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[11/06/2482] He who laughs has not yet heard the bad news | Bellaron

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Aaron Burton
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[11/06/2482]    He who laughs has not yet heard the bad news    | Bellaron Vide
MessageSujet: [11/06/2482] He who laughs has not yet heard the bad news | Bellaron [11/06/2482]    He who laughs has not yet heard the bad news    | Bellaron EmptyMer 21 Nov - 0:36

Fourchette chrono:





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He who laughs has not yet heard the bad news.Bellaron
Sur Terre déjà depuis quelques jours, ce que j'y ai trouvé -ou retrouvé- me semble à la fois si apaisant, mais aussi si angoissant. Les choses ne se sont pas vraiment passées comme je les avais prévues. Alors, c'est vrai : je ne suis plus sur l'Arche. J'ai même retrouvé mon frère de cœur, il y a quelques jours de ça. C'est bien la seule bonne nouvelle que j'ai, depuis mon arrivée ici-bas, à bien y réfléchir. Ce doux rêve de me sentir à nouveau moi-même, en retrouvant Macy et Bellamy, n'est donc pas complet. Loin de là, même, pour être plus précis. Il manque un rouage dans ma tête qui me permettrait de relâcher la pression une bonne fois pour toute, me permettant enfin de me dire que les choses pourront finalement rapidement aller mieux. Évidement, je redoute aussi le jour où l'Arche fera sa grande entrée sur Terre. Je n'ai pas volé mon billet pour la Terre, malheureusement, pas plus que mon absence ne peut pas passer inaperçue depuis ces quelques jours. Alors ça, et le fait d'avoir atterri -enfin, de s'être crashé serait plus juste- si loin de Macy ne m'aide pas vraiment à aller bien. Et ce, même si Bellamy m'a dit que l'autre partie des chanceux arrivent à s'en sortir à plusieurs dizaines de kilomètres de là. Qu'ils ont réussi à prendre leurs marques et à maintenir ce campement en place. Il n'empêche que je sais très bien que la Terre -ou plutôt ce qui la peuple- n'est pas forcément très accueillante pour des gens comme nous. Et ça, je m'en suis rendu compte dès lors que la Christie m'a littéralement cueilli de cette zone de crash. Elle a changé. Déjà, c'est dingue qu'elle soit ici. Franchement. Je ne m'y attendais tellement pas. Elle n'est plus la même. Cela se voit, cela se sent. Qu'il est déstabilisant de retrouver des personnes, pas aperçues depuis des années, et de les reconnaître sans vraiment les connaître. J'ai peur pour Macy. Très clairement. J'ai juste hâte de pouvoir rallier l'autre partie des nouveaux résidents super chanceux de la Terre, surtout maintenant que certains d'entre eux sont maintenant ici, avec nous. Dont Bellamy. Le revoir, lui, autant le dire clairement : ça a été un soulagement, mais d'une force que personne ne peut imaginer. Si j'avais conscience d'à quel point ses conneries me manquaient, sur l'Arche, et bien : c'était loin de la réalité. J'ai retrouvé mon frère de cœur. Et ça, ça n'a juste pas de prix. Ce que j'ai du faire, là-haut, pour le retrouver, c'est presque comme une simple banale formalité tant c'était inespéré. En lisant sa lettre, jamais je n'aurai cru le revoir. Une lettre codée de nos délires qui m'a même suivi pendant ce voyage clandestin. Je sais qu'il ne m'a pas menti. Que Macy doit bien être en sécurité dans cette autre partie de campement. Mais, j'ai quand même hâte de m'en assurer et de la voir de mes propres yeux. Et non, je ne me doute toujours pas que son ventre a bien pu s'arrondir. Quelle folie de penser à ça, de toute façon.

En tout cas, cela fait deux bonnes heures que Bellamy et moi, on tente de renforcer tout un pan de barricades. Du retard a été pris, avec tout ce qu'il s'est passé dernièrement. Sauf qu'on ne peut plus se permettre de traîner plus que ça. On fait comme on peut pour pouvoir dresser quelque chose d'assez haut, de solide et qui nous permettrait de nous protéger si besoin. Autant le dire de suite, la météo n'est vraiment pas avec nous. Un vent fou nous complique la tâche, déjà assez physique mine de rien. Préparer ces immenses poteaux et panneaux de bois, les enfoncer le plus possible dans la terre pour garantir de la stabilité. Tout ça, c'est déjà suffisamment compliqué comme ça sans cette folie météorologique ! Mais, on n'a pas le choix. Il faut que ça avance. Si on a appris, il y a quelques heures, que les Natifs ont accepté cette trêve -pour combien de temps ?-, ils ne sont pas la seule menace. Il faut qu'on avance dans cette barricade, si ce n'est pas pour nous protéger d'eux pour le moment, c'est pour éviter que des bêtes sauvages ne viennent nous rendre visite de trop près. Car, il y en a. La faune et la flore sont si différentes que ce dont les livres pouvaient nous parler. Trempé des pieds à la tête, à cause de cette pluie ayant accompagné la dernière bourrasque de vent, je finis par me tourner vers mon frère de cœur, tout en m'appuyant contre ce dernier poteau mis en place. « On a déjà bien avancé. » Il faut dire que notre binôme est aussi efficace qu'il ne l'était sur l'Arche. Alors, forcément, ça se ressent sur le rythme qu'on s'impose. On voit les choses de la même façon, lui et moi. Ça aide. Mais là, une petite pause ne nous fera vraiment pas de mal. Surtout que, je l'avoue, une poussée de stress rend ma respiration assez douloureuse. Bien entendu, on a été informé de ces nouvelles venant de ces quelques personnes parmi les nôtres parties en quête d'une trêve avec les Natifs, alors qu'on luttait déjà contre les éléments à l'extérieur. « Plus que quelques pans, et on aura finit pour aujourd'hui. » que j'ajoute, avec un léger sourire tout en tournant ma tête vers le Blake. Sauf que, comme dit : une pause s'impose, là. Baissant la tête, j'ajoute, forçant un peu sur ma voix pour couvrir le bruit du vent dans les arbres pas loin de nous. « J'espère qu'on aura vite des nouvelles des autres.. » Et par là, bien entendu, je parle surtout de Macy. Il paraît qu'elle est un peu malade ces derniers jours. Forcément, ça m'inquiète vu qu'on est sur Terre. Je sais pourtant qu'elle est entre de bonnes mains, et que jamais sa meilleure amie ne la laissera tomber. Après, évidemment, je suis loin d'imaginer ce qu'il s'est passé, là-bas. Si c'était le cas, il est clair que je n'attendrai plus pour rejoindre cette autre moitié de groupe pour être avec la brune. Surtout que Bellamy m'a quand même dit que le temps est encore plus instable et dangereux qu'il ne l'est par ici. Et des nouvelles, je vais en avoir, alors qu'une silhouette se dirige droit vers nous, pressant même le pas. Je ne saurai pas dire si c'est le vent qui l'oblige à marcher avec une telle insistance dans ses appuis ou si les nouvelles ne sont pas forcément.. bonnes. Et dire que je n'ai pas conscience d'à quel point elles peuvent être mauvaises.. Fronçant les sourcils, je me rends compte qu'il y a comme un problème alors que ce préposé aux messages nous rejoint, hors de souffle. « Y'a.. un problème.. avec les autres.. » qu'il dit, le regard presque fuyant et sa respiration devenant plus que saccadée, vu la vitesse avec laquelle il nous a rejoint. Il n'en faut pas vraiment plus pour que mon petit sourire d'alors ne s'évapore en une fraction de seconde. Pinçant les lèvres, je jette un regard vers Bellamy. Ainsi, les nouvelles par radio ne sont pas réjouissantes. Super ! Haussant les sourcils, attendant la suite, je ne peux pas m'empêcher de devenir complètement fou intérieurement. « Ils.. Enfin, apparemment, plusieurs manquent depuis quelques jours. » Serrant les dents, je ne peux pas m'empêcher de lorgner vers la petite cabane radio, un peu plus loin de là, où visiblement, c'est l'effervescence autour. « Comment ça, plusieurs manquent ? » Bon, là, autant dire que mon passé de Garde, sur l'Arche, avec toute la maîtrise de soi qui en découle, est loin. Très loin. « Ils n'ont pas voulu le dire avant, ils espéraient les retrouver seuls. Mais, ils ne sont pas revenus. » Passant une main dans mes cheveux trempés, je ne peux pas m'empêcher de soupirer tout en espérant que Macy soit loin de cette histoire, et que ceux qui manquent pourront être rapidement retrouvés. Qu'ils ne se sont simplement que perdus, qu'ils finiront par retourner au camp. C'était évident qu'une telle nouvelle n'allait pas tarder à nous parvenir, et franchement, je m'en serai bien passé. Quel enfer !


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Tant que c'est pas TROP détaillé, ni accompagné d'illustrations de tout type, ça devrait l'faire, je pense !
[11/06/2482]    He who laughs has not yet heard the bad news    | Bellaron Vide
MessageSujet: Re: [11/06/2482] He who laughs has not yet heard the bad news | Bellaron [11/06/2482]    He who laughs has not yet heard the bad news    | Bellaron EmptyDim 13 Jan - 18:16


   
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]“He who laughs has not yet heard the bad news. Bellaron & Because of you I laugh a little harder, cry a little less and smile a lot more. You will always be the brother of my soul, the friend of my heart. If ever there is a tomorrow when we're not together there is something you must always remember : You are braver than you believe, stronger than you seem, and smarter than you think. But the most important thing is, even if we're apart : I'll always be with you. You're my Nemo. If you get lost in the great, big ocean, I'll find you. You're stupid. You fail. You're weird. You're not perfect. But that's okay. I'm like that, too. We laugh at the randomest things. You know my ugliest side. Even though we disagree sometimes, we never fight. When I'm sad, you were always there to make sure I'm okay. Thanks for being there for me.

Ca fait plusieurs jours que j’suis enfin auprès d’ma sœur. Et autant dire que j’en dors enfin mieux, à défaut d’vraiment bien, d’être d’nouveau vers Octavia ! Bon, en contrepartie, j’me fais toujours du souci, mais cette fois, pour ceux qui sont restés dans l’autre camp, dans l’froid. Quand la communication a pu enfin s’faire, j’ai pas tardé à rejoindre ceux qui suggéraient qu’ils commencent à venir ici. Ou du moins, à s’préparer pour cela. Faut du temps, déjà, pour empaqueter les diverses affaires importantes et nécessaires à notre survie, avant d’venir ici. Puis l’trajet demandera du temps, à cause de tout c’qu’il faudra ramener… Tout ça pour dire qu’on s’doute bien qu’ils vont pas être ici dès demain, et qu’même ici, faut s’préparer au rassemblement, afin qu’tout l’monde ait un endroit où dormir. Bref, faut agrandir le camp, et voir aussi comment on va s’organiser, pour savoir qui va aller vers les autres pour leur montrer le chemin, et quand, mais aussi...… tant d’autres choses… Y’a du taf ! Autant dire qu’on n’chôme pas. Et à mon plus grand daim, l’Arche a réussit à rentrer en contact avec le camp. Bien entendu, j’garde une partie d’mon attention concentrée sur ces communications radios, afin d’savoir quand la Colonie projette d’venir nous emmerder sur Terre. Heureusement, grâce à Aaron (ouais, j’l’ai pas dit, mais lui aussi, il est sur Terre, depuis quelques jours), j’sais qu’Jaha n’est pas mort. J’avais tout fait pour qu’ça tourne ainsi, mais on n’est jamais à l’abri d’un problème quelconque, aussi aies-je été soulagé d’l’apprendre. Ceci dit, cela ne change en rien ma certitude qu’il est préférable pour moi d’plus être dans les parages, une fois qu’l’Arche sera là. Va falloir que j’parle à Octavia, afin d’la convaincre d’partir avec moi. J’ai pas vraiment l’intention d’l’y forcer, au risque d’vous étonner : j’ai bien vu qu’elle avait commencé à s’intégrer avec les autres, et j’veux pas la séparer d’ses nouveaux amis, elle qu’a toujours voulu s’en faire et vivre parmi les autres. Va falloir que j’lui parle sérieusement, afin d’bien lui faire comprendre que si elle m’suit (ou si elle m’suit pas !), ça sera un choix définitif, qu’y’aura pas d’retour en arrière possible, qu’il m’sera à jamais interdit d’me retrouver face à un Archéen, sous peine d’finir condamné à mort pour trahison. Afin qu’elle choisisse en son âme et conscience. Et cette conversation, j’m’apprête aussi à l’avoir avec Aaron, mais, pour l’une comme pour l’autre d’ces discussions, j’veux m’laisser quelques jours, afin d’m’y préparer. Aussi pour voir si ça vaut la peine d’leur en parler ou pas, car j’me dis parfois qu’il serait préférable que j’disparaisse d’leur vie sans faire de bruit : Octavia est enfin parmi les autres, tandis qu’Aaron va pas tarder à retrouver sa nana. J’suis pas sûr d’avoir le droit d’impacter aussi intensément qu’ça leurs vies, alors qu’elles sont en passe d’enfin se stabiliser, pour l’un comme pour l’autre, même si rien n’est très sûr, sur Terre… Les mettre face à un choix : encore bousculer leurs vies et m’suivre, ou s’faire à leurs nouvelles conditions en sachant qu’on s’reverra jamais, j’trouve ça limite. Tellement limite qu’parfois, j’me dis que j’ferais mieux d’garder ça pour moi… C’est aussi pour ça, que j’veux bien réfléchir. J’ai pas eu l’temps d’le faire avant, pour Octavia, tout simplement parce qu’ j’ignorais dans quel état elle allait, et qu’j’étais bien loin d’m’imaginer qu’la Colonie risquait d’nous rejoindre aussi vite. J’ai encore moins eu l’temps d’préparer quoi qu’ce soit pour Aaron, n’pouvant pas deviner qu’ce cinglé allait s’rendre sur Terre d’la sorte. Il va clairement falloir que j’réfléchisse à tout cela, afin d’savoir quoi dire, et comment présenter tout ça, ou si j’garde ça pour moi. Aaron étant au courant de c’que j’ai fait pour accéder à la navette, il doit bien s’douter que j’compte pas faire d’vieux os dans les parages, à partir du moment où l’Arche est ici ! Et ça, ça m’incite à jouer franc jeu, car il m’connaît trop pour n’pas voir que j’cache quelque chose… Octavia, par contre, elle risque d’être surprise et d’pas comprendre grand-chose… Mais par-dessus tout, son regard sur moi risque d’changer, et j’avoue qu’c’est en partie à cause de ça qu’j’retarde ces éventuelles conversations, pour l’moment. Après tout c’que j’ai fais pour O, j’suis loin d’être prêt à prendre le risque d’la perdre ! Alors j’me réfugie sous des prétextes divers et variés : trop d’boulot physique à faire qui m’fatiguent et m’laissent pas vraiment en forme pour planifier d’telles conversations, trop d’pensées en tout genre pour parvenir à mettre de l’ordre dans mes idées, trop d’choses à faire tout simplement.

Si dans l’camp qu’j’ai quitté, on s’les gelait, ici, on s’tape des voisins qui sont plutôt casse-couilles… Et c’est d’ailleurs ça qui contribue au fait que j’vais pas forcément traîner encore des jours, avant d’parler à Aaron et à Octavia, ou du moins, avant d’trancher pour savoir si j’le fais ou pas. Et dans l’même temps, c’est aussi un truc qui m’retient ici : j’tiens à assurer un camp un minimum sûr à ma frangine, si jamais elle préfère rester ici ! Et c’est bien pour cela que j’suis en train d’renforcer une partie des barricades, avec Aaron. L’travail parfait pour moi : assez physique pour être fatigué à l’issu d’la journée, loin d’demander d’avoir une réflexion d’folie, tout en étant à même d’faire taire mon cerveau, mais en restant malgré tout vraiment utile pour tous. Et ça m’permet d’passer d’nouveau du temps avec Aaron, c’qu’est loin d’être négligeable. On parle un peu, tout en bossant. Comme on l’faisait au sein d’la Colonie, en somme. Tout en restant efficaces : la classe, on l’a, ou on l’a pas, et avec Aaron, on l’a ! « On a déjà bien avancé. », déclare soudainement le Burton. J’me contente d’hocher sommairement la tête, profitant d’un court moment de pause afin d’me passer une main dans les cheveux, virant ainsi les mèches collées contre mon front (maudite pluie). J’déteste être trempé comme ça, j’ai l’impression d’être comme un chien mouillé. Bon, OK, comme j’m’imagine qu’pourrait être un clébard mouillé, vu qu’ma connaissance d’ces dernières est inexistante… Au moins, ça, c’était bien, sur l’Arche : y’avait pas d’pluie ! Bon, en contre-parti, l’eau était tellement une denrée rare, qu’suivant notre secteur natal, l’accès à cette si précieuse denrée, était des plus limitée. Bref, tout ça pour dire qu’j’aime pas être mouillé comme ça, c’est franchement un truc qu’était bien, sur l’Arche, cette absence de météo. Avoir les vêtements collés à vous, presque comme une 2nde peau, c’est franchement pas ma came ! Bon, cela dit, en réalité, j’me plains pas tant qu’ça, dans le sens où, de 1, c’est pas dans mon caractère d’me plaindre, et de 2, bah, j’suis en vie, contrairement à certains gosses qu’étaient du voyage, alors, en un sens, j’m’estime assez heureux ! En plus, j’suis d’nouveau auprès d’Octavia et d’Aaron, alors ouais, j’vais pas m’plaindre hein ! « Plus que quelques pans, et on aura finit pour aujourd'hui. » J’réprime un soupir en entendant ces mots, proférés par celui qu’est plus qu’un frère à mes yeux. J’sais qu’Aaron a raison, qu’il nous faut nous reposer pour continuer au mieux demain, à la 1ère heure. J’sais qu’poursuivre, vu l’temps qu’il fait, ça n’serait pas productif, on bosserait plus mal que bien. Sans oublier qu’il faut du bois d’prêt, pour ériger ces barrières, et là aussi, vu l’temps, l’chantier est arrêté depuis un moment. Et même si on a encore du stock, bah, si on continue et pas eux, on sera à court… Pourtant, ça n’chôme pas, mais avec le temps, que voulez-vous ? « Mouais… », c’est tout c’que j’marmonne en réponse. Aaron m’connaît assez pour s’douter qu’ça m’emmerde d’arrêter aussi tôt, surtout quand il est plus qu’nécessaire que l’camp soit entièrement barricadé. Mais il sait aussi que j’suis suffisamment raisonnable et désireux du travail bien fait, pour n’pas m’amuser à forcer à c’qu’on continue. Alors après ma brève réponse, j’continue à bosser. Afin d’terminer au plus tôt. D’aller dans un endroit un peu plus sec et chaud. M’concentrant plus qu’en temps normal (mauvaise météo….), j’mets quelques secondes avant d’remarquer qu’quelque chose détourne Aaron d’son boulot. J’finis à mon tour par observer en direction du type qui s’efforce d’braver les éléments, pour venir nous rejoindre. Et j’peux pas m’empêcher d’me demander pourquoi il vient par ici, vu  l’temps. Ca doit être important, clairement, et franchement pas quelque chose de sympa (ouais, j’suis pessimiste, c’est comme ça, mais faut dire qu’vu c’qu’on a connu sur Terre depuis qu’on est arrivé, y’a d’quoi !). J’arrête totalement d’bosser quand l’autre arrive enfin vers nous, le souffle coupé, pour finalement laisser échapper : « Y'a.. un problème.. avec les autres.. » Mes sourcils s’froncent, car là, ça veut tout et rien, son truc. Les autres, c’est qui ? Les maudits Grounders ont-ils encore fait chier ? Les quelques chasseurs qui sont parti c’matin du camp sont blessés ? Ou ça part en live, sur l’Arche ? Du coin d’l’œil, j’vois Aaron, pas loin d’se décomposer, face à l’état de stress dans lequel est l’autre. « Ils.. Enfin, apparemment, plusieurs manquent depuis quelques jours. » OK, là, c’p’têtre moi, qui m’décompose… Car ça n’peut clairement pas être au sujet des chasseurs/explorateurs d’ce camp, et encore moins d’un groupe de l’Arche. Une seule solution reste donc : le camp qui fut l’mien, y’a quelques jours encore… « Quoi ? », m’échappe, alors même qu’Aaron demande également des précisions, d’manière un peu plus constructives que moi, parvenant ainsi à un beau : «  Comment ça, plusieurs manquent ? » A l’instar d’mon pote, mon regard glisse vers la cabane où les échanges radio s’font, et la tension qui s’était invité à moi y’a peu, s’accroît d’un coup en voyant l’agitation par là-bas. OK, ça promet un sacré chantier. «  Ils n'ont pas voulu le dire avant, ils espéraient les retrouver seuls. Mais, ils ne sont pas revenus. » Mes yeux s’écarquillent, sous la connerie que j’viens d’entendre. « P’tain mais y sont cons…. », que j’grogne, m’sentant un poil énervé par autant d’non-intelligence. S’ils voulaient faire en sorte qu’on n’puisse pas retrouver les disparus, ils n’auraient pas pu agir d’manière plus efficace ! Retrouver les traces sera une entreprise plus compliquée, et vu qu’des jours s’sont écoulés, les disparus ont soit pu finir mortellement blessés dans un coin, soit faire une sale rencontre avec un enfoiré d’psychopathe de Grounder… « T’as pas plus d’infos ? ». OK, là, on peut clairement comprendre, au ton d’ma voix, qu’j’suis un poil excédé. Mais j’en veux pas au pauvre messager, j’suis pas comme ça, bien qu’il serait facile d’se méprendre. J’en veux aux crétins qu’ont rien dit. J’en veux aussi aux disparus, car pour être dans une telle situation, ils ont forcément merdé. J’veux dire : j’connais l’autre camp et ses environs, et eux aussi. On a fini par savoir où on pouvait aller et où valait mieux n’pas aller. On a été aidé par Eliza, pour cela, d’ailleurs. Donc, ils ont forcément fait une belle connerie, s’aventurant là où fallait pas, voire s’montrant trop sûrs d’eux, à cause d’une routine bien plus rassurante qu’le quotidien dans c’camp moins enneigé. « Ils n'ont pas voulu le dire avant, ils espéraient les retrouver seuls. Mais, ils ne sont pas revenus. » Mes poings s’crispent, sous la franche connerie que j’entends ici. Ouais, c’est pas l’messager l’fautif, c’est pas à lui qu’j’en veux, mais aux autres débiles qu’ont fermés leur gueule… « Qui manque ? Et depuis quand ? », que j’demande, bien décidé à obtenir enfin une réponse. N’pouvant m’empêcher d’m’inquiéter pour les autres. Et bien entendu, plus pour certains, j’le cache pas, pour la simple et bonne raison que j’les connais depuis plus longtemps, ou qu’j’ai appris à les connaître. Comme Charlotte, par exemple. Ouais, là, en cet instant précis, j’me dis que j’m’en voudrais toujours, si jamais il lui arrive quoi qu’ce soit, alors qu’elle avait tout fait pour m’convaincre d’la laisser venir ici, quand on préparait notre départ. Sérieux, j’lui ai promis qu’tout s’passerait bien… Mon inquiétude englobe aussi Macy, de laquelle j’ai jamais été très proche sur l’Arche, mais qu’j’ai pu découvrir sous un jour nouveau depuis qu’on est sur Terre. Puis bon, c’est la nana d’Aaron, alors forcément, j’ai toujours veillé d’mon mieux sur elle, et là aussi, comme avec Charlotte, j’me sens responsable d’elle. D’autant plus qu’j’ai juste promis à Aaron, dans la dernière lettre qu’j’lui ai écrite, d’prendre soin d’sa petite amie. Si jamais il est arrivé quoi qu’ce soit à la brune, Aaron sera plus qu’en droit d’m’en vouloir, non ? Et étonnamment, j’m’inquiète aussi pour la Griffin. Ouais, j’sais, surprenant, vu qu’on s’est souvent pris la tête, tout en connaissant des moments plus difficiles à qualifier…

Sans lancer un regard vers l’messager, j’me dirige là où j’pourrais avoir plus d’infos, invitant d’un signe de tête, Aaron à m’suivre. Avancer alors qu’on s’prend une belle bourrasque de vent dans la gueule, vous savez qu’c’est pas facile ? Ca grouille de monde, autour d’la tente radio, et on entend quelques murmures d’conversation, à peine à quelques mètres. Malheureusement, c’est pas assez distinct pour grapiller des infos utiles. Et alors que j’m’efforce de fendre la foule pour être au plus prêt d’la radio, j’entends une voix m’interpeller. « T’arriveras pas à t’approcher, ça sert à rien ! », m’fait savoir Mara, lorsque j’me retourne pour lui faire face. « T’as des infos ? » J’ai pas d’temps à perdre, et j’lui fais savoir ainsi. Aaron m’rejoint enfin, et l’infirmière poursuit donc. Elle révèle ainsi qu’les quelques délinquants (de ce camp), qui sont parti pour Polis, ont aussi disparu, et sont à présents avec les disparus d’l’autre camp. « Ils sont au Mont Weather. », précise la Casper. Et sans encore savoir qui est vraiment là-bas, j’éprouve un semblant d’soulagement, plus encore quand j’apprends qu’on s’occupe d’eux, là-bas, qu’le bunker est encore habité. « Y’a qui ? ». J’réoriente la conversation vers l’sujet central, l’Arcadianne expliquant que c’est un Archéen qui a balancé tout ça, au cours d’une conversation. La blonde se râcle la gorge, avant d’me faire savoir que : « T’inquiète pas, Charlotte en fait pas partie. ». La jeune femme se doutant visiblement qu’j’m’inquiétais pour l’ado, qu’j’avais ouvertement pris sous mon aile. « Macy non plus. », poursuit-elle, s’tournant vers Aaron, s’doutant qu’il devait s’inquiéter pour sa nana. Reconcentrant son attention sur moi, elle enchaîne, égrenant les noms qui l’ont marqué. C’est ainsi qu’on apprend, avec Aaron, qu’y’a Nate et Jackson qui sont là-bas, même si d’autres d’leur groupe a réussi à s’en tirer. La Casper balance encore quelques noms, disant parfois qu’un tel est toujours dans l’autre camp, ses pensées partant visiblement dans tous les sens. « Oh, et y’a aussi Clarke… », conclu-t-elle, après avoir marqué un bref temps de réflexion, comme si elle avait parlé de tous. Ou du moins, de tous les noms qu’elle avait pu glaner. Et si mon poing s’était resserré un peu plus à chacun des disparus dont elle a parlé, j’en suis carrément à enfoncer mes ongles dans ma paume, en découvrant qu’la Griffin fait partie du lot. Platoniquement bouleversé par cette annonce, j’vois pas le léger sourire en coin qu’arbore Mara, la blonde s’sentant visiblement rassurée d’savoir la Phoenicienne dans un bunker. Car l’infirmière n’a guère appréciée d’me voir interagir avec la Griffin, ayant même œuvré pour éviter les moments que j’devais passer avec l’étudiante en médecine. « OK…. », dis-je finalement, sonné par la situation, mais rassuré, ainsi que j’tarde pas à l’faire savoir : « Au moins, on sait qu’ils vont bien et sont en sécurité, car pas avec ces connards d’Grounders ! ». Chose que j’redoutais, bien logiquement. Comme j’redoutais qu’ils soient tombés sur une saleté de bestioles, ou qu’ils aient été surpris par un changement climatique trop rapide et surprenant. Mais j’serais bien curieux d’savoir comment ils ont fait pour arriver là-bas….

     
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Dernière édition par Bellamy Blake le Ven 5 Avr - 12:13, édité 1 fois
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[11/06/2482]    He who laughs has not yet heard the bad news    | Bellaron Vide
MessageSujet: Re: [11/06/2482] He who laughs has not yet heard the bad news | Bellaron [11/06/2482]    He who laughs has not yet heard the bad news    | Bellaron EmptyVen 8 Mar - 0:30


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Comme Bellamy, mon cher frère de cœur, m'arracher au travail m'occupe. J'en ai besoin, là, pour une seule raison : il m'est impossible pour le moment de rejoindre l'autre partie du camp. Et pourtant, j'en crève d'envie. Et ça l'est à cause de choses diverses et variées. La météo, déjà. Il nous faut attendre des jours un peu moins difficiles pour marcher de longues heures pendant plusieurs jours. Il faut aussi voir comment on va pouvoir gérer cette sorte de déménagement de camp le plus efficacement possible. Déterminer qui se rendra dans cette autre partie du camp et avec quelles ressources pour pouvoir nous faciliter ces longues heures de marche. Que ce soit pour y aller, mais surtout pour en revenir. Du coup, en attendant que ces préparatifs avancent un peu, je n'arrête pas d'aller d'un bout à l'autre de ce camp. Et plus je sollicite mon corps et ma tête, plus je me sens mieux. Se sentir impuissant, ce n'est vraiment pas dans mes habitudes. Avec ma formation de Garde, j'ai pu apprendre à conserver un certain sang-froid suivant les événements auxquels je dois faire face. J'ai appris à prendre sur moi. Parce qu'un simple grain de sable peut semer le trouble dans le moindre plan. Amenant avec lui des imprévus en tout genre, et parfois même une bonne dose de retard. Mais, ça commence à faire bien long. Et j'ai beau faire de mon mieux pour attendre le bon moment, j'ai juste l'impression qu'il ne se rapproche jamais. Qu'à chaque fois qu'on peut espérer partir les rejoindre, il y a à chaque fois autre chose qui nous retarde encore et toujours. Ce qui m'aide pourtant aussi, ce sont les paroles de Bellamy. Macy va bien. Elle est en vie. Ce qui, entre nous soit dit, est déjà un presque miracle tant l'arrivée sur Terre des 100 n'a pas été de tout repos. Je sais aussi que d'autres que moi ou que Bell veillent sur elle. Malgré son caractère qui doit en emmerder plus d'un. Puis, elle a Clarke. Cette petite blonde est sans doute le calmant le plus efficace pour Macy. Après tout, si ma petite brune a fini emprisonnée, c'est bien parce qu'elle a perdu les pieds et s'est emportée sans prévenir. Et que la blonde n'était pas là pour temporiser son caractère de feu. La Griffin semble bien douée pour gérer les fortes têtes. Rien qu'en pensant cela, mon regard dérive jusqu'à mon crétin de meilleur ami. Étrangement, hein. Mais, je suis bien loin de me douter que Macy ne peut plus compter sur la présence de sa meilleure amie depuis un petit moment déjà. Celle qui aurait du être Conseillère un jour étant bien loin d'elle, sous Terre, au Mont Weather. Qui a osé dire, sur l'Arche, que la vie sur Terre serait un cadeau ? Non, mais franchement ! Dans un soupire silencieux, je me remets à frapper ce pique de bois de toutes mes forces pour l'enfoncer profondément dans cette terre bien trop humide. Au moins, même si c'est un peu glissant pour Bell et moi, pas de toute que ces piliers devraient bien tenir.

Il n'arrête pas de pleuvoir. Et pas simplement une pluie fine, qui aurait le mérite de nous rafraîchir sous le poids de l'effort. Là, on se prend une vraie saucée. Les piliers de bois sont presque glissants entre nos mains, lorsqu'on doit en porter un d'un endroit à un autre. L'eau qui nous tombe dessus nous brouille la vue. Mais, on doit avancer. Le camp couvre tout de même une bonne superficie, il faut le reconnaître. Et les menaces sont bien trop réelles pour ne pas être prises au sérieux. Il faut qu'on dresse le plus de pans possible, même sous la pluie. Quitte à en redresser certains lorsque le temps sera plus clément. Mais, au moins, le plus chiant et le plus difficile sera fait. Surtout que pour gérer tout ça, on n'est pas super nombreux non plus. Sans vouloir être macho -parce que je suis loin de l'être-, tout le monde n'est physiquement pas capable de porter de telles charges. Ces piques de bois sont imposants, pour pouvoir donner vie à une réelle barrière contre l'extérieur. Ils sont plus hauts que Bellamy et moi, et doivent être suffisamment épais pour rester en place. Du coup, la liste des volontaires pour la tâche n'est de loin pas énorme. Autre raison pour laquelle on ne peut juste pas se permettre de se regarder dans le blanc des yeux, tout en comptant les gouttes d'eau qui nous tombent dessus. Il n'empêche que le camp est assez bien organisé. Chacun sait ce qu'il a à faire. Certains s'occupent de la nourriture, d'autres des soins ou encore de fortifier les bâtiments déjà en place. Ça donne l'impression d'une petite ville et ce, même si certains ne peuvent pas s'empêcher de toucher à tout. Comme Bellamy et moi. Entre tours de garde, construction et quelques moments de chasse : aucune de nos journées ne se ressemblent. En tout cas, j'essaie un peu de me montrer encourageant face à ce boulot monstre qu'on se doit d'abattre au plus vite et ce, malgré cette météo exécrable. « Mouais… » que mon répond mon binôme de choc. Il a l'air vachement motivé par ce que je lui lance, c'est dingue ! Mais, je comprends pourquoi je n'ai que ce petit mot en réponse. Je sais que cette situation le stresse pas mal et je partage son point de vue, de toute façon. Il faut que ces barricades soient rapidement dressées vu à quel point la Terre et ses occupants sont amicaux. Me contentant d'hausser les épaules, j'en suis à maintenir le pilier de bois que Bellamy frappe pour l'enfoncer le plus possible. On fait ça à tour de rôle. Chacun un pilier. Ça nous permet de nous économiser un peu, et on a toujours fonctionné comme ça en fait. Manque de chance, on est rapidement rejoint. Et les nouvelles ne sont clairement pas bonnes. « P’tain mais y sont cons… » Carrément cons, même. Quelle idée de cacher de telles disparitions, en pensant pouvoir jouer les héros alors même que la moindre heure qui passe peut éloigné les retrouvailles ? Franchement, s'ils sont tous aussi doués du cerveau que le type qui a décidé de taire un tel fait, j'ai encore plus peur pour Macy qu'avant. « Très cons, même.. » que je nuance, en me frappant le front de ma main, pleine de boue. Tant pis, je ne suis pas à ça près de toute façon. Mes vêtements sont trempés, couverts de boue. Donc, un peu plus ou un peu moins, qu'est-ce que ça change ? « T’as pas plus d’infos ? » Bonne question. M'appuyant contre l'un de nos outils, je reprends un peu mon souffle. Difficilement, cela va de soi. Parce que l'inquiétude et l'incompréhension sont bien là. Et, disons que ce ne sont pas les meilleurs ressentis possibles pour une bonne récupération. Visiblement, non. Pas d'informations supplémentaires. Super ! Je dois avoir perdu encore quelques nuances de couleurs sur ma face. Mais, ouais. Quelle fine équipe de bras cassés ! « Qui manque ? Et depuis quand ? » Autre bonne question. Moi, je reste silencieux, me contentant de regarder ce jeune messager hors de souffle. De toute façon, l'agresser ne servirait à rien. Ce n'est pas lui qui a merdé. Il n'a même pas le temps de répondre vraiment que Bellamy se dirige directement vers le cœur du camp. Là où on risque d'avoir plus de réponses. Je ne tarde pas à le suivre, le messager du jour me suivant à son tour sous cette tempête bien trop dingue pour un gars comme moi, venant de l'Espace, pour être vraie. Et pourtant..

Une fois qu'on a pu se rapprocher, on se rend bien compte qu'on n'est franchement pas les seuls à être inquiets pour cette autre moitié de groupe. Beaucoup y ont des amis qu'ils ne souhaitent pas voir s'ajouter à la liste des -déjà- bien trop nombreux décès. En chemin, je me fais stopper dans ma course à des nouvelles au plus proche de l'info, pour des questions en tout genre. Dont beaucoup auxquelles je n'ai pas réponse. Et qui, toutes, concernent cette fichue nouvelle qui a déjà fait le tour des environs. C'est donc qu'après quelques petites minutes que j'arrive à rejoindre Bellamy. Et Mara.  Au Mont Weather ? Arquant un sourcil, je regarde l'infirmière sans même savoir si je dois être rassuré d'une telle info ou non. De ce que je sais, ce fameux Mont Weather -dont j'ai déjà entendu vaguement parler sur l'Arche-, n'est pas vraiment du côté de cet autre camp. Comment ont-ils bien pu faire pour rejoindre cet endroit ? « Y’a qui ?  » Cette question me fait instinctivement tourner la tête vers le Blake. Bizarrement, je n'ai vraiment pas envie de savoir. Tout ça me paraît un peu louche. Et je n'ai vraiment pas envie de me dire que Macy est dans le groupe. Même s'ils sont au Mont Weather. « Macy non plus. » que finit par me dire Mara, m’arrachant un long soupir de soulagement. Elle a tenue jusque là, dans leur camp. Ils doivent encore pouvoir le faire. Au moins jusqu'à ce qu'on aille les chercher. Toutes mes couleurs perdues reviennent sur mon visage. « J'estime ça comme étant une bonne nouvelle.. » que je commente dans un soupir. Même si, en y réfléchissant un peu plus, elle aurait pu être protégée par les murs du bunker, en étant là-bas. Mais.. Je ne sais pas. Une intuition me fait penser que ce n'est pas plus mal. Si ce n'est pas le cas. Et bon sang, qu'est-ce que j'ai raison de penser ça. « Oh, et y’a aussi Clarke… » Oh. Arquant à nouveau un sourcil, ma tête se tourne directement vers Bellamy. Et oui, je suis l'un des premiers Bellarke shippers, moi, messieurs dames ! Depuis le temps que j'emmerde mon cher meilleur pote au sujet de cette petite blonde qui, pour moi, est pas mal complémentaire avec lui. Puis comme dit, je crains aussi pour Macy. Qui une fois de plus, se retrouve donc séparée de la blonde. Fronçant les sourcils, mon attention retourne vers Mara. Une Mara qui semble bien amusée d'avoir balancé une telle nouvelle, tiens. « OK…. » Et un Bellamy très bavard. Étonnant ! « Au moins, on sait qu’ils vont bien et sont en sécurité, car pas avec ces connards d’Grounders ! » Certes. Mais, il y a quand même quelque chose de pas très normal qui se cache derrière tout ça. N'en pouvant plus de ce bain de foule, je me fais un chemin pour sortir de cette agitation. Un exercice pas vraiment difficile pour un ancien Garde. Bon. On sait donc qu'ils sont en vie. Qu'ils se trouvent au Mont Weather. Une fois que Bellamy s'est aussi échappé de cette fournaise humaine, je ne tarde pas à lui faire part de mes questionnements. « Tu trouves pas ça bizarre, qu'ils aient fini à l'autre bout du pays quasiment ? » Après tout, ce camp là est quand même plus proche de ce bunker que ne l'est le camp « d'origine » de Bellamy. « Alors, ouais. T'as raison. Ils sont en vie. C'est déjà une bonne nouvelle, mais.. » Un regard vers mon frère de cœur me montre qu'il semble un peu perdu dans ses pensées. A sa place, je le serai tout autant. Même s'il sait que sa petite protégée est restée au camp et est donc, en théorie, bien sécurisée. Tout comme Macy. « J'sais pas. » que je conclue en haussant les épaules. Comment est-ce qu'ils ont bien pu faire pour parcourir autant de terrain, alors que visiblement, ce n'est pas forcément les plus sportifs qui ont fini au Mont Weather ? Pourquoi ils y seraient allés ? Sans nous contacter ? Comment ils y sont allés ? Sans prévenir les autres membres de leur camp ? Puis le fait que d'autres, de ce camp, soient aussi là-bas, d'un coup. Cela ne ressemble pas à Nate ou à Jackson, des anciens Gardes, de disparaître comme ça ? « Je me demande juste comment et pourquoi ils ont fini par atterrir là-bas. » Et ça, disons que ça risque de rester un gros mystère pendant un moment ! Au moins jusqu'à ce qu'on arrive enfin à les retrouver ou à les rejoindre. À cette question, seuls les principaux concernés ont une réponse à donner. Heureusement, la pluie commence à se calmer doucement. Et on finit par entrer dans l'une des bâtisses en bois, histoire de se mettre au chaud un peu et ne pas tomber malade. Il n'y a personne. J'en profite alors pour retirer mon sweat, histoire de l'essorer un maximum. « Vivement la vie sur Terre qu'ils disaient, là-haut, hein. » que je finis par pester tout en étendant mon sweat sur le dossier d'une chaise. Le reste de mes vêtements mériteraient le même traitement. Mais.. Pas la foi. « T'es rassuré de savoir que Charlotte ne fait pas parti de ces disparus je présume ? » que je finis par lui demander, non sans laisser flotter une autre question tacite derrière celle-là. Une que lui seule devrait pouvoir comprendre tant il me connaît. Qui peut vraiment se dire être en sécurité ou non sur cette planète bleue ? Vaste question. Moi, je n'en sais trop rien. Mais, si une chose est sure : c'est que d'être plusieurs groupes ainsi séparés n'est pas bon pour nous.


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[11/06/2482]    He who laughs has not yet heard the bad news    | Bellaron Vide
MessageSujet: Re: [11/06/2482] He who laughs has not yet heard the bad news | Bellaron [11/06/2482]    He who laughs has not yet heard the bad news    | Bellaron EmptyVen 5 Avr - 12:12


   
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]“He who laughs has not yet heard the bad news. Bellaron & Because of you I laugh a little harder, cry a little less and smile a lot more. You will always be the brother of my soul, the friend of my heart. If ever there is a tomorrow when we're not together there is something you must always remember : You are braver than you believe, stronger than you seem, and smarter than you think. But the most important thing is, even if we're apart : I'll always be with you. You're my Nemo. If you get lost in the great, big ocean, I'll find you. You're stupid. You fail. You're weird. You're not perfect. But that's okay. I'm like that, too. We laugh at the randomest things. You know my ugliest side. Even though we disagree sometimes, we never fight. When I'm sad, you were always there to make sure I'm okay. Thanks for being there for me.

« J'estime ça comme étant une bonne nouvelle... », admet Aaron, quand l’infirmière lui apprend qu’ Macy est toujours dans l’autre camp. Je n’partage pas foncièrement son point de vue, dans le sens où j’sais que trop bien ce que représente la galère d’la vie sur Terre, dans l’autre camp. Ceci étant dit, j’ai assez connu d’merdes pour la vie, pour n’pas faire d’emblée confiance en des inconnus comme ceux du Mont Weather. Pourquoi n’sont-ils pas venus copiner avec ceux de c’camp-là, s’ils voulaient offrir leur aide ? Si ça n’est qu’un problème d’air, comment s’peut-il qu’certains des délinquants aient été transportés dans leur bunker ? P’têtre qu’ces survivants sont en flippe totale devant les Grounders ? Chose que j’peux amplement comprendre ! Mais y’a un truc qui m’chiffonne malgré tout : pourquoi les habitants d’ce bunker ne s’sont pas manifesté avant ? S’ils vivent toujours sous la Terre, ils doivent avoir une certaine technologie, à même d’surveiller la surface, j’veux dire. Ils ont forcément dû voir qu’des nouvelles personnes s’étaient installées dans les parages, et qu’elles n’avaient strictement rien à voir avec les Grounders ! Bon, OK, j’sais pas c’qu’ils ont comme technologie ! Mais j’suppose qu’ils doivent fonctionner à l’énergie solaire, c’est comme ça qu’ça s’faisait pas mal, à l’époque, d’après c’que j’ai pu apprendre, du moins. Et vu à quel point ils savaient être parano à l’époque, ils doivent avoir des caméras un peu partout. Alors… Ouais, pourquoi ils se sont pas manifestés avant, en chair et en os, comme d’une manière autre ? Et puis, comment ceux de l’autre camp, ont pu finir dans le bunker, alors que c’est pas à côté ? C’est p’têtre plus cette partie précise, qui m’gêne, dans l’délire. Même si j’apprécie l’fait qu’une certaine blonde soit à présent géographiquement plus proche d’moi que d’son inutile de mec ! Bien entendu : j’déconne. Car j’ai de quoi m’inquiéter, mine de rien, et pas qu’pour l’apprentie doc, j’veux dire. C’est pas qu’j’ai finis par m’attacher aux autres délinquants du camp, mais si. Bon, p’têtre pas tous, faut pas pousser non plus. Ou si, mais pousser Zack très loin d’là, dans un beau p’tit gouffre, dans c’cas ! (Ceci est d’l’ironie, pas un appel au meurtre, j’ai beau n’pas supporter ce p’tit bourge, j’tiens pas pour autant à l’tuer, ni à l’voir mourir, quand même !).

Ayant tiré toutes les infos possibles d’Mara, et réalisant qu’j’obtiendrais rien d’plus des autres délinquants présents, j’tarde pas à tourner les talons, suivant l’exemple d’Aaron. Y’a trop d’monde ici, j’m’entends plus penser ! Puis les entendre papoter, ça m’tape sur les nerfs. Certains en sont limite à envier les autres d’être dans l’bunker, j’veux dire. Alors ouais, ça peut être cool, dans l’sens où ils n’ont plus à s’taper les Grounders ni l’climat ou les bestioles pénible d’la Terre, mais passé ça… Ils s’retrouvent quand même d’nouveau entre 4 murs, loin du soleil et d’la simple joie d’plus être dans un espace clos et relativement réduit ! Privés d’la liberté à laquelle on aspire tous, depuis notre plus jeune âge, quand bien même celle-ci s’accompagne d’un soupçon d’danger auquel nul n’aurait pu penser quant à imaginait la vie terrestre ! J’vois donc pas c’qu’il y a d’plaisant. Surtout qu’on les connaît pas, les Montagnards. Qui nous dit qu’ils sont pas autant chiants qu’les Natifs ? J’suis clairement pas du genre à faire confiance aux inconnus. Toutefois, ma confiance s’perd plus vite qu’elle ne s’acquiert, alors... « Tu trouves pas ça bizarre, qu'ils aient fini à l'autre bout du pays quasiment ? Alors, ouais. T'as raison. Ils sont en vie. C'est déjà une bonne nouvelle, mais.. J'sais pas. », m’dit mon meilleur pote, reflétant parfaitement les doutes qui m’traversaient l’esprit depuis un moment. J’me contente d’hocher la tête, approuvant ses craintes, m’apprêtant à ouvrir la bouche pour ajouter un truc, mais Aaron m’coupe l’herbe sous l’pied, avec un : « Je me demande juste comment et pourquoi ils ont fini par atterrir là-bas.. » J’pousse un soupir, m’grattant l’crâne, jetant un regard rapide sur l’camp, un peu plus en retrait par rapport à nous. Y’a toujours pas mal d’agitation, en dépit d’la pluie qui commence à bien faire chier son monde. « J’pense pareil. Mais en parler devant les autres, ça m’paraissait pas l’bon plan… » Ils prennent plutôt bien la nouvelle, pour l’instant. Inutile d’les inquiéter, d’autant moins qu’on n’sait pas grand-chose, donc, y’a pas d’réelles raisons d’s’inquiéter… Sauf que, c’est plus facile à dire qu’à faire, mine de rien. Et non, j’suis pas anxieux rien qu’parce qu’y’a la blonde, avec des étrangers. Comme j’l’ai déjà dit : dans une certaine mesure, j’ai réussis à m’attacher – plus ou moins selon les cas – aux autres membres du camp. Vous savez, quand on passe 24h/24 avec le même p’tit groupe de personne (moins de 50 personnes, croyez-moi, ça fait pas grand monde !), bah, forcément, y’a des liens qui s’tissent, c’est comme ça ! Et là, d’savoir qu’ils sont sous Terre, avec des gens qu’on connaît pas, et sans savoir quand tout l’monde se retrouvera, bah, ça perturbe… Car ouais, là, pour l’instant, j’songe toujours à m’tirer hein. J’vais juste rester, l’temps d’aider les « survivants » d’l’autre camp, à venir par ici, mais c’est tout. Car maintenant, plus qu’jamais, ça m’paraît urgent, qu’les 2 camps fusionnent. Même si j’suis pas sûr qu’ça soit une si bonne idée… Certes, le climat est meilleur ici. Mais qu’on soit loin, comme ici-même, apparemment, on parvient toujours à se retrouver dans le bunker… Alors ouais, ça risque d’surprendre des gens, parmi ceux qui m’connaissent un minimum, d’voir que, d’un coup, mon envie d’partir s’est envolé, quand ça sera l’cas, lorsqu’on découvrira que la montagne n’est pas peuplé d’adorables survivants un peu blasés d’pas pouvoir vivre tranquillement sur Terre ! Et si ma décision sera en très grande partie motivée par la présence d’une p’tite blonde dans l’bunker, y’aura aussi les autres, détenus là-bas, qui m’motiveront à vouloir aller les sortir de là ! En plus d’une possibilité entrevue, pour venir en aide d’Aaron, lui éviter des ennuis à l’avenir, avec le Conseil. Histoire qu’Aaron n’ait pas à quitter la protection offerte par l’Arche, même si sur Terre, elle est relative ! Pis y’aura aussi pour Octavia, qu’on n’tente pas d’lui faire payer l’prix d’mes erreurs passées, d’la manipulation à laquelle j’fus soumis… Ca sera surtout ça, que j’demanderais, quand l’heure sera venue d’initier un plan complètement fou ! Plus que d’demander une éventuelle grâce en c’qui me concernera, car ça, sincèrement, ça sera bien l’cadet d’mes soucis ! (Ouais, j’sais : étonnant d’la part d’un connard d’égoïste comme moi !) Donc, tout ça pour dire qu’ça n’sera pas uniquement pour venir en aide à une blondinette décidemment bien trop douée pour s’foutre dans la panade, que j’prendras d’tels risques !

« Vivement la vie sur Terre qu'ils disaient, là-haut, hein. », ajoute mon frère de cœur, non sans ironie. J’hausse doucement les épaules, juste pour faire remarquer : « C’est toujours mieux qu’l’Arche. Moins oppressant, j’veux dire ! » Et même s’il n’y avait pas les paramètres d’une Nature dangereuses, et de peuplades barbares à prendre en compte, sur la Colonie, c’était clairement pas une sinécure pour autant, au quotidien ! Surtout pas sur Walden, et encore moins quand on vient d’une famille avec un tel passif qu’la mienne… A mes yeux, qu’ça soit l’Arche ou la Terre, dans l’fond, c’est la même merde, à peu d’choses près ! Sauf que maintenant, tout l’monde connaît l’existence d’O., et qu’elle n’est plus enfermée. Sinon, pour moi, ça change pas grand-chose. Y’a certes le délire des secteurs qui s’est un peu atténué, ces dernières semaines, mais sincèrement, j’crains qu’ça n’revienne d’plus bel, quand l’Arche sera sur Terre… La génération au-dessus d’la mienne est vachement vieux jeu, et même certains d’ma génération, ils ont clairement un balai dans l’cul qui fait qu’pour eux, l’secteur d’naissance, a toujours pas mal d’importance ! « T'es rassuré de savoir que Charlotte ne fait pas parti de ces disparus je présume ? », m’demande Aaron, m’ramenant à notre problème présent. J’hausse les épaules, indifférent. « J’serais rassuré qu’quand elle sera là. » Sous-entendu : quand j’pourrais veiller sur elle. « Et encore, en fait… » Sous-entendu : J’sais parfaitement qu’ça n’garantira pas pour autant sa sécurité… Surtout si j’mets mon plan en marche, celui d’me barrer d’ici, j’veux dire… Poussant un soupir, m’passant une main dans les cheveux, j’me rends sous une cabane, qu’a un genre de toiture qui dépasse un peu, afin d’m’y abriter quelque peu, fuyant la pluie qui tombe à verse. Une fois abrité, j’finis d’ailleurs par souffler, à l’intention d’Aaron : « T’pourras t’en occuper, d’ailleurs ? » Nul besoin que j’précise de quoi j’parle : Aaron m’connaît assez. Il doit s’douter parfaitement que j’compte pas rester ici, une fois les deux camps réunis. Il doit comprendre pourquoi j’suis persuadé qu’c’est mieux pour tout l’monde, que j’parte.


     
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[11/06/2482] He who laughs has not yet heard the bad news | Bellaron

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