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[08/09/82] Il y a ceux qui parlent de changer de vie, et ceux qui osent le faire. (Sara)

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Ryuk
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MessageSujet: [08/09/82] Il y a ceux qui parlent de changer de vie, et ceux qui osent le faire. (Sara) [08/09/82] Il y a ceux qui parlent de changer de vie, et ceux qui osent le faire. (Sara) EmptySam 22 Fév - 18:45

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“Il y a ceux qui parlent de changer de vie, et ceux qui osent le faire.”

Parfois nos vies ont besoin d'être complètement chamboulées, changées et réorganisées pour nous replacer à l'endroit où nous sommes censés être.



Comment on fait, pour retrouver une vie normale, quand on a appris que beaucoup de choses que l’on pensait vraies, sont loin de l’être ? Que ça change votre manière de voir les choses ? Au point d’être à même de modifier jusqu’à votre personnalité ? Toute ma vie, on m’a répété, encore et toujours, que les Autres étaient d’horribles individus, à la limite des monstres ! J’ai donc grandi en détestant mes origines, tout en étant reconnaissante qu’une bonne étoile m’ait extirpée de ce monde de sauvages ! Apprendre du jour au lendemain, que les sauvages n’étaient apparemment pas aussi atroces qu’on me le répétait inlassablement, et que mes sauveurs étaient quant à eux, plus monstrueux que je ne l’imaginais. Honnêtement, je ne sais même plus quoi penser de tout ça. J’en viens à ne plus savoir ce que je suis, ni qui je suis. Et je ne suis pas la seule à être plongée dans l’incertitude de la catégorie qui est mienne. Je suis aveugle mais pas idiote. Je les vois bien, les autres. J’entends leurs murmures, pas toujours sympas, en ce qui me concerne. Tous ne sont pas dans ce cas, mais il y a en malgré tout. Des plaintes résonnent, dans les couloirs du bunker, sur les « Hémérians » orphelins. Pour beaucoup, c’est à cause de nous que la vie sous la montagne, a pris une tournure aussi sombre. A cause de tout ceux de mon « espèce », ainsi que quelques-uns se plaisent à nous désigner. A croire que ces ronchons oublient que « notre » présence sous leur précieuse montagne, n’est due qu’à leur propre volonté. Sans ça, je doute qu’une guerre ait éclatée, ou même que leur existence ait représenté un quelconque intérêt pour ces Terriens ! Je peux comprendre qu’ils aient vu en eux leur porte de sortie, mais c’est leur façon de faire que ne je peux comprendre. Ca n’a pas forcément à voir avec le fait que je sois touchée par leurs manœuvres, même s’il y a sans doute de cela. On m’a dit, depuis des années, que mon caractère de cochon s’enracinait dans mes origines. Désormais, on me sort de nouvelles horreurs, on m’accuse même d’avoir aidé à ce bouleversement de vie… Et moi, au milieu de tout ça, je me retrouve à ne plus savoir qui je suis. Il serait trop aisé de dire qu’il y a d’un côté Théo(dora), la pauvre gamine sauvée de l’horreur de la surface, et d’un autre, la dénommée Ryuk (WTF ce prénom déjà !), dont je ne connais rien. C’est vrai quoi, tout ce que je « sais » de celle que j’ai été en théorie, au début de ma vie, je le tiens d’une…. Grounder… qui prétend être ma sœur. Quelques noms qu’elle a évoqués, durant nos quelques entrevues, en parlant de son passé (du passé qu’on aurait en commun), résonnent de manière étrangement familière à mes oreilles. Le portrait qu’elle dépeint de sa cadette correspond assez bien à mon propre profil (niveau âge, cécité incluse, et même Ludna, de son prénom à la description de la peluche qu’elle est…)…

C’est un air songeur que j’affiche, alors qu’autour de moi, la pièce se vide, à l’issu du déjeuner. Il y a encore quelques retardataires, parmi ceux qui aiment à savourer un café gourmand avant de retourner poursuivre leur journée. Je n’ai pas d’impératif de mon côté, ma journée de cours étant déjà achevée. J’ai donc tout le loisir de m’attarder un peu dans la pièce, même si c’est mon tour de mettre la main à la pâte et d’aider à débarrasser et à nettoyer. Je suis moins concentrée que je ne le suis en général, quand je m’occupe à nettoyer une table, que l’on m’a indiqué comme vide de toute vaisselle. Ma cécité faisant partie intégrante de ma vie depuis des années, j’ai appris quelques astuces utiles pour être une vraie aide et non un frein, côté ménage. Mais aujourd’hui, ainsi que je l’ai dit, je ne suis pas forcément concentrée ! J’ignore comment, mais je finis par faire tomber l’éponge qui ne sert pour nettoyer la table. Lorsque cela m’arrive, en général, je ne réagis pas vraiment, mais là, en entendant des railleries de la part de quelques autres « nettoyeurs » du jour, il m’est difficile de rester sans rien dire. « Et merde… » Je m’accroupis, et cherche donc à tâtons la fuyarde (pas le choix). Et j’ai l’impression que ma position actuelle est un beau reflet de ce que j’éprouve, à chercher à tâtons qui je suis, et ce qu’il convient de faire : rester ici ou aller à la surface ? Rester vers celui qui m’a élevé mais qui savait sans doute (au moins via sa femme !) que les survivants de la Terre n’étaient pas les monstres décrit par cette société souterraine ? Sachant que j’aurai à affronter encore les remarques de quelques-uns… Ou aller m’installer vers celle qui se dit être ma sœur, à moins que je ne préfère aller découvrir nos parents ? Mon choix peut aussi se porter vers une découverte de l’extérieur, pour m’éloigner de mon passé plus ou moins lointain afin de me construire un futur qui me ressemble vraiment ? « Ah ? » Non, je n’ai pas eu d’éclairs de génie, là, je viens plutôt de « trouver » quelque chose, du bout des doigts. « Beurk ! » Hélas, ça n’est pas l’éponge espérée, mais un bout de… viande, à en juger la texture… La propreté en mangeant n’est visiblement pas acquise à tous les résidants du bunker… « Mais elle est partie où ? », est l’interrogation à voix haute qui m’échappe, après que j’ai jeté le morceau de viande, dans la petite poubelle qui me sert aussi pour recueillir les miettes des tables. Je pousse un soupir similaire à un grognement, en entendant des bruits de pas venir en ma direction. Levant ma tête, je finis par me calmer - partiellement du moins ! - en reconnaissant l'aura de Sara. « Je ne serais pas contre un coup de main ! » lui confiais-je, ignorant si je parle simplement de ma recherche de l'éponge perdue, ou d'un aveu d'avoir une oreille attentive pour déverser mes tourments et voir la lumière - façon de parler ! - au bout du tunnel dans lequel je suis depuis quelques jours maintenant.



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MessageSujet: Re: [08/09/82] Il y a ceux qui parlent de changer de vie, et ceux qui osent le faire. (Sara) [08/09/82] Il y a ceux qui parlent de changer de vie, et ceux qui osent le faire. (Sara) EmptyLun 23 Mar - 15:27


Il y a ceux qui parlent de changer de vie, et ceux qui osent le faire.

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Tellement de choses avaient pu se passer. Le temps filait, les jours ne se ressemblaient jamais, on pensait tout connaître, tout savoir, on pensait pouvoir faire confiance et notre monde s’écroulait d’un coup et ne cessait de s’écrouler… Seul un petit mur pouvait rester en place grâce à quelques personnes. Le miroir ne se brisait pas totalement.

Sara avait vu son monde s’écrouler ainsi, mais elle avait eu Killian pour l’aider, Isaac, et elle s’était rapprochée d’un ami insoupçonné : Darren. Cette personne qu’elle connaissait, qu’elle appréciait, mais qu’elle n’avait jamais côtoyer autant. La rousse, la vérité sur le bunker elle l’a connaissait, elle savait tout grâce à son frère qui l’avait aider à entrer dans la ligue Ogma. Ce ne fut pas chose aisée d’entendre cette vérité, mais elle l’avait vu de ses propres yeux et ne pouvait pas l’occulter. Toutefois, il y avait des choses qu’elle savait et qu’elle avait occulté, et aujourd’hui qui revenait.

Le cas des hémérians, ces orphelins venus de l’extérieur, de ce monde dont elle a tant rêver. Elle savait, comme tout le monde, qu’ils étaient de l’extérieur, mais elle ne savait pas tout, elle ne pensait seulement que le bunker les avaient sauver. Et la rousse avait fini par oublier qui ils étaient réellement, que du sang de sois-disant sauvage coulait dans leurs veines. Elle avait occulté cette histoire, et là tout revenait, tout ressortait avec la vérité… Ils étaient kidnappés, enlevés à des familles. Dans la ligue elle avait surtout aider pour d’autres projets que ceux-ci, n’ayant pas pris part à cette vérité, et puis c’était déjà beaucoup pour elle.

La rousse avait fini par tout encaisser, se changeant les idées grâce à des amis, mais pour autant, tout était ressorti récemment, de même que les clones. Elle avait vu le clone de son père, n’avait pas su comment réagir s’étant enfuie. La plaie de son deuil s’était rouverte, cette sensation était bizarre, elle savait que ce n’était pas lui, mais pourtant… ça, les hémérians, l’accouchement de Costia qui se ferait sous peu… Non, elle commençait à fatiguée. C’est pour cela qu’aujourd’hui, elle était restée un peu plus longtemps après le déjeuner, pour prendre du thé car le café et Sara ça ne faisait pas bon ménage. Le café c’était la boisson de Penelope, Sara c’était le thé ou le chocolat chaud. Elle savourait son thé, profitant ainsi du calme, un instant loin de tout ses problèmes bien qu’elle y songeait. Et puis elle aperçoit cette jeune fille qu’elle connaît plutôt bien, Theodora Bailey, la fille de Darren Bailey, du moins c’est ainsi qu’elle la connaissait. Celle-ci nettoyait les tables, malgré son handicap. Sirotant son thé, elle l’observait du coin de l’oeil pour si elle avait besoin d’aide à un moment donné, et ça ne ratait pas. L’éponge était tombée, des railleries se faisaient entendre et Sara soupirait un peu en entendant cela… Elle connaissait la situation de cette orpheline adoptée, elle savait que ce n’était pas facile et ils en rajoutaient. La bibliothécaire finit donc par se lever en voyant Theo ne pas mettre la main sur cette éponge, elle voulait l’aider en tant qu’amie. Ce n’était pas de la pitié, ça n’en était plus depuis un moment, Sara s’était faite un peu plus au handicap de la jeune adolescente, elle voulait juste aider son amie. Une amie bien plus jeune, mais une amie quand même qui pouvait se confier à la rouquine si besoin. « Tant mieux si tu ne refuses pas mon aide car je venais dans cette intention. », avouait-elle d’une voix qui se voulait douce. Se mettant à genoux malgré ses chaussures à petit talon, elle nouait un élastique à ses cheveux pour ne pas être gêné par ceux-ci le temps de chercher cette éponge, venant observer le sol à la rechercher de cette éponge. « C’est bien sale par ici… J’espère que tu n’as pas touché de choses trop dégoûtante ! », disait-elle pour essayer de détendre un peu l’atmosphère avant de récupérer la fameuse fuyarde. « Je l’ai ! », s’exclama-t-elle en tendant alors l’éponge à la jeune fille. « Et voilà pour toi ! … Tu veux de l’aide pour nettoyer ? J’ai du temps devant moi. »

Oui elle demandait ça, pour essayer de penser à autre chose qu’à son défunt père ou son inquiétude pour Costia qui la tiraillait tout de même un peu, et aussi elle avait sentie que Theo n’allait pas si bien que ça, et si jamais elle pouvait discuter avec elle pour l’aider au-delà du ménage, elle voulait le faire. Pour cette petite Bailey tout comme son père qui serait rassuré de voir quelqu’un aider sa fille.

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[08/09/82] Il y a ceux qui parlent de changer de vie, et ceux qui osent le faire. (Sara) Vide
MessageSujet: Re: [08/09/82] Il y a ceux qui parlent de changer de vie, et ceux qui osent le faire. (Sara) [08/09/82] Il y a ceux qui parlent de changer de vie, et ceux qui osent le faire. (Sara) EmptyDim 5 Avr - 21:40

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“Il y a ceux qui parlent de changer de vie, et ceux qui osent le faire.”

Parfois nos vies ont besoin d'être complètement chamboulées, changées et réorganisées pour nous replacer à l'endroit où nous sommes censés être.



Accroupie, les mains sur mes genoux, je regarde en direction de l’aura de la bibliothécaire. Et sans surprise, j’ai vu juste, c’était bien elle, ou quelqu’un doué pour imiter sa voix : « Tant mieux si tu ne refuses pas mon aide car je venais dans cette intention. ». Je n’ai jamais su comment je faisais pour reconnaître les gens sans les voir, même si bien des théories ont été avancées : était-ce via leurs odeurs, la cadence de leur démarche, le bruit de leur respiration… ? Ca ne m’a jamais intrigué, mais ça changera sans doute, quand ma sœur m’évoquera la justification divine qui circulait parmi les rangs des nôtres. « Merci. » Peut-être que si j’avais été voyante, j’aurais préféré lui indiquer mon remerciement par un sourire ou un signe de tête. Mais je suis aveugle, et je préfère les mots aux actes, pour les conversations. « C’est bien sale par ici… J’espère que tu n’as pas touché de choses trop dégoûtante !  » dit la Austen. « N’espère pas trop ! » répondis-je en souriant, faisant ainsi plisser mon nez par la même. C’est là le lot des gens condamnés à l’obscurité, même si, comme moi, ils perçoivent vaguement des relents lumineux. Mais on s’y fait, à la longue. Et puis, comme je le répète toujours à mes amis : pour rien au monde, je ne voudrais voir ! Les voyants sont plus aveugles que les aveugles, à ne se fier qu’à ce qu’ils voient, au lieu d’utiliser leurs autres sens. J’avais le choix entre deux réponses, pour le coup, et mon choix s’est porté sur une réponse « douce », on va dire. Il m’aurait été possible de préférer une répartie plus piquante quant aux trop nombreux mensonges que la Montagne a rabâché à ses habitants, sur la réelle nature des Grounders. On les décrivait comme des sauvages quand dans ce bunker, on mange comme des véritables cochons !

« Je l’ai ! », s’écrit Sara, me faisant avoir un sourire rassuré, tandis que je peux enfin cesser de tapoter le sol crasseux, en quête de l’éponge vagabonde ! Je tends doucement la main en direction de l’adulte, qui me remet la fuyarde en main… plus salies par mes tapotements contre le sol, que véritablement propre ! Son [color:8707=# ff6633]« Et voilà pour toi ! » est rapidement suivi d’un « Merci. » de ma part. [color:8707=# ff6633]« Tu veux de l’aide pour nettoyer ? J’ai du temps devant moi. » me propose Sara tandis que je me relève doucement pour reprendre ma corvée de nettoyage des tables. « Je ne dis jamais non à un coup de main ! » dis-je sobrement, en haussant les épaules. Ca n’est peut-être pas tout à fait vrai, je refuse l’aide quand elle m’est apportée par des gens que je n’aime pas. Je dois déjà en supporter certains, lors de cours ou de quelques tâches ménagères pour le bien de la société, je ne vais pas subir leur présence plus qu’on ne me le demande ! « Je te préviens simplement… », dis-je en reprenant mon nettoyage de table là où je l’avais laissé, « je ne risque pas d’être d’agréable compagnie. Ni la plus bavarde… » Et ça, ça change beaucoup quand on me connait. Je parle beaucoup en général, même si ça n’est pas forcément pour parler de choses trop personnelles. J’ai toujours un immense sourire aux lèvres, par contre, et là, depuis quelques jours, ce sourire est crispé, je le sens bien. Un petit temps de silence finit par apparaître, Sara ayant certainement été se chercher de quoi contribuer au ménage à faire. « Sara ? ». Oui, ce temps de silence ne dure toutefois pas bien longtemps, tout juste 1 ou 2 petite minute. Ca n’aide pas, d’entendre en arrière-plan des murmures de moqueries et critiques. Certains ne se cachent même plus pour montrer l’étendue de leur racisme… Et si ça glisse sur moi – en règle générale du moins ! – ça ne ralenti pas la progression de mes doutes en moi. « Tu ferais quoi, à ma place ? … tu resterais ou tu partirais ? » Après un infime temps de silence, j’ai précisé ma question, qu’elle sache à quoi je faisais allusion. Je doute toutefois qu’il puisse être compliqué de se mettre à ma place, de s’imaginer découvrir que l’endroit d’où l’on vient réellement n’est pas aussi infâme que ce qu’on a bien pu nous dire, depuis toujours… Mais, je suis profondément perdue, et ça doit bien s’entendre au son de ma voix !



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[08/09/82] Il y a ceux qui parlent de changer de vie, et ceux qui osent le faire. (Sara) Vide
MessageSujet: Re: [08/09/82] Il y a ceux qui parlent de changer de vie, et ceux qui osent le faire. (Sara) [08/09/82] Il y a ceux qui parlent de changer de vie, et ceux qui osent le faire. (Sara) EmptyJeu 2 Juil - 23:42


Il y a ceux qui parlent de changer de vie, et ceux qui osent le faire.

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La Austen était contente de voir un sourire sur les lèvres de Théo, ça la réconfortait de voir qu’elle n’avait pas perdu son adorable sourire. L’aidant avec cette éponge qui avait fuit, elle avait finit par proposer son aide pour nettoyer le reste, coup de main que ne refusais pas son interlocutrice.

Elle allait répondre que c’était ok pour elle, cependant elle fut devancée par la jeune fille qui précisait n’être pas la meilleure compagnie qui soit. En même temps Sara pouvait aisément le comprendre. Leur monde s’écroulait, leur identité se détériorait et elles étaient là à regarder tout cela d’un point de vue extérieur comme intérieur sans pouvoir rien faire… « Oh tu sais, je ne suis pas particulièrement bavarde non plus ces derniers temps. », solitaire depuis les récents évènements, si elle n’avait pas ses amis, Sara resterait avec ses livres, dans son lit ou sa bibliothèque à boire des litres de thés. Seulement elle sortait et elle essayait d’être de bonne compagnie même si la discussion était moins son fort.

Toutefois elle était attentive. Revenant après avoir été chercher des outils pour faire le ménage elle entendit légèrement son prénom. « Me voici ! Je suis armée ! », rigolait-elle pour essayer de détendre l’adolescente et essayer de lui faire oublier les quelques moqueries… Commençant à nettoyer la table avec un chiffon humide, la bibliothécaire écoutait sa collègue en ce jour lui poser une question. Un petit silence s’installait alors qu’elle réfléchissait un peu prise au dépourvu mais contente que Théo se libère un peu de ses doutes. Elle connaissait l’histoire, mais était restée amie avec cette jeune fille. Si celle-ci venait à partir, Sara serait forcément touchée et elle savait aussi que Darren aurait beaucoup de mal à le supporter. Seulement, elle savait aussi que c’était le choix de cette jeune fille, que dehors certains pouvaient l’attendre. « Je ne sais pas comment c’est dehors, comme toi j’ai été bercé dans cette histoire que le monde de dehors était dangereux. Mais je ne sais pas si nous pouvons croire ces histoires avec toutes les vérités cachées. Je pense qu’à ta place je préférerait partir pour commencer une nouvelle vie car je me sentirais pas à l’aise de rester ici et que j’ai toujours rêvé d’aller dehors sans risquer de mourir, mais rien ne dit que je ne reviendrais pas. Le choix t’appartient toutefois, il ne faut pas que tu partes parce que moi je le ferais. Je ne doute pas que dehors tu finiras par trouver ta place si jamais tu décides de partir. Si tu restes tu ne seras pas toute seule et tu auras tout autant ta place, tu n’es pas une inconnue à nos yeux et même si ça semble faux, la vie que tu as mené jusque là avait sa part de vérité et de sentiments sincère. » Elle essayait de lui donner toutes les clés pour l’aider au mieux, bien qu’elle ne l’aiderait peut-être pas à y voir plus clair ainsi, c’est pour cela qu’elle ajouta : « Je ne sais pas si ce que je dis t’aide vraiment, mais quand je suis dans une impasse j’essaye d’étudier toutes les solutions qui s’offrent à moi. Si tu pars tu pourras certainement revenir pour garder un contact ici. Si tu restes tu pourras sortir comme bon te semble j’imagine. Réfléchis à tout ça et essaye de savoir ce qui au final te plairait le plus et, peut-être auras-tu le sentiment d’être égoïste, mais dans ce cas-là il faut penser à toi et toi seule. Certains seront déçue quel que soit ton choix à mon avis, c’est le risque. ». Elle choisissait bien ses mots, espérant apporter un peu d’éclaircissement au coeur douteux de l’adolescente. Sara ne possédait pas forcément tous les éléments de l’histoire mais elle se doutait que dehors se trouvait aussi l’ancienne vie de cette fille et que dehors certains devaient l’attendre, c’est pourquoi elle parlait de déception dans les deux camps selon le choix.
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