec moi ! », feignis-je de dire, croisant les doigts en illustrant à cette boutade.

Je ne sais pas vraiment où donner de la tête, il y a un vaste choix sur la table. Et une licorne avec nous. Oui, une licorne, vous avez bien lu. Je ne sais pas ce que les gens font, ici, mais ils ont une drôle de façon de s’habiller ! Cela dit, ça met un peu de couleurs à la tablée, composée d’individus sur leur 31 (plein de Phoeniciens, d’ailleurs, j’ai l’impression d’être sur l’Arche, d’une certaine façon, même s’il manque Bryan !). Et cette licorne pose quelques questions, réagissant sur le terme « Phoeniciens », qu’elle ne connaît pas. Ma co-anniversée se charge de lui expliquer ce que c’est, avant d’enchaîner sur la politique de la Colonie. Je pourrais rajouter des trucs, aussi bien sur les secteurs, que sur la politique : il y a tant de choses à dire, après tout. Mais je n’en fais rien, pas plus que je ne cède à ma curiosité de renvoyer la question à la rousse : comment ça fonctionne, ici, en terme de politique ? Je ne suis arrivé ici que depuis peu, alors je n’en sais rien du tout, je vous le rappelle ! De plus, mon attention est attirée par un homme, qui revient sur ma question concernant Zelda et Lexa, et leurs absences. « Non, ce sont des… nés-Terre… Je pense qu’on peut les appeler comme ça. ». J’aurais pu les désigner sous le terme de « Natifs », mais ce mot pourrait aussi s’appliquer aux résidants du bunker, n’est-ce pas ? « Il y en avait quelques-uns avec nous, mais je n’ai pas retenu leurs noms, à part pour Lexa et Zelda. » Ca n’est pas tout à fait vrai, mais Lexa est celle avec laquelle j’ai – d’une certaine façon – eut le plus à faire, tandis que Zelda, j’ai passé des jours entiers avec lui sans savoir qu’il était en réalité un Grounder ! « Je m’attendais à les voir ici. » Ou au moins, certains d’entre eux, me doutant bien que certains ont dû réussir à s’échapper. Peut-être ont-ils tous réussit à s’enfuir, tout compte fait. Et c’est sans doute pas plus mal : ils pourront retourner à Polis. Ca serait bien, sinon, personne ne pourra faire en sorte que la fragile alliance que nous tentions de nouer, n’est pas un projet abandonné….

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24/11/2018

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Dinner is to a day what dessert is to dinner

1er repas, avec les "prisonniers" des 2 groupes de 100 et les Montagnards.

Un grand sourire étire mes lèvres : l’accueil que j’ai ici n’a rien à voir avec ce que m’ont décrit mes amis, parmi ceux redoutant de se mélanger aux nouveaux venus. L’inconnu fait toujours peur, surtout dans notre cas, où l’on vit en huit-clos, et on se confronte bien peu à des étrangers. Toutefois, un peu de « sang frais », ça fait du bien ! Je lance un sourire en direction de la fameuse Victoire, puis de Clarke, après qu’elles se soient respectivement présenté. Vous savez, l’avantage d’être aveugle, c’est que l’on peut fixer les gens un petit moment, avant qu’ils ne se sentent mal à l’aise. Et ça me permet d’observer – à ma façon – ces représentants du Peuple de l’Espace, essayant de mettre sur chaque couleur que je perçois, une voix. Ils feront parti de mon « paysage » visuel à l’avenir, autant essayer de les reconnaître. Une autre voix s’élève, se présentant finalement à son tour : Harper. « Elle s’appelle Lyla. ». Je me permets de répondre à sa question, me doutant qu’elle doit concerner mon amie, qui est arrivée il y a peu, et m’a notifié sa présence, comme à son accoutumée. D’ailleurs, je me penche un peu vers mon amie, afin de lui souffler : « Ne t’inquiète pas, ils ont de jolies couleurs. » Propos qui doivent paraître étonnants aux Archéens, s’ils les entendent. Mais pour Lyla, le message est clair : on sait comment je « vois » ici. Et une personne qui a une belle couleur est en général quelqu’un de gentil, mais humainement gentil, n’allez pas croire que ça soit du genre « véritable ange », car nul n’est parfait ! Apparemment, Lyla a déjà croisé Clarke, celle-ci l’ayant salué, par son prénom, un peu plus tôt. Cela m’étonne d’ailleurs de mon amie, qui sait se montrer bien timide !

« Salut Sara ! », dis-je, en l’entendant arriver à table. Le fait qu’elle se soit excusée pour sa tenue m’intrigue, je me demande en quoi elle s’est bien déguisée, pour son travail. La réponse ne tarde pas à me parvenir, par l’intermédiaire de… Clarke, me semble-t-il… Et oui, il y a beaucoup de prénoms, de voix et de couleurs à retenir pour moi, alors il est probable que je fasse des erreurs ! Je pouffe de rire, « connaissant » ce déguisement que la Austen a déjà portée, et m’a laissé « découvrir » à ma façon, afin que je puisse me faire une idée de ce que ça donnait. J’entends par la suite 2 Archéens partir, la dénommée Victoire, ainsi que… Je ne sais pas qui, même s j’ai déjà entendu sa voix. Killian nous a rejoint, joli signe que notre peuple a envie de découvrir celui de l’Espace. Et la valse, à notre table, continue : un autre Archéen arrive, visiblement bien content de retrouver Clarke. Leurs couleurs se rapprochent un moment, ils partagent très certainement une étreinte. Puis le nouvel arrivant s’installe, prenant la parole et engendrant quelques interrogations de la part de Sara, curieuse d’en apprendre plus sur la vie là-haut. La conversation s’oriente ensuite vers Lexa et Zelda, deux personnes que le nouveau venu recherche. Killian cherche à en apprendre plus, et on apprend ainsi qu’il s’agit d’individus de la surface. « Vous pouvez vous estimer heureux qu’ils n’aient pas cherchés à vous poignarder, quand vous étiez avec eux ! », m’étonné-je, ne cherchant pas à camoufler mon dégoût, dès qu’il est question des Autres… Souhaitant orienter le sujet de conversation sur autre chose, je demande : « Est-ce que l’un de vous pourrait me tendre la carafe d’eau ? Et les lasagnes ? S’il-vous-plaît ? ». Je ne suis pas à ma table habituelle, et ce repas n’est en rien habituel, alors je ne me risque même pas à chercher à trouver moi-même le pichet d’eau. Et pour les lasagnes, je les ai reconnu à l’odeur. Oui, être aveugle, c’est tout un métier, il faut se concentrer sur tous ses autres sens pour « voir » !

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Dinner is to a day what dessert is to dinner Harper esquissa un sourire à Ryuk, cette dernière ayant répondu à sa question à la place de la fameuse Lyla. Elle aimait bien ce prénom d'ailleurs, c'était mignon. Et vu qu'elle avait l'air timide de nature, elle n'essaya pas de la brusquer dès le départ. Harper jeta un œil vers son amie qui lui souffla quelque chose dans l'oreille. Peut-être était-elle la seule à avoir entendu, mais ces mots intriguaient la déliquante. Avoir de jolis couleurs ? Effectivement, elle ne pourra pas savoir ce que ça voulait dire exactement, mais ça devait sûrement avoir un lien entre le fait qu'ils n'étaient pas méchants. En tout cas, c'était ce qu'Harper croyait.

- C'est vrai, on ne mord pas ! Elle se permet de leur faire un petit clin d’œil. Autant faire les connaissances. Et puis, cet endroit m'intrigue un peu il faut dire.

Elle se posait beaucoup de question depuis son arrivée ici, il fallait le dire. Et même elle commençait à s'y faire à cette vie, au fil des jours qui sont passés, elle aimerait bien en savoir plus sur le quotidien des Hommes des montagnes. Elle n'arrivait pas à imaginer que depuis leur naissance, ils n'avaient jamais vu une seule fois le soleil. Harper avait apprit que s'ils s'aventuraient dehors, les radiations pouvaient les tuer. Ça devait être un peu monotone de vivre enfermé dans une montagne, mais.. Pour eux c'était une habitude. Puis en même temps, la blonde et tous les archéens étaient dans le même cas. Sauf que la différence c'était qu'ils étaient dans l'espace, et qu'ils pouvaient survivre aux radiations. Enfin bref. Elle était dans ses pensées, quand elle vit une jeune femme rousse s'approcher. En tenue de licorne. Sur le coup, elle pouffa de rire. Mais elle n'arriva pas à détourner le regard et fixa un peu trop cette femme du nom de Sara. Elle lui fit un petit salue de la main, plutôt amusée de savoir qu'elle avait l'air d'aimer se déguiser. En licorne aussi quoi. Harper aussi aimerait avoir un déguisement de licorne. Elle avait toujours gardé son petit côté de petite fille. Mais de nouveau, elle sortit de ses pensées en voyant un autre homme s'approcher. Il se présenta comme le fère de Sara et demandait à s'asseoir à ses côtés. La blonde hocha vivement la tête tout en se décalant.

- Bien sûr, installe-toi !

Plus ça allait et plus le monde arrivait. D'ailleurs, Nathan n'attendit pas longtemps pour faire son apparition. Elle n'avait jamais eu l'occasion de lui parler depuis leur arrivée ici, elle l'a seulement croiser quelques fois sur l'Arche vu qu'ils étaient dans le même secteur, mais sans plus. Harper le trouvait plutôt sympathique comme gars. Alors elle le salua d'un sourire et d'un petit « Hey ! ». puis son regard dériva derrière Nathan, vers la porte de la salle commune. À partir de là, elle fixa longuement ces portes sans trop faire attention aux discussions autour d'elle. Et sans s'en rendre compte, elle soupira plusieurs fois par moment. Elle attendait Monty, mais ce dernier ne se présentait pas. Il n'avait sans doute pas envie de venir. Elle eut un pincement au cœur à cette pensée. Elle allait devoir passer la soirée sans lui. Certes ses autres amis étaient de bonne compagnie, de même pour les habitants du Mont Weather, mais.. pour Harper, ne pas avoir Monty à ses côtés, ça faisait un vide. Il fallait croire qu'elle était folle amoureuse de lui. Et elle n'avait pas le courage de le lui dire, surtout en ce moment où elle se sentait en même temps étrange. Mais passons.

Son regard était de nouveau attiré vers Ryuk qui demandait gentiment qu'on lui passe le pichet d'eau ainsi que des lasagnes. Harper n'hésita pas une seule seconde, autan être utile au lieu de se morfondre dans son coin. Elle se redressa un peu pour attraper une assiette de lasagnes, la déposant devant la jeune fille.

- Voilà !

Puis juste après, elle lui sert un peu d'eau dans son verre tout en gardant un petit sourire. De son côté, Harper n'avait pas spécialement faim. Mais elle fit un effort en prenant une toute petite part de lasagne, en plus d'un verre d'eau.
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❝ Dinner is to a day what dessert is to dinner ❞
Groupe des 100 - Montagnards

Il n'aura pas fallut longtemps pour que la petite brune se sente mal à l'aise. Malgré ses bonnes intentions, Clarke et Harper ne l'avaient pas beaucoup aidées. Lyla n'avait pas pour habitude de parler avec beaucoup de personnes. Elle était la fille de grandes personnes, donc inapprochable. Sara et Théo faisaient parties de ces rares personnes qui avaient osées passer au dessus de ces préjugés. Pour ne pas dire les seules.
Elle ne pu s’empêcher de tiquer en entendant Théo dire son prénom à sa place. Cependant, aucunes remarque ne purent franchir ses lèvres. Pour la simple et bonne raison que la petite ne voulait pas tenter le diable en leur donnant l’occasion de lancer une conversation. Et puis, même si elle n’en montra rien, les paroles de son amie surent apaiser son coeur. Elle comprenait parfaitement le message qu’elle avait voulu lui faire passer. Les personnes qui les entouraient n’étaient pas mauvaises. Enfin une bonne nouvelle !

La suite s’enchaîna avec l’arrivée de sa seconde amie. La brune eut juste à entendre sa voix pour lever la tête, oubliant l’admiration pour son verre qu’elle avait auparavant. Un sourire apparue alors sur ses lèvres, la petite retenant un rire face à l’accoutrement de la bibliothécaire. Bien sur, elle ne fit aucun commentaire. Cela n’aurait pas été correcte de sa part !
L’arrivé de son frère, même si elle ne le connaissait que très peu, permis à la brune de se détendre un peu plus. Ils n’étaient pas les seuls MW présents à leur table. Et bien que cela soi stupide, elle le reconnaissait, elle trouvait que c’était bien plus rassurant pour elle. Surtout que, sans le savoir, certains des membres de son peuples assouvissait sa curiosité en posant des questions aux skaikru à sa place. Sa curiosité était piqué à vif face à toutes ces informations. Et cela se voyait certainement sur son visage. Bien qu’elle ne put s’en apercevoir elle-même.

Suite à la demande que fit son amie, la brune avait bougé par automatisme. Mais la jolie blonde qui avait tenté de lui parlé plus tôt fut plus rapide, posant déjà une assiette devant la métisse. Lyla la regarda faire, faisant alors un petit signe de tête pour la remercier. Ce n’était pas grand-chose, et Théo savait bien parler toute seule. Mais beaucoup de personnes au sein du Mont Weather pouvaient se comporter comme de parfait crétins. Envers Théo à cause de son handicape, envers Lyla à cause de sa famille. Voir que d’autres personnes pouvaient être sympathique naturellement, sans réfléchir … ça faisait du bien, il fallait l’avouer.
Se servant à son tour, la petite osa alors poser les yeux sur la seule skaikru avec qui elle avait vraiment parlé. Clarke. Cette dernière agissait d’une façon plutôt étrange, depuis qu’elle avait donné des explications à Sara. Comme si elle voulait étouffer quelque chose. Sa curiosité fut encore plus attisée, mais elle n’en montra rien. Ses pensées partirent où bon leur semblaient durant quelques secondes, la petite réfléchissant sur ce que leur avait dit Clarke sur leur gouvernement. Un gouvernement pas si différent du leur, quand on y réfléchissait.

- Ce n’est pas si différent …

Son esprit revint au présent, la jeune fille trouvant que sa table devenait étrangement silencieuse. Relevant son regard, elle se rendit alors compte que certaines personnes la regardait. Avait-elle parlé à voix haute ? Gênée, elle se redressa correctement sur sa chaise avant de se racler la gorge. Pourquoi fallait-il toujours que ça tombe sur elle, les moments gênant ?
Finalement, elle décida de prendre une petite inspiration avant d’essayer de s’expliquer. On la voyait déjà comme une introvertie hyper coincée, évitons d’aggraver les choses !

- Je pensais à la politique … Vous avez un « chef » qui est épaulé par un groupe avec plusieurs conseillés … ça ressemble un peu à chez nous. On a un président qui peu compter sur l’aide de plusieurs ministres …