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[12/09/82] Please don’t mind me, I just kill myself sometimes. (Sara)

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Costia
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Costia



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MessageSujet: [12/09/82] Please don’t mind me, I just kill myself sometimes. (Sara) [12/09/82] Please don’t mind me, I just kill myself sometimes. (Sara) EmptyDim 23 Fév - 23:24

La chrono :

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Please don’t mind me, I just kill myself sometimes. - Costia/Sara
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"I’m a rolling-stone. I’m coming home but I’m not alone. Do I really got to let another motherfucker know? No I won’t surrender. No I won’t let you bring me down. So where the hell do I go from here? Who do I believe when everyone feels so insincere? Like everyone’s out to get me! Who will save my life? How do I believe in anyone? Please don’t mind me, I just kill myself sometimes." [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Avec délicatesse, j’effleure les tranches des livres, soigneusement disposés sur les étagères. Il n’y a bien qu’au contact de ces ouvrages, que j’ai la fragile et chancelante impression que ma raison ne s’évapore pas, un peu plus, à chacune de mes inspirations. Ce constat a beau être triste, il n’en est pas pour autant moins vrai. Cela fait plus de 4 longs mois, que la santé mentale de l’ancienne Conteuse a été – définitivement ? – ébréchée ! Le pire étant incontestablement que la Trishana en a douloureusement et profondément conscience. Du moins est-ce le cas lors des quelques succincts éclairs de conscience qu’elle connait, à l’occasion. Un bien piètre sourire étire faiblement mes lèvres, alors que mon regard se pose sur un livre que je connais. Connaissant par cœur le moindre ouvrage présent dans la Grande Bibliothèque d’Atla, je peux assurer sans l’ombre d’un doute qu’un exemplaire, de cette même édition, se trouve également dans mon clan natal. Ses yeux azurs s’assombrissent ostensiblement, sous la vague de souffrance qui l’envahi. Seul signe manifeste qu’elle a conscience du changement qui s’est opéré en elle, ces derniers mois. Elle sait qu’elle n’est plus la même, et qu’elle ne le sera jamais plus. C’est une souffrance incommensurable pour elle, d’être consciente de cela. Elle n’en a pas l’air, mais elle sait – partiellement du moins – ce qui s’est récemment passé dans le bunker. Que les contours d’une grosse Alliance se dessinent doucement. Certains des siens ont d’ailleurs déjà pu retrouver leur liberté volé, tandis que d’autres – dont elle – ont été contraints de s’attarder encore ici. (Evitez toutefois d’interroger l’ancienne Conteuse à ce sujet, ces propos décousus et dénués de toute logique, risqueraient de vous perdre. Elle ne s’est toujours pas faite à sa grossesse, même si elle a récemment accouchée !) Par-dessus tout, elle a fortement conscience que tout cela la mènera à revoir les siens. Ce qu’elle redoute fortement, c’est qu’ils soient déçus de voir ce qu’elle est devenue, et ainsi donc, de ne pas retrouver leur Costia perdue… Durant ses moments de lucidité, il lui arrive même d’être dégoûtée de ce qu’elle est désormais, cette frêle chose à l’esprit détraqué. Elle qui s’était toujours enorgueilli de son puissant esprit, voilà que tout ceci n’existait plus que dans des souvenirs enfouis sous les pierres de l’éboulement de sa santé mentale. Elle était incapable de dire ce qui était le pire, entre se souvenir d’elle, avant, et être parfois plongé dans un engourdissement spirituel tel, que la Costia d’antan n’existait littéralement plus.

« Joli livre ! » murmuré-je en sortant le roman du rayonnage. Et voilà, la Conteuse n’est déjà plus là. Les moments où sa conscience est réellement présente, sont rares, et brefs. On aurait pu espérer qu’avoir retrouvé, il y a peu, l’amour de sa vie, aurait contribué à un retour à la norme, mais ça a plutôt eut l’effet inverse. A croire que la Trishana a cherché à se protéger, en niant la vérité, et la présence de Lexa dans le bunker. Il était trop difficile pour la brune d’accepter cet état de fait, de se dire que sa niron avait fini par tomber elle aussi entre les mains des Maunons. Les conséquences de cette captivité – qui ne pouvait connaître d’autres termes que la mort – étaient trop effrayantes pour la jeune femme. Même maintenant qu’elle savait – par moment en tout cas ! – que son peuple n’aurait plus à souffrir des Montagnards, Costia avait du mal à réaliser que Lexa avait bel et bien été captive dans ce méprisable bunker ! Il était difficile pour elle de concilier son profond désir de retrouver le réconfort que seule savait lui offrir la Trikru, et entre la rancune qu’elle éprouvait à son encontre, quant à sa captivité et son incapacité à le sauver de là. (Et également, quant à ce dernier point, à accepter le simple fait d’en vouloir, à Lexa, de n’avoir pu intervenir pour la sauver. Profondément en elle, Costia sait parfaitement qu’elle n’aurait pas plus accepté que Lexa prenne des risques insensés pour la secourir elle (et de fait, elle croisait – consciemment – les doigts, pour que Heda n’ait pas tenté de se venger d’Azgeda !). C’était sans doute Lexa, d’entre tous, qu’elle redoutait le plus de retrouver, ne sachant si elle parviendrait à juguler sa rancune, inconsidérée et injustifiée !) Avec grand intérêt, je feuillette ce livre, entendant les mots chantonner dès que mon regard les effleure. Autrefois, la mélodie des mots sonnait agréablement à mes oreilles, aujourd’hui, la mélodie est plutôt dissonante. Jusqu’à ce que j’aperçoive un prénom, connu et ayant une sonorité affective toute particulière à mes yeux : « Myrddin… » La voix de Costia est pleine de nostalgie alors que ce prénom s’envole de ses lèvres sèches. C’était ainsi que se prénommait son grand-père paternel, celui qui avait été un véritable modèle durant son enfance. Peut-être que… Ca pourrait être un fort joli prénom, pour…. Mais de nouveau, l’infime éclair de conscience de Costia, se voit réduit en cendres sous sa folie. Elle oublie dès lors le fond de sa pensée, et l’idée qui venait d’effleurer son esprit. A savoir : attribuer ce prénom à l’enfant que la Montagne l’avait forcé à avoir. Cette idée n’est pas nouvelle, il n’y a que les circonstances de sa maternité qui diffère de ce qu’elle avait rêvé autrefois, alors qu’elle s’imaginait fonder une famille avec Lexa. C’est triste et beau à la fois, de voir que la brune n’a pas perdue de vue cette idée… Ce joli hommage, à rendre à un aïeul qui avait bercé son enfance, afin de permettre aux siens de prononcer de nouveau ce prénom, et d’assurer définitivement un repos à l’âme de son grand-père. Mon cœur se pince douloureusement sous un étau qui n’a d’existence que dans ma peine, alors qu’une question désagréable résonne dans les moindres fibres de mon être : Si les miens me croyaient morts, et dans l’incapacité d’assurer à mon âme, le repos auquel j’étais pourtant en droit d’aspirer, est-ce qu’ils ont donné mon prénom à un nouveau-né de notre famille, ou projettent-ils de le faire ?

Des éclats de rire, lumineux et enfantins, m’extirpent de mes pensées. De nouveau, mes yeux se concentrent sur les pages du livre, mais les mots paraissent tourbillonner devant mes yeux. Est-ce dû au fait d’être toujours sous le bunker ? Ou est-ce là le fruit de sa folie qui la coupe progressivement de tout ce qui constituait autrefois un refuge pour elle ? Il faudrait se pencher longuement sur la question pour déterminer ce qui est plus proche de la réalité… Ces rires s’interrompent, arrivés à mon niveau.  Je sens plus que je ne vois, la réticence de ces enfants, quand ils me voient. L’ex Conteuse ne saurait expliquer pourquoi ses bourreaux ont bien daignés lui laisser un accès relativement libre aux pièces de vie du bunker. Ainsi que cela a déjà été dit plus tôt, il est difficile pour elle d’accepter la réalité de sa grossesse, et plus encore, de sa toute récente maternité. D’autant plus que, bien qu’elle n’ait pas souhaité être mère en de telles circonstances, c’est un réel déchirement pour elle de se dire que l’enfant est apparemment condamné à rester vivre ici, auprès de ses « parents »… Elle l’a porté dans sa chaire pendant plus de 4 mois, elle s’y est attaché, à sa façon, bizarre, tordue et cassée. Tout ce que Costia sait – même plongée dans ses incohérences – c’est que certains habitants du Mont Weather, la craignent et la fuient, tandis que d’autres l’épient, telle une bête curieuse d’un autre temps… Le livre entre les mains, je m’éloigne de l’étagère, afin de m’installer sur une table. Chemin faisant, je croise la route d’une personne qui me parait familière. « Petit oiseau ? » m’étonné-je, avant de me souvenir – me semble-t-il du moins – qu’elle travaille ici. Je crois qu’elle me l’a déjà dit, mais je ne sais plus quand, par contre. Evidemment, Sara fait partie des visages que Costia a vu le plus régulièrement, ces derniers jours. Sans le savoir ni même le chercher, la rouquine a ainsi donc commencé à faire partie des repères de la vie anéantie de la Conteuse brisée. « Tu l’as déjà lu ? » l’interrogé-je en lui tendant le livre, tout en m’asseyant enfin. La bibliothèque est bien le seul endroit de ce bunker tant détesté, que j’apprécie un minimum. En dehors de lui, je ne quitte guère le dortoir dans lequel on m’a mis, et qui est bien trop peuplé à mon goût ! Ca n’est qu’une impression, pourtant, car il n’y a pas tant de monde en réalité. Quelques Grounders, quelques délinquants et quelques Archéens, et malgré tout, c’est déjà trop, pour Costia. Surtout qu’elle ne connait pas grand monde, tout en connaissant bien trop de visages à son goût, parmi les Natifs… Encore une fois : Costia se montre paradoxale, depuis que sa raison n’appartient qu’à un passé… révolu ? Tout cela pour dire qu’elle n’apprécie que trop se retrouver dans la bibliothèque, qui en plus d’être un endroit relativement calme, la rattache d’une certaine mesure, à sa vie passée… Ici, elle est presque de nouveau « elle »…

Emi Burton
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MessageSujet: Re: [12/09/82] Please don’t mind me, I just kill myself sometimes. (Sara) [12/09/82] Please don’t mind me, I just kill myself sometimes. (Sara) EmptyLun 23 Mar - 15:39


Please don't mind me, I just kill myself sometimes.

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Cela faisait bien des mois que tout se chamboulait, dans ce bunker. Si pour certains ça faisaient seulement quelques semaines que la vérité avait éclatée, Sara, elle, connaissait certaines choses depuis un moment.

Une rupture dans sa vie, un coeur brisé en milles morceaux, une femme qui l’a manipulé, des paroles qu’elle avait entendu mais qu’elle ne voulait pas entendre. Et puis une perdition. Un moment où elle voulait savoir si ce qu’elle avait entendu était vrai, un simple moment où elle voulait vérifier son intuition espérant de tout coeur que tout soit faux. Et pourtant, cette perdition l’avait menée à une simple chambre, toute petite où elle découvrait une brune dîtes « sauvage ». La peur tiraillait son ventre, la petite fille qu’elle était découvrait les monstres des histoires qu’on lui racontait. Cependant, cette brune ne ressemblait pas à ces monstres qu’elle avait imaginer. Elle avait sembler seulement démunie et surtout elle avait vu que ce monstre était en réalité comme elle. Une simple humaine. Alors la rousse l’avait aidé, voulant changer les choses, n’acceptant pas cette réalité inhumaine.

Depuis elles avaient tissé plus ou moins un lien, Sara était l’une des seules personnes à rendre visite à cette Conteuse, à la ramener à la vie réelle. Les visites étaient courtes, dangereuses, mais ça aidait Sara tout comme ça pouvait aider Costia un minimum. Sara se sentait enfin utile, pouvait faire quelque chose et contrer cette rupture difficile qui lui avait laissé un vide dans son coeur, contrer cette manipulation qu’elle avait endurer, contrer cette dure vérité en se bougeant.

Puis tout avait été révélé, petit à petit, les choses étaient découvertes, les négociations étaient lancés avec les autres, Sara aidant dans ces négociations du mieux qu’elle pouvait. Et elle avait appris que la brune avait accouché. Un petit garçon, qui n’avait que 4 jours, mais Sara était allé le voir quand même, car elle avait accompagner cette grossesse et voulait être là pour cette femme qu’elle n’avait jamais lâché. Enfin elle allait pouvoir sortir, retrouver une vie dehors. Si avant la rousse l’aurait jalousé, comme elle jalousait tous les natifs, là il n’en était rien. Jeune fille devenue femme, elle ne jalousait plus ces personnes, elle se dit qu’un jour, peut-être elle aurait la chance de sortir à son tour. Rêveuse, elle ne perdait pas espoir.

Travaillant toujours, fidèle à son poste de bibliothécaire, elle entendait des rires enfantins auxquels elle voulait mettre fin avant que ceux-ci ne s’apaise assez rapidement au final. Étonnée, elle ne disait rien pour autant, continuant son travail en allant ranger des livres dans les rayons. Sortant d’un rayon elle finit par voir cette brune qu’elle connaissait maintenant. « Oh, bonjour Costia. », disait-elle en souriant grandement. Elle savait que cette femme allait bientôt repartir, et ça lui faisait du bien de la voir hors de son dortoir même si ça ne durerait pas longtemps. Elle qui avait été enfermé si longtemps regoûtait un peu à la liberté, bien que partielle pour une femme qui savait ce qu’était la vraie liberté. Regardant alors le livre tendue par la Conteuse elle hochait la tête positivement lorsqu’elle lui demandait si elle l’avait déjà lu. Il faut dire, elle avait lu une bonne partie de la bibliothèque. Petite fille qui y passait son temps avec sa grand-mère et qui préférait lire à tout autre passe-temps, oui elle en avait lu des bouquins. Pas encore tout, car la collection se révélait plutôt grande, mais tout de même. « Oui je l’ai lu, il est intéressant à lire ! En plus de mon travail j’ai passé le plus clair de mon temps ici... », dit-elle alors d’un air nostalgique. Cet endroit était son lieu de vie, il l’avait vu dans les pires moments, l’avait accueilli dès sa plus tendre enfance, pour y jouer, pour y travailler, c’était l’endroit où elle se sentait la plus en sécurité et la plus apaisé ici, au milieu de tout ce papier et ces reliures. C’était l’endroit qui faisait partie intégrante de sa famille, sa grand-mère y a travailler, à transmis le goût de la lecture à cette Austen qui rien que par son nom était liée à ce monde du papier, de l’encre et des mots. A l’image de l’écrivaine qui avait fait naître en la rousse le goût pour l’amour, elle aimait les mots, pas au point d’écrire, mais elle aimait les lire et aimait tout les types de livres, bien qu’elle avait ses préférences et quelques-uns qu’elle aimait moins, comme tout le monde.

« Vous possédez des livres chez toi aussi ? », demandait-elle avec une curiosité qui pouvait apparaître comme déplacé. Peut-être que Costia ne répondrait pas vraiment, ou bien à côté de la plaque, mais dans un sens cette question la rouquine la posait aussi pour voir si cette native allait réussir à parler de dehors, cet endroit qui devait l’attendre.

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Costia
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[12/09/82] Please don’t mind me, I just kill myself sometimes. (Sara) Vide
MessageSujet: Re: [12/09/82] Please don’t mind me, I just kill myself sometimes. (Sara) [12/09/82] Please don’t mind me, I just kill myself sometimes. (Sara) EmptyDim 5 Avr - 21:25

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Please don’t mind me, I just kill myself sometimes. - Costia/Sara
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"I’m a rolling-stone. I’m coming home but I’m not alone. Do I really got to let another motherfucker know? No I won’t surrender. No I won’t let you bring me down. So where the hell do I go from here? Who do I believe when everyone feels so insincere? Like everyone’s out to get me! Who will save my life? How do I believe in anyone? Please don’t mind me, I just kill myself sometimes." [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

« Oh, bonjour Costia. ». Ca me fait toujours une étrange sensation d’entendre de nouveau mon prénom, surgir d’autres lèvres que des miennes, quand je le murmurais doucement afin de me raccrocher à celle que j’étais. Assez tôt après sa violente insémination, le rapport de l’ex-Conteuse avec les prénoms, est devenu tendu et compliqué ! Elle a cessée d’utiliser les prénoms des autres, de ceux qui avaient de l’importance pour elle, afin de ne pas contribuer à emprisonner leurs âmes à ses côtés. C’est ainsi que la Trishana a même pris l’habitude d’employer un surnom pour s’adresser à la bibliothécaire, que son véritable prénom. Ca n’est pas si surprenant de découvrir que la brune ait fini par s’attacher à cette rouquine qui lui semblait si fragile, mais qui avait été la seule personne qu’elle ait pu croiser depuis de longs mois, à l’avoir traité en être humain et non en créature sauvage ! « Oui je l’ai lu, il est intéressant à lire ! En plus de mon travail j’ai passé le plus clair de mon temps ici… » Sa réponse ne me surprend pas réellement. Elle m’a déjà dit – ou l’ais-je rêvé ? – qu’elle aimait lire, et qu’elle travaillait ici. Au cas où ça n’ait pas été assez souligné : Costia perd la boule. Elle peut donc être convaincue de quelque chose, pour avoir oublié cette conviction moins de 10 secondes plus tard. J’avais pressenti en elle une bonne âme. On ne peut être mauvais, quand on aime les livres et les mots. C’est dans les histoires contenues entre ces précieuses pages, que se trouve l’Homme tel qu’il fut avant, et tel que Praimfeya l’a fait devenir. S’intéresser à cela est le signe d’une âme sage. En une autre époque, en d’autres circonstances, la Montagnarde et la Native auraient pu devenir de grandes amies. Elles auraient passés des heures à se réunir autour d’une table ou au coin du feu, afin de partager des débats enflammés sur leurs diverses lectures, et s’échanger des conseils de livres à dévorer. Mais Costia n’est plus véritablement la Conteuse adoratrice des mots et des Histoires qu’elle a été, en des jours plus heureux ! Là, ça se voit bien, puisqu’au lieu de répondre et de citer ses passages préférés, ou de commencer à disséquer le livre, elle hoche sobrement la tête.

« Vous possédez des livres chez toi aussi ? » m’interroge alors la jeune femme. Une lueur de fierté brille dans le doux azur de ses yeux. Elle se montre soudainement prsque aussi passionnée et enjouée qu’elle l’était, autrefois, dès lors qu’il était question des livres, et plus encore, de sa fierté à être issue du clan de Lettrés. « Là où je suis née, il y a une grande bibliothèque ! » dis-je, tout en désignant d’un geste circulaire de l’index, celle du bunker, « Elle est bien plus grande que celle-là !» Désormais, j’ai la sensation qu’un sourire triste ourle mes lèvres. Mon cœur se serre en pensant à ma vie d’avant, à la magnifique Grande Bibliothèque d’Atla, à mes carnets de note, ou encore aux récits que j’ai pu entendre de la bouche même de spectateurs, les intégrant à la suite aux histoires à propager. « Le plus impressionnant reste l’aile des Conteurs, avec les ouvrages de mes pairs ! » ajoute la brune, sans même réaliser que cela ne doit pas être compréhensible pour la rouquine. Au moins pourra-t-on apprécier le fait qu’elle n’ait pas divagué – pas encore, en tout cas, car ça ne saurait tarder, très certainement !


Emi Burton
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[12/09/82] Please don’t mind me, I just kill myself sometimes. (Sara) Vide
MessageSujet: Re: [12/09/82] Please don’t mind me, I just kill myself sometimes. (Sara) [12/09/82] Please don’t mind me, I just kill myself sometimes. (Sara) EmptyVen 3 Juil - 1:00


Please don't mind me, I just kill myself sometimes.

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Voir Costia dans la bibliothèque avait un peu étonnée Sara, elle ne savait pas si cette jeune femme avait déjà pu lire, elle ne savait même pas si les natifs possédaient des livres là-haut… Mais la conteuse lui confirmait que si en parlant même d’une grande bibliothèque. Intriguée, Sara écoutait attentivement la native essayant de visualiser cette grande bibliothèque et les savoirs qu’elle pouvait renfermer.

« Il est difficile pour moi d’imaginer plus grand, mais je veux bien te croire ! Ça donne envie d’y jeter un œil en tout cas… Tous les savoirs que ça doit renfermer, je ne dois pas avoir lu grand-chose comparé à ceux qui côtoie cette bibliothèque à l’extérieur. », humble, la rouquine imaginait alors des natifs avec des connaissances bien supérieurs aux siennes et se sentait un peu petite d’un coup.

C’est alors que la brune parlait d’un rayon qui renfermait les ouvrages des Conteurs. « Tes pairs ? Conteurs ? Tu es une conteuse ? J’imagine que c’est le nom donné à ceux qui racontent les histoires ? », au final Sara ne connaissait pas grand-chose de cette femme. Connue brisée par le bunker, elle a connaissance de Lexa, de Myrddin récemment né, mais la Costia avant tout cela elle ne la connaissait pas vraiment. Sara se sentait d’ailleurs heureuse de la voir dévoiler ainsi un peu plus sa vie à l’extérieur, de la voir reprendre vie en parlant de cette bibliothèque bien que la tristesse était présente à l’idée d’être loin de ce lieu solennel. Se sentant un peu malpolie avec toutes ses questions indiscrètes elle ajouta assez rapidement : « Ne te sens pas obligée de répondre, je suis peut-être indiscrète… ». La rousse ne souhaitait pas mettre mal à l’aise Costia, ou même la blessée. Se souvenir de son ancienne vie à jamais chamboulée par ce qu’elle avait vécu ne devait pas être toujours plaisant. Même si Sara savait qu’elle s’en sortait et qu’elle retrouverait sous peu l’extérieur elle n’était pas naïve au point d’imaginer que sa vie sera la même. Cette rencontre entre les deux femmes les auront changer à jamais, l’une découvrant la vérité, l’autre caressant enfin l’espoir de retrouver une vie loin de la torture. Rencontre qui paraissait improbable et qui a fini par se faire, rencontre qui ne mènerait à rien d’autre qu’une connaissance et une aide précieuse. Peut-être que dans une autre vie elles auraient été amies, mais dans cette vie elles ne seront jamais amie. Connaissance, politesse mais l’amitié ne pouvait pas être présente. De deux mondes différents, de deux peuples qui se font du mal, Costia a bien trop souffert à cause du peuple de Sara et celle-ci en avait conscience comprenant aisément que la conteuse ne se dévoile pas trop.

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MessageSujet: Re: [12/09/82] Please don’t mind me, I just kill myself sometimes. (Sara) [12/09/82] Please don’t mind me, I just kill myself sometimes. (Sara) Empty

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