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Sujet: [11/05/2482] Libérée, délivrée ! Sam 21 Juil - 2:00
La fourchette chrono :
• Lieu du rp : Simplement du côté du projet Héméra ! • Date du rp : Le 11/05, en fin de matinée, la coupure de courant est survenue en milieu de matinée. • Participants : Les Montagnards qui le veulent ! • Météo : Y'en a pas, on est dans un bunker, les gens ! • But du rp : Mettre Costia et Sara sur la route l'une de l'autre. • Résumé du rp : Durant la grosse coupure de courant qui va paralyser le Mont Weather plusieurs jours, Sara se faufile dans les tréfonds du bunker, se doutant qu'il s'y trouve quelques secrets. Le hasard la mène dans la cellule de Costia (ouverte à cause de la coupure). Il y a de la méfiance des deux côtés, mais malgré tout, elles parviennent à parler, et Sara réalise ainsi que le bunker n'est pas aussi "clean" qu'elle le pensait autrefois. Ca va être le déclic nécessaire à la bibliothécaire pour qu'elle s'investisse alors dans la Ligue, suite à cela, et Costia va continuer à lutter contre la douce folie qui l'envahit.
Costia & SaraLibérée, délivrée !Ça faisait maintenant une dizaine de jours que je vivais seule, que je me réveillais dans un lit totalement seule sans la trace de la présence de ma femme ni même son parfum. Penelope étant emprisonnée et ayant connaissance des raisons, j’ai demandé le divorce. Être assimilée à une femme pareille… Je ne veux plus… Elle m’a manipulé, à profiter du fête que je l’aime pour pouvoir m’épouser et ainsi faire la démarche d’avoir un enfant. Elle ne voulait pas cet enfant pour nous, oh non, c’était seulement son désir à elle, un désir qu’elle avait toujours eu d’après ce qu’elle m’a dit. Certes je pouvais comprendre cela, à la limite, je pouvais même accepter qu’elle m’ait utiliser, après tout je l’aimais et je me doutais un peu qu’elle ne m’aimait pas vraiment mais ce que je ne peux pas accepter c’est ce qu’elle a fait aux autres. Elle était en effet gynécologue et de ce que j’avais su elle avait mis enceinte une femme pour ensuite lui prendre son bébé… Je n’en savais pas plus et ça faisait une dizaine de jours que j’enquêtais discrètement pour apprendre qui était cette femme et pouvoir lui parler, mais en vain personne ne voulait rien me dire… J’avais tout de même émis l’hypothèse que ce soit une native, car je connaissais tout le monde au bunker ne serait-ce que de vue et là ça avait l’air de quelqu’un extérieur.
Toujours est-il qu’aujourd’hui, je travaillais à la bibliothèque quand le bunker fut plongée dans le noir. Une coupure de courant… Ça faisait un moment que ça ne nous étais pas arriver mais ça me faisait sourire, j’allais pouvoir essayer d’aller dans la section qui m’était interdite. J’avais surpris une conversation entre deux personnes qui avaient travailler avec Penelope et à qui j’ai poser quelques questions. Ils parlaient de moi disant qu’ils valaient peut-être mieux me faire surveiller sinon je risquais de découvrir quelque chose (mais je ne savais pas quoi ils n'ont rien dit) dans cette fameuse section, la section du projet « Héméra » d’après ce que j’avais entendu.
J’attrapais alors ma petite lampe torche dans mon sac, je l’ai toujours sur moi pour ce genre de cas, et je l’allumais commençant à aller le plus discrètement possible vers le lieu où travaillait mon ex-femme. Arrivé non loin de la porte, j’éteignis la lampe et je marchais à pas prudent, dans le noir, jusqu’à la porte que j’ouvris entrant ainsi dans cette section. Heureusement pour moi, avec la panne de courant, les gardes étaient partis ailleurs, je ne savais pas où, mais ils étaient partis, de ce que j’entendais, il y avait du grabuge non loin de là, j’imagine que les gardes y étaient et je pus profiter de ça pour faire mes recherches, rallumant la lampe torche pour me diriger et l’éteignant puis me cachant dès que j’entendais un bruit. Mon cœur battait à tout rompre, j’avais peur qu’un garde me prenne en flagrant délit, je ne savais pas ce qui pouvait m’arriver si on m’attrapait dans cet endroit normalement interdit.
J’avançais prudemment, regardant autour de moi avec la lampe, je vis alors plusieurs portes comme des cellules, je m’approchaient de l’une d’elle regardant par la petite fenêtre et ne vit pas grand-chose à part une silhouette dans cette « chambre » qui avait l’air de ressembler à une prison… Je posais une main tremblante sur la poignée, prenant une grande respiration, je n’étais pas allé aussi loin pour rien, il fallait que je sache ce qu’il se tramait ici même si je ne trouvais pas la femme que Penelope à fait souffrir, je devais savoir ce qu’il se passait, car il y a peut-être d’autres personnes dans le cas de cette femme. D’autres personnes qui souffrent et qui ne font pas que nous donner leur sang… Alors que j’allais ouvrir la porte, j’entendis de nouveau du bruit et d’un geste rapide, j’ouvris la porte entrant rapidement avant de me refermer la porte, avec la coupure de courant, c’était facile d’y entrer et d’y sortir… J’espérais juste que le courant n’allait pas revenir alors que j’étais à l’intérieur. J’avais éteint ma lampe et j’attendais que le bruit ne soit plus là et quand ce fut le cas, je rallumais la lampe pour voir cette fameuse chambre, mais surtout cette personne me demandant qui c'était et je prononçai quelques paroles d’une voix un peu paniquée, car je l’étais quand même, j’avais réussi à faire tout ça, mais je paniquais totalement au fond de moi, elle pouvait m'attaquer à tout moment surtout que malgré la lampe je ne la voyait pas comme si elle se cachait, peut-être pour mieux avoir ma peau. « Bonjour… Je-je ne sait pas qui tu es, mais sache que je ne te veux aucun mal... ».[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
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Sujet: Re: [11/05/2482] Libérée, délivrée ! Dim 7 Oct - 0:26
Costia & SaraLibérée, délivrée !Je n’aurais peut-être pas du entrer ainsi. Quelle idiote je fais. Je suis entrée par simple instinct de survie, sans penser à ce que j'allais faire ou dire. Il y avait eu du bruit et mon premier réflexe avait été de rentrer dans cette pièce qui n’était pas vide. Je comptais regarder cette pièce oui, mais pas y entrer. Je ne savais pas si la personne qui y était allait m’attaquer ou non. Alors j’avais essayer de lui faire comprendre que je ne lui voulais aucun mal. C’est vrai je ne suis pas quelqu’un de violente, je ne sais pas du tout me battre, j’ai un couteau sur moi, oui, mais je ne m’en sers pas pour me défendre si l’on m’agresse tout simplement parce que je n’ai jamais été agressée. Je ne suis qu’une simple bibliothécaire, je ne fais quasiment jamais de sport, en plus je marque facilement : un rien me ferait un bleu par exemple.
Mais malgré ma peur, malgré que je pouvais me défendre un minimum avec mon couteau offert par mon père, je ne le sortais pas. Non. Je voulais que la personne comprenne vraiment que je ne lui voulais aucun mal, que je voulais seulement comprendre, oui, comprendre ce qu’il se passait dans ce bunker…
Alors que je précisais ne lui vouloir aucun mal après qu'elle ait demander qui j'étais, ce que je lui voulais d'une voix féminine. Voix féminine qui se mit à rire, je scrutais les alentours avec ma lumière essayant de mettre un visage sur cette voix. Cette voix méfiante, une voix amère aussi. Et par ce ricanement je réussis à l’apercevoir, m’approchant doucement, d’un pas un peu mal assuré vers la cachette de cette femme. Trop précieuse pour moi et les miens ? Comment ça ? Je ne comprenais guère… Je ne disais rien d’ailleurs sur le coup, restant là, à la regarder réfléchissant à ses mots. Puis elle continuait en parlant de son ventre. Je vois… Elle était enceinte et j’imagine que les miens, du moins certaines personnes, essayaient de lui retirer son enfant. Comme Penelope avait voulu le faire. Etait-ce cette femme d’ailleurs ? Cette femme qui avait souffert par la faute de celle que j’aime ? Elle me demandait alors si c’était moi qui allait récupérer l’enfant… Je n’en savais rien. Vraiment. Je n’étais même pas au courant jusqu’à il y a quelque jours.
« Je ne sais pas… Est-ce une certaine Penelope, une grande femme brune, qui s’est occupé de toi ? » Ma voix tremblait à cette question, je la posais mais j’avais peur de la réponse. Si c’était le cas alors oui j’étais censé récupérer enfin… Voler serait un meilleur terme, l’enfant d’une autre femme. Et je ne voulais pas, non, je ne me voyais pas voler cet enfant. « Que tu restes méfiante c’est normal, mais sache que je ne me permettrais jamais de voler l’enfant d’une autre. Je ne savais même pas que certaines personnes de mon peuple traitais des femmes ainsi. » Ma voix restait un peu tremblante mais mon ton était doux, je voulais lui faire comprendre qu’elle n’avait rien à craindre, que je n’étais pas comme les monstres qui lui faisait subir ça. Je me doutais bien qu’elle allait rester méfiante mais tant qu’elle ne m’attaquais pas c’était mieux. Elle me faisais de la peine, je comprenais bien son ressentiment, sa haine envers mon peuple qui était tout à fait normal. On voulait lui enlever son enfant, on lui avait même privé du plaisir de tomber enceinte naturellement. Je ne désirais pas spécialement d’enfant mais malgré tout, on lui avait privé de toute liberté, on lui avait offert un lit, oui, mais on l’avait enfermer et ça me rendait malade. Qu’une femme soit traité ainsi, qu’elle soit traité plus gentiment juste parce qu’elle va donner la vie mais que sinon on s’en fiche, c’est horrible. Je ne peux cautionnais ça et au fond j’avais envie de l’aider. Mais comment ? Je pouvais profiter de cette coupure de courant oui, mais au fond je ne connaissais pas vraiment l’endroit, je ne savais pas comment la faire sortir… Et toute seule face à une femme méfiante, comment allais-je pouvoir l’aider ? Il me fallait au moins une autre personne, mais qui ? A qui pourrais-je en parler ? A mon meilleur ami ? A mon frère ? Pleins de questions se posaient à moi mais des questions sans réponses devant ce sujet délicat. Au final je restais là en gardant l’espoir que la coupure de courant allait continuer un temps pour pouvoir peut-être aider cette femme mais au fond de moi je savais bien que cette rencontre risquait d’être de courte durée et que je devrais sûrement bientôt partir.[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
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Sujet: Re: [11/05/2482] Libérée, délivrée ! Mar 23 Oct - 23:27
Pour cette femme on se ressemblait tous… Elle n’avait ainsi pas pu me dire si c’était bel et bien Penelope qui lui avait fait ça. Y avait-il d’autres femmes comme elle ? D’autres femmes détruites par mon peuple ? D’autres femmes devenue folle à cause de l’enfermement. Oui je m’avançais un peu en la disant folle mais à sa place je le serais devenue aussi. A sa place j’aurai presque hésiter à me suicider et tuer cet enfant qui grandissait en moi. Je ne pouvais qu’imaginer ce que c’était de vivre de cette manière mais j’étais une femme, comme elle, une femme qui aurait pu vivre cela si j’avais vécu à l’extérieur du bunker alors je ne pouvais m’empêcher de ressentir un peu sa douleur, sa folie. Je ne me permettrait pas de dire que je la comprend totalement, non, c’est faux, on ne peut pas comprendre tant qu’on ne la pas vécu, mais je peux au moins deviner ce que ça peut faire et me mettre à sa place pour essayer de la comprendre. De comprendre cette femme brisée.
Cette femme qui rigolait sans aucune joie, qui rigolait amèrement, qui ne considérait même pas l’enfant dans son ventre comme le sien… Je l’écoutais sans vraiment rien dire, que dire face à ça ? Elle n’avait pas tort j’étais une petite fille naïve au fond. Une petite fille rêveuse qui avait fermer les yeux sur ce qu’il se passait ici. Une petite fille qui avait continuer de croire les histoires douces de son père pour occulter la vérité. Car au final, je suis au courant de certaines choses mais je ferme les yeux dessus depuis bien longtemps. Oui j’étais resté une petite fille comme elle le disait, malgré mon âge qui devait se rapprocher du sien. Puis je la regardais se lever, dans ma tête je me disais qu’il fallait peut-être que je recule mais mon corps refusait de le faire, je restait non loin d’elle, la regardant. Moi je ne lui ferais rien, une femme enceinte et qui plus est je n’étais pas très douée… Je la laissais s’approcher, sentant une aura guerrière autour d’elle, je sentais qu’elle savait au moins se défendre plus que moi, moi qui n’avait qu’un simple poignard avec moi mais qui ne l’avait même pas sortie pour montrer que je ne lui voulais aucun mal. Je regardait cette jeune femme brune, cette jeune femme qui devait avoir le même âge que moi environ, cette jeune femme couverte de bleus sur son corps, sûrement parce qu’elle s’était débattue. On l’avait frapper. Frapper une femme. Je trouvais cet acte abjecte, tout ce qu’on lui avait fait subir était abjecte et je me sentais perdue. Qui avait pu lui faire ça ? Je connaissais tout le monde dans ce bunker, certes il y avait des personnes un peu moins gentilles mais de là à faire ça. Mon voisin aurait pu faire ça ? Killian lui-même, lui qui sort, aurait pu faire ça ? Mon père, de son vivant, à fait cela ? Je ne savais plus quoi penser de tout ces habitants, je me sentais perdue comme si je ne connaissais personne, que je redécouvrais tout le monde. En plus il lui manque son majeur à la main gauche, elle avait du souffrir… Mais pourquoi ? Pourquoi font-ils ça ? C’est… Abject. Dégueulasse. Je ne sais même pas comment je restais debout car j’avais l’impression de tomber de haut.
Pourquoi étais-je venue ici ? Je voulais rentrer et tout oublier… Oui, l’ignorance était plutôt bien au final… Mon peuple est inhumain. On m’a dépeint celui de la brune comme un peuple inhumain, j’y ai cru mais au final qui sont les plus inhumains ? Je ne savais plus quoi y penser. Au final je suis tout aussi inhumaine d’avoir garder les yeux fermé alors que c’était sous mes yeux depuis le début… « Je... » Je ne savais pas quoi dire… Je reculais d’un pas, déstabilisée par la brune, je voulais lui montrer que j’étais quelqu’un de gentille mais au final je ne savais plus qui j’étais. Etais-je aussi un monstre ? Comme ces personnes qui lui ont fait ça ? Ma tête tournait et j’avais envie de vomir. Ça m’écoeurait et me donnait envie de dormir oui. Mais je me repris pour lui faire face tout de même, et lui répondre. « Je ne savais pas tout ça, oui comme tu dis je suis une petite fille naïve, ignorante qui à toujours penser que c’était vous les monstres. Mais aujourd’hui je me rend compte que non. Mon peuple est inhumain, je ne connais pas le tiens, je ne le jugerais donc pas… Même si je sais que ça va te faire rire et que ça n’arrangerait rien sache que je m’excuse, je m’excuse d’avoir fermer les yeux sur ce qui se trouvait sous mon nez, et je m’excuse au nom de tout mon peuple pour ce qu’on t’as fait. » Oui je savais que s’excuser ce n’était pas grand-chose, elle mériterait bien plus, mais je tenais au moins à lui présenter mes excuses, j’étais comme ça. J’aurai voulu l’aider à sortir mais je ne savais pas combien de temps il me restait et surtout comment la faire sortir de là, il fallait que j’étudie les plans du bunker et éventuellement que je trouve de l’aide pour pouvoir la faire sortir.
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Sujet: Re: [11/05/2482] Libérée, délivrée ! Ven 9 Nov - 0:40
Je m’étais excuser, excuse qu’elle avait sembler trouver sans valeur. Elle n’avait pas tort mais j’étais ainsi à vouloir m’excuser. Selon elle je n’étais qu’un insecte. En tant normal j’aurai sûrement trouver cela très offensant et j’aurai pu dire à cette femme que non je n’étais pas un insecte. Mais j’étais perdue. Penelope, mon ex femme, m’avait considérée comme un insecte ? Je dirais plutôt une marionnette, mais cela restait un être insignifiant, un être qu’on utilisait. Je devais peut-être considérée ainsi pour les personnes hautes placées ? Je ne savais guère, je ne savais plus quoi penser. Mon esprit était embrumé, tout se bousculait dans ma tête. Mais plus j’y pensais plus elle avait raison. Il y avait ces hommes, haut placé, et nous, nous étions que des insectes, ils étaient les reines de la fourmilières et nous nous travaillons, consciemment ou non, pour eux.
Puis elle me posait la question, pourquoi étais-je ici. Question légitime oui. Elle s’asseyait sur le lit et j’étais soulagée un peu en me disant qu’elle ne m’attaquerait pas, mais je restais debout, priant pour que mes jambes ne me lâchent pas. Pourquoi étais-je ici ? Par curiosité… Oui c’était ça au final. « Une femme que j’ai connu à fait du mal à quelqu’un comme toi, elle a mise enceinte cette femme pour ensuite avoir cet enfant et je cherche à en savoir plus. Par curiosité. Je l’ai appris récemment… Cette femme est maintenant en prison et je ne veux plus la voir alors pour en savoir plus je me suis dis que le mieux était de venir ici. Mon peuple n’approuverais pas du tout non, mais j’en ai marre de rester dans l’ignorance. » Je parlais, la voix au début tremblante avant d’être un peu plus assurée. Je savais que mon peuple n’approuverais pas, que je jouais avec ma vie, mais en même temps je ne pouvais plus rester les bras croisée après ce que j’avais appris, je voulais en savoir plus et faire quelque chose. Faire quoi ? Je ne savais pas, mais je trouverais bien. Il devait bien y avoir d’autres personnes au courant de tout ça.
« Mais tu as raison je devrais rentrer chez moi… Je ne sais pas combien de temps cette panne de courant va durer alors je vais devoir partir. » Je ne savais pas comment lui annoncer ça, j’allais devoir partir en la laissant là, dans sa cage blanche, avec cet enfant non souhaité qui grandit en elle. Je voulais l’aider mais je ne savais pas encore comment. Mais je voulais qu’elle sache que je n’allais plus rester un simple insecte, que j’allais essayer de bouger un peu les choses. Et je ne pouvais pas m’empêcher de me sentir mal face à cette femme qui se mit à pleurer devant moi. Elle était brisée et je comprenais, je ne vivais pas ce qu’elle vivais, mais au final j’étais moi-même briser. « Je ne peux rien te promettre mais je vais essayer de t’aider, pour le moment je ne peux pas car je ne saurais pas comment te faire sortir d’ici mais une fois que je serais rentrer chez moi j’étudierais les possibilités pour que tu puisses retrouver ta liberté… » Mes mots n’allaient pas la réconforter pour autant, j’en étais consciente, mais je voulais qu’elle sache qu’elle n’était plus seule ici, et que, même si on est de peuple différent, je tenais à l’aider. J’hésitais un instant, puis je m’accroupis devant elle, je ne la touchais pas pour autant, je me disais que peut-être le contact la ferait fuir, ou la ferait m’attaquer, elle ne devait plus supporter le contact physique. « Tu n’es plus seule, sache-le... ». J’étais inconsciente oui, inconsciente de risquer ma vie pour une inconnue. Mais ce qu’on lui a fait me dégoûtait, ce qu’on a pu faire à d’autres femmes me dégoûtait et moi qui avait toujours voulu faire le bien autour de moi je voulais continuer. J’avais beau être une simple bibliothécaire j’avais toujours voulu rendre heureux les gens avec les livres et les quelques films qu’on pouvaient avoir. J’aimais rendre heureux les enfants en leur lisant des contes, des légendes et même si là l’action était différente, je voulais aider cette personne à sortir des griffes de cette machine infernale et qu'elle retrouve le bonheur.
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