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[22/09/82] Chantons et dansons sous la pluie. Tant qu'elle n'est pas radioactive… - Luna & Oona

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Oona Noir
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MessageSujet: [22/09/82] Chantons et dansons sous la pluie. Tant qu'elle n'est pas radioactive… - Luna & Oona [22/09/82] Chantons et dansons sous la pluie. Tant qu'elle n'est pas radioactive… - Luna & Oona EmptySam 21 Mar - 19:16

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Chantons et dansons sous la pluie. Tant qu'elle n'est pas radioactive… - Luna & Oona
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"L'histoire ressemble à la pluie, mais ses gouttes sont faites du sang des vivants.."

Encore un jour de pluie…. Ce constat fait soupirer l’esclave à la liberté récemment retrouvée, alors qu’elle se risque à aller à l’extérieur du rafiot. La pluie a baissé en intensité, la jeune femme l’a entendue, depuis l’intérieur du bateau. Ne tenant plus dans cet espace confiné, la brune éprouve le besoin de sortir. Ca n’est pas suffisant malgré tout. La fille de l’Espace a le mal de la Mer. C’est une belle ironie dont elle a largement conscience, mais dont elle se serait bien passée.  Pourtant, les flots sont moins tempêtueux qu’ils ont déjà pu l’être, depuis qu’elle est venue trouver refuge au sein de Floukru. Les souvenirs nauséeux de la Camelotienne sont encore bien trop vivaces dans son esprit, pour qu’elle ait déjà pu les oublier : elle doute de toute façon être en mesure de les oublier un jour. Dans un même registre, elle s’interroge afin de savoir si elle parviendra ou non à se faire à cette vie aquatique. Etre sur la terre ferme ? Elle en rêve ! Son rêve le plus cher reste cependant de remettre la main sur son précieux violon. Elle se sent bien seule, sans lui, et cruellement diminuée. Sa nostalgie se ravive en un rien de temps, en voyant qu’un petit groupe de Natifs affronte le mauvais temps. En leur sein, se trouve un musicien, jouant d’un instrument que jamais l’ancienne Archéenne n’a vu. Les sons qui en sortent la touche au plus profond de son âme. C’est moins mélodieux que le violon, mais la désillusionnée y est tout de même sensible.

C’est subjugué par cette étrange mélopée, qu’Oona s’approche du petit groupe. Elle reste à distance prudente malgré tout. Si ça fait plusieurs semaines qu’elle a trouvé ici un refuge, elle ne se sent pas pour autant véritablement à sa place, ni même très à l’aise. Tous les Grounders au monde pourront bien se relayer à ses côtés pour faire montre des aspects plus doux et sociables qu’ils possèdent, ça ne changerait rien aux yeux de la jeune femme. Ce qu’elle a subi, à Azgeda, par Nia comme par les hommes de la Reine, la hante, jour et nuit. De nature angoissée, ses crises de paniques ont augmentés de manière exponentielle depuis qu’elle est rentrée, de force, dans le service de Nia. Avoir perdu son violon – qui est comme une extension de son âme ! – et une des rares choses en mesure de l’apaiser a minima – a été un coup dur pour elle. Son sommeil en a encore pris un coup, ses profondes cernes sous ses yeux en sont la meilleure preuve qui existe. En cet instant précis, pourtant, on peut distinguer Oona telle qu’elle peut être, quand elle est immergée dans la musique. Son visage est presque comme apaisé. Sa silhouette, filiforme et sans intérêt, retrouve quelque peu la grâce qui l’habiter incontestablement lorsqu’elle a se produit. D’un air profondément intéressé, elle observe le musicien, et plus encore l’espèce de violon à clavier qu’il manipule. Elle est comme émerveillée, un peu comme les enfants d’avant l’Apocalypse, quand ils découvraient les cadeaux au pied du sapin, au matin de Noël. Elle constate que sa bulle éclate quand elle sent une présence, non loin d’elle. Tournant doucement la tête pour voir du coin de l’œil qui a été happé à son tour par la musique, elle constate qu’il s’agit de celle qu’on lui a présenté comme la chef de cette plateforme : Luna. Et visiblement, Oona n’est pas la seule à être assez sensible à son environnement, pour sentir qu’on l’épie. La Floukru ne tarde pas à lui renvoyer son regard, faisant se sentir très mal à l’aise l’ancienne violoniste. Ecarquillant les yeux gênées, la brune se décide à sauter sur l’occasion pour obtenir quelques réponses à certaines questions la troublant. « Excusez-moi, mais… C’est quoi, comme instrument ? » demande-t-elle, dans sa langue natale, sachant que Luna la comprenant. Oona avait vu son vocabulaire de la langue des Natifs augmenter, mais elle était toujours réticente à l’employer. Et oui, Oona parle de musique  Luna, au lieu de lui demander si elle va bien. Elle sait pourtant que la Grounder a été aider à délivrer certains Archéens et Grounders, du Mont Weather. Ca a beaucoup fait parler, l’info n’a pu échapper aux oreilles de l’étoile brisée. Mais bien que cela concerne son propre peuple, elle ne s’en soucie pas réellement. Elle a bien du mal à se considérer comme Archéenne, alors que le Conseil l’a envoyé sur Terre des années plus tôt…. Pourtant, il y a quelques personnes qu’elle apprécie, à l’instar de Raven ou d’Aaron, mais depuis bien longtemps, Oona a soigneusement appris à se dissocier des autres afin de ne pas souffrir de leur indifférence à laquelle les drames de son enfance l’avait habitué.


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MessageSujet: Re: [22/09/82] Chantons et dansons sous la pluie. Tant qu'elle n'est pas radioactive… - Luna & Oona [22/09/82] Chantons et dansons sous la pluie. Tant qu'elle n'est pas radioactive… - Luna & Oona EmptyDim 12 Juil - 23:55



Chantons et dansons sous la pluie.
Tant qu'elle n'est pas radioactive
Oona et Luna
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Retrouver les terres de Floukru me fait du bien après ces dernières semaines plus que mouvementées. Entre l'attaque des Maunons qui ne s'est pas soldée tel que je l'espérais et l'impression d'avoir perdu ma sœur, les choses sont assez compliquées. Mais ça, peu de personnes qui me croisent arrivent à le remarquer. L'un des avantages d'avoir été préparé à devenir Heda un jour, c'est bien de ne rien laisser paraître. Chose encore plus importante lorsqu'on se retrouve à la tête d'un clan pacifiste tel que le mien. Je dois reconnaître qu'une part bien sombre a refait surface, dès l'instant où j'ai appris que Ryuk était toujours en vie. Cette paix intérieure que je pensais m'être forgée dans cette nouvelle vie avait, malheureusement, pris assez cher avec l'impression d'avoir fait de nombreux pas en arrière. D'être un peu dans le même état d'esprit que lors de ma sortie par la petite porte de mon Conclave abrégé. Un peu perdue, en fait. Même si là, je n'ai pas le sang de mon jumeau sur les mains. Non, pas une seconde fois. Mais, j'ai cette sensation d'avoir perdue, une seconde fois, notre petite sœur. Une première lorsqu'encore à Polis, j'ai appris qu'elle avait été prise par les Maunons et une seconde fois en me rendant compte qu'elle n'est plus la même. Elle leur ressemble beaucoup trop, ne voulant même plus redécouvrir sa véritable identité en rejoignant Floukru ou même nos parents. Comment leur dire, d'ailleurs, qu'elle ne se souvient pas d'eux ? Je ne leur ai toujours pas écris. Ils attendent tellement de retrouver cette fille qu'ils ne pensaient ne plus jamais revoir. Impossible pour moi de savoir si je vais réussir à trouver les bons mots pour cela. Ce n'est même pas à Ryuk que j'en veux. Je sais très bien qu'elle n'a pas choisie ce qui a pu lui arriver. Mais bien à ces Maunons qui l'ont forcé par je ne sais quels moyens à rentrer dans leur moule. A être et à vivre comme eux. Au moins, je vais pouvoir prendre un peu de temps pour me ressourcer et me confier au gré des vagues de cet immense océan entourant la plateforme, fraîchement retrouvée. Ça me fait du bien d'être de retour auprès des miens. Nombreuses ont été les accolades, les sourires échangés depuis mon retour. Tout cela me réchauffe un peu le cœur, bien qu'il reste tristement vide. Leur présence, ainsi que de retrouver cet endroit plus que familier m'aide énormément à repousser cette ombre planant au-dessus de moi.

Les Dieux semblent s'être accordés calquant leurs humeurs à mes mauvais jours. Beaucoup n'aiment pas la pluie. Mais, ce n'est de loin pas mon cas. Bien au contraire. J'en profite alors pour faire le tour de notre plateforme, allant de sourire en mots glissés aux personnes que je croise alors. Une mélodie se dessine un peu plus loin, attirant mon attention et mes pas. J'y retrouve quelques silhouettes se prêtant au jeu de notre musicien du moment, l'entourant et profitant de son art. D'autres restent un peu en retrait comme je le fais. Du moins, avant de croiser le regard de cette mystérieuse Oona, cette Camelotienne ayant eu le malheur de tomber du ciel droit dans le piège de cette vile Nia. Même s'il m'est impossible d'imaginer tout ce qu'elle a pu subir ces dernières années, cette méfiance qu'elle garde ainsi que ces secrets autour d'elle ne peuvent que laisser comprendre à quel point sa vie n'a pas été facile. A défaut de devenir une de ses confidentes -sans doute qu'elle n'accordera jamais une telle confiance à la moindre âme née sur Terre-, j'ose espérer qu'elle trouvera le même chemin de paix que j'ai pu prendre il y a des années de ça en vivant ici. Voyant cette expression loin d'être sereine se dessiner sur son visage, je lui envoie un léger sourire, alors même qu'elle se décide à prendre la parole. « Excusez-moi, mais… C’est quoi, comme instrument ? » Haussant doucement les épaules, je ne réagis même pas en pestant comme d'autres le feraient alors qu'elle semble vouloir me parler dans sa propre langue. Comme à son habitude, en fait. Pour moi, si elle se sent plus à l'aise ainsi, qu'elle continue sur cette lancée. Après tout, à Floukru, on accepte toutes ces âmes dans le besoin et pouvant venir des quatre coins de Kongeda. Donc, pourquoi ce serait différent pour elle ? Après, je ne suis pas musicienne bien que ce soit un art m'ayant toujours beaucoup fasciné. « Navrée, mais je ne sais pas vraiment.. » que je glisse, à voix basse pour ne pas déranger le musicien, à l'adresse de cette jeune femme. Disons que je connais les principaux instruments, qu'on peut retrouver à travers Kongeda. Mais, pour le coup, cela ressemblerait presque à une invention se son propriétaire. Je n'en ai aucune idée. « En tout cas, il joue plutôt bien, tu ne trouves pas ? » Petite question bien curieuse de ma part. Et ne soyez pas choqué de comprendre par la traduction de ce « tu » employé, que je la place au même niveau que n'importe qui vivant sur cette plateforme. « C'est plutôt appréciable d'avoir des musiciens de passage parmi nous. » Il n'y a qu'à voir ce petit public autour de cet instrument étrange et de son musicien qui se prête au jeu des mélodies. « Souvent, ils laissent les plus jeunes s'essayer à cet art, avec leur aide évidemment. » que j'ajoute, non sans un grand sourire bien amusée de voir deux jeunes enfants fascinés face à cet homme de passage. Peut-être seront-ils de futurs musiciens ? « Et parfois même les moins jeunes.. » Une remarque que j'étais obligée de glisser, en voyant bien que cette femme face à moi est, elle aussi, bien intriguée. Et oui, je sous-entends bien qu'avec de la chance, elle pourrait finir avec cet instrument étrange entre les mains !

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MessageSujet: Re: [22/09/82] Chantons et dansons sous la pluie. Tant qu'elle n'est pas radioactive… - Luna & Oona [22/09/82] Chantons et dansons sous la pluie. Tant qu'elle n'est pas radioactive… - Luna & Oona EmptyMar 15 Sep - 19:20

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Chantons et dansons sous la pluie. Tant qu'elle n'est pas radioactive… - Luna & Oona
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"L'histoire ressemble à la pluie, mais ses gouttes sont faites du sang des vivants.."

L’étoile déchue a peut-être changée, depuis qu’elle est sur Terre. Opaline a disparue pour laisser place à Oona, mais la jeune femme se fait toute petite, plus encore face à quelqu’un qui détient l’autorité. Ou qui a un charisme fou. Luna étant concernée par l’un comme par l’autre, la musicienne se fait donc naturellement toute petite face à elle. C’est d’autant plus vraie que l’ancienne esclave reste(ra sans doute à jamais) marquée par ses mésaventures en terres Azgedienne, et se méfiera de tous les Grounders. Il y a toutefois du mieux par rapport à ce qu’il en était à son arrivée en ce havre de paix : la brunette est légèrement moins tendue. Elle était tellement crispée, lors de ses 1ers pas ici, qu’il fallait être aveugle pour ne pas le percevoir ! Alors qu’elle n’était focalisée que sur la musique, sa stature paraissait avoir évoluée, laissant à apercevoir la gracieuse jeune femme qu’elle sait parfois être. Mais là, elle s’est partiellement courbée (bien que ça soit moins « violent » qu’à son arrivée ici), depuis qu’elle est auprès de la natblida. «  Navrée, mais je ne sais pas vraiment.. », lui réponds la Delfikru. Un sourire déçu flotte sur les lèvres d’Oona, bien que celle-ci ne soit pas surprise. A moins d’avoir un intérêt particulier pour les instruments, il est assez difficile de tous les connaître. Et il ne semble pas à la Camelotienne, que Luna soit musicienne. Si tel avait été le cas, Luna le lui aurait bien dit durant leurs précédentes conversations, tout du moins, Oona le croit ! Luna a tout mis en œuvre pour qu’Oona se sente bien ici, alors il aurait été idiot pour celle-ci de ne pas pointer du doigt un tel point commun s’il avait existé ! « Dommage. », murmure Oona, plus pour elle qu’à destination de son interlocutrice. Malheureusement, nul ne peut tout connaître, Oona le sait fort bien. « En tout cas, il joue plutôt bien, tu ne trouves pas ? », poursuit Luna, obtenant pour toute réponse de la part d’Oona qu’un hochement positif de la tête. L’ancien jouet de Nia n’est guère bavarde, pas même si elle est reconnaissante de l’asile que lui offre l’autre jeune femme. Peut-être qu’Oona devrait y mettre du sien, en reconnaissance à son tour de la tolérance dont fait preuve Luna, qui ne s’offusque pas de communiquer en Anglais au lieu d’utiliser sa langue natale. De nombreux Natifs sont réfractaires à cet effort, ne pouvant comprendre la répulsion – viscérale ! – d’Oona quant à cet idiome. C’est bien simple : un seul mot de cette langue suffit à lui donner des haut-le-cœur et à lui donner en plus une chair de poule impressionnante ! Ca se comprend aisément : ses anciens bourreaux utilisaient cette langue pour s’adresser à elle, la rabaisser et la détruire toujours plus au quotidien. Ils ne traduisaient leurs ordres que quand ils étaient las d’attendre qu’elle les comprenne et exécute… Oona est bien également consciente que Luna la tutoie, elle ne peut que le remarquer, étant habituée à être considérée comme une moins que rien en général, par les compatriotes de la jeune femme. Cela n’est plus le cas depuis qu’elle est sur cette plateforme, bien entendu. Mais il en faudra plus pour complètement détendre Oona et l’encourager à oublier le vouvoiement, si poli et si utile pour se distancier de ses interlocuteurs….

« C'est plutôt appréciable d'avoir des musiciens de passage parmi nous. », enchaîne Luna, le regard d’Oona s’était déjà concentré de nouveau sur son comparse, magnétisée par sa maîtrise sans faille de son bien étrange instrument. La tête d’Oona s’abaisse doucement, en réaction au regret éprouvé de ne pas pouvoir figurer dans les rangs de ces musiciens. Non pas qu’elle aurait nécessairement souhaité se produire pour les Natifs, mais elle se sentirait bien plus complète avec son violon que loin de lui, et certaine de ne jamais le revoir. La Reine des Glaces l’a très certainement détruit de rage, en réalisant qu’Oonaa lui avait échappé. Ou alors elle l’a confié à une autre personne… Dans tous les cas, qu’Oona remette la main dessus parait improbable ! « Souvent, ils laissent les plus jeunes s'essayer à cet art, avec leur aide évidemment. Et parfois même les moins jeunes..» Au gré des paroles de l’énigmatique leader des Floukru, le visage de celle qui a grandie dans l’Espace se décompose. Elle secoue vivement la tête, à la négative cette fois. « Non, jamais je n’oserais…. » commence-t-elle vivement, sans doute plus fortement qu’il ne le faudrait alors qu’elles profitent d’un agréable concert. Réalisant qu’il lui faut baisser d’un ton, elle poursuit, se tournant cette fois vers Luna : « Un instrument est quelque chose de particulier pour son propriétaire. » C’est comme ça pour elle, en tout cas, il en va peut-être différemment des autres, elle ne le sait pas. Pour sa part, elle n’a jamais laissé personne d’autres qu’elle poser ses mains sur son violon. Le seul instrument qu’elle acceptait de prêter, était son ocarina. Et encore, c’était uniquement durant ses représentations dans l’Espace. Elle avait toujours réussi à esquiver d’avoir à prêter son violon à quiconque, arguant que cet instrument était un trésor bien trop précieux pour risquer de ne serait-ce que l’égratigner. L’ocarina, il était plus simple à prêter et à laisser manier à des mains débutantes. Et encore, elle n’acceptait de faire cela que pour qu’on lui fiche la paix et qu’on cesse d’insister pour essayer le violon ! La brune pousse un soupir, regrettant également la disparition de son ocarina, même si moins fortement que son violon. « Il faut une réelle harmonie entre le musicien et l’instrument pour en tirer des notes dignes d’intérêt ! », poursuit-elle. En gros, elle n’osera essayer le curieux instrument, même sous les directives de son propriétaire. Encore moins face à des témoins, la jeune femme étant bien trop peu à l’aise pour cela. « Je préfère donc éviter de risquer de casser les oreilles des vôtres… » conclut-elle, se grattant maladroitement l’arrière de son crâne. En parlant de « vôtre »…. « Vous avez rencontré ceux de mon peuple arrivé il y a quelques semaines, je crois ? Vous pensez que ça va aller bien, pour eux ?  », préfère-t-elle demander, réorientant la conversation vers un sujet moins dangereux et douloureux pour elle. Quoi que le danger et la douleur restent : elle ignore qui exactement est arrivé « en bon état » ou non. Non pas qu’elle souhaite retrouver quiconque, elle n’a plus aucune attache avec son ancien peuple… La Fille de l’Espace est aujourd’hui une Fille de l’Air, libre comme ce dernier, sans aucune attache. Cependant, elle sait qu’il y a des jeunes en leur rang, c’est donc surtout pour eux qu’elle se soucie, bien qu’ils ne soient que des inconnus. Elle espère qu’ils ne connaîtront pas le même destin que le sien, ou alors que ces autres Camelotiens. C’est donc pleine de curiosité qu’elle observe à présent Luna.


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MessageSujet: Re: [22/09/82] Chantons et dansons sous la pluie. Tant qu'elle n'est pas radioactive… - Luna & Oona [22/09/82] Chantons et dansons sous la pluie. Tant qu'elle n'est pas radioactive… - Luna & Oona EmptyDim 22 Nov - 0:45



Chantons et dansons sous la pluie. Tant qu'elle n'est pas radioactive
Oona et Luna
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]La présence de cette Camelotienne, aux environs de ce musicien, ne me surprend pas grandement. J'ai bien cru comprendre qu'elle affectionnait particulièrement cet art. Plusieurs fois, à Polis, je me suis surprise à chercher un instrument à lui ramener. En vain, malheureusement. Ce n'est pas vraiment des trouvailles qui se croisent à longueur de temps. Peut-être que cela pourrait l'aider, un peu ? Je n'ose même pas imaginer ce que cette vile Nia a pu lui infliger. Les blessures de la musicienne sont enfouies au plus profond d'elle-même et je me contente, pour l'instant, de lui laisser le temps de se retrouver et espérer qu'un jour, elle saura m'accorder un peu de sa confiance. Qu'Oona sache qu'ici, elle ne craint rien. Après tout, je ne vois aucune différence entre sa vie ou celle d'une autre personne sur cette plate-forme. En vivant ici, avec nous, il est clair que je prendrai les armes s'il fallait en arriver là pour la protéger. Même contre Nia elle-même. Je ne me verrai pas offrir l'ancienne esclave en pâture à l'une de ces femmes que je méprise le plus et dont les coutumes de son clan sont à l'opposé parfait de mes valeurs. Évidemment, j'espère que les choses n'iront jamais aussi loin avec cette ennemie de Glace. Mais, s'il fallait en arriver là, il ne s'agirait que d'une défense de notre part face au mépris de ce clan qui dure depuis une éternité. Pas d'une attaque. Évidemment. « Dommage. » qu'elle me répond, d'ailleurs, lorsque je lui avoue ne pas connaître le nom de cet étrange instrument. J'ai beau apprécié la musique et tous les arts s'y rattachant, je dois reconnaître que je ne m'y connais pas plus que ça. Je préfère alors partir sur une nouvelle remarque, autrement dit, relever le talent de notre musicien du jour. Mais aussi, à lui faire comprendre qu'ici, il n'est pas rares que les enfants -et les plus âgés le souhaitant- aient la chance de pouvoir toucher ces instruments pour un moment de partage. « Non, jamais je n’oserais…. » Cela ne m'étonne pas vraiment d'entendre ces mots de sa part. Je m'en mordille la lèvre, tout en lorgnant vers les plus jeunes spectateurs, tous assis sur des couvertures en peaux de bêtes, aux premiers rangs. Je me serai contentée de son refus, mais la voilà qui s'explique un peu plus ce qui, je le reconnais, m'arrache un subtil sourire, ravie de l'entendre s'ouvrir un peu à moi. Du moins, c'est ainsi que je prends les choses. Oona n'est pas bien bavarde habituellement. Toutes paroles échangées sont donc bonnes à prendre. « Un instrument est quelque chose de particulier pour son propriétaire. Il faut une réelle harmonie entre le musicien et l’instrument pour en tirer des notes dignes d’intérêt ! » A mesure qu'elle parle, ce n'est plus seulement mon regard qui est tourné vers elle, mais bien toute mon attention. J'en penche la tête sur le côté, ne peinant pas à faire le parallèle entre ce lien dont elle parle entre un musicien et son instrument, et n'importe quel Gona avec son arme. Et ça me parle. Même si j'ai lâché le combat depuis un bon moment maintenant, je ressens toujours un certain attachement avec ces lames qui m'ont accompagné durant ma formation de Novice et plus encore. Mais, je me garde d'une telle comparaison face à Oona, même si elle doit bien savoir que mon passé n'est pas tout blanc. « Je préfère donc éviter de risquer de casser les oreilles des vôtres… » Une raison qui me fait doucement hausser les épaules. Pas le temps de lui répondre, la brune semblant vouloir partir sur un tout autre sujet. « Vous avez rencontré ceux de mon peuple arrivé il y a quelques semaines, je crois ? Vous pensez que ça va aller bien, pour eux ? » En voilà une bonne question. Il est vrai que j'ai appris à connaître certains de ces gens venus du ciel, rien que parce que certains étaient au même endroit que moi, au bunker. Je ne sais pas réellement où en sont les discussions entre Lexa et leurs dirigeants. Mais au moins, on est tous sortis de l'antre des Maunons vivants. « Tu as raison. J'ai appris à connaître certaines personnes venant de ton peuple chez les Maunons. » Inutile de parler de ces hommes vivants sous la Montagne par un autre terme. Oona sait très bien de qui je parle. « Tout le monde en est sorti en vie. Les choses devraient bien aller pour eux. Lexa y veillera, j'en suis persuadée. » En disant cela, je ne sais pas si j'essaie de la rassurer ou juste poser un fait tel qu'il l'est. Après tout, je ne connais rien du passer de la musicienne et de sa vie d'avant. La seule chose qui me surprend à son sujet, c'est qu'elle n'a pas montré signe d'une quelconque impatience de les rejoindre et les revoir. Le musicien continue son air qui paraît sans fin, et je me permets une petite curiosité à ce sujet. « N'as-tu pas envie de les retrouver ? » que je lui demande, tournant ma tête vers elle. Ma voix ne démontre aucune brusquerie à l'idée de la renvoyer « chez-elle », après tout, nous sommes à Floukru, terre pouvant accueillir qui le souhaite. Moi-même je ne suis pas née en ces lieux et personne ne m'a dit de partir d'ici. Au contraire. « Si tel est le cas, je peux t'y emmener durant mon prochain voyage jusqu'à Polis. » Ce qui ne devrait être qu'une histoire de quelques jours. Allant jusqu'à poser l'une de mes mains, délicatement, sur l'avant-bras de la musicienne non sans lui adresser un léger sourire, je poursuis sans hésitation. « Personne ne te fera le moindre mal sur la route. » Parole de Luna. « Tu es libre, Oona. Libre de faire tes propres choix. Si tu souhaites partir d'ici, on t'escortera. Mais, si tu préfères rester, peu importe la raison se cachant derrière une telle décision, personne ne te forcera à prendre la route. » Ceux qui étaient en ces lieux avant moi ne m'y ont pas forcé, bien au contraire. Ce sera pareil pour elle. « Et ta décision n'est pas à prendre de suite. Tu as tout le temps qu'il te faut pour ça. » A entendre par là que si elle ne m'accompagne pas pour mon prochain voyage, cela peut être pour le suivant. Ou encore celui d'après. J'ai juste envie qu'elle prenne du temps sans décision hâtive. Comme je l'ai fait des années en arrière. Appuyant un peu plus mon sourire, je finis par retirer ma main de son bras, espérant avoir réussi à la pousser à faire un pas de plus vers sa liberté volée et souillée par Nia. C'est sur ces mots, d'ailleurs, que le musicien termine son long morceau, attirant mon attention vers lui, avant d'annoncer qu'il allait débuter le dernier de la journée. « Peut-être vas-tu connaître ce qu'il va nous jouer maintenant ? » Tout est possible après tout !
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Si Oona s’est détachée depuis bien longtemps de son peuple, elle n’est pas entièrement indifférente à ce qui peut leur arriver. Parmi eux se trouvent encore quelques individus qu’elle apprécie, bien que relativement, mais elle serait peinée d’apprendre qu’un malheur a pu leur arriver ! Et il y a également tout ces innocents, à comprendre tout ceux qui ne lui ont jamais rien fait de mal. Elle les différencie de ceux qui ont été témoins des brimades dont elle a pu être victime, mais qui ont préféré rester les bras croisés, plutôt que d’intercéder d’une manière ou d’une autre, en sa faveur. Leur sort l’importe peu, comme son sort à elle ne les intéressait pas à l’époque. Il n’y a donc que peu de gens qui ont un semblant d’intérêt à ses yeux. Et encore, elle ignore s’ils ont survécu lors des divers atterrissages, ou non. Elle n’a même jamais posé de questions à ce sujet, à Aaron ou à Raven, lorsqu’elle les a croisé. Mais, aujourd’hui, ça l’intrigue. Encore que ça soit bien superficiel, car Luna ne saura lui apporter beaucoup de nouvelles, n’ayant sans doute sympathisé qu’avec une petite partie, ignorant donc tout des autres. « Tu as raison. J'ai appris à connaître certaines personnes venant de ton peuple chez les Maunons. Tout le monde en est sorti en vie. Les choses devraient bien aller pour eux. Lexa y veillera, j'en suis persuadée.», explique celle qui est l’une des chefs de Floukru. Bien entendu, l’esclave désormais libérée, n’est pas sans ignoré qui sont ces « Maunons ». Elle en a suffisamment entendu parler, lorsqu’elle était à Azgeda, par Nyx comme par Babylone. Si elle ne porte pas ces Montagnards dans son cœur, au vu du portrait dépeint par ses deux amies, elle ne les voit pas en ennemis pour autant. Elle applique d’une certaine façon, à leur encontre, le précepte du « L’ennemi de mon ennemi est mon ami », bien que pour rien au monde, elle ne considère vraiment ceux du bunker, comme ses amis. Mais étant donné que même l’abominable Femme des Neige les redoutaient, elle ne les considéraient pas comme des ennemis à part entière. De toute façon, elle savait qu’ils ne pouvaient rien lui faire, ils étaient moins dangereux pour elle, que ne pouvait l’être sa tortionnaire ! Il y a du scepticisme dans la façon avec laquelle elle enregistre l’information donnée par Luna, sur le fait que Lexa veillera désormais sur ceux de l’Arche. On ne peut reprocher à la violoniste brisée, de n’accorder que peu de crédits à la fiabilité des Natifs, qui ne lui ont prouvé, encore et toujours, qu’une seule et unique chose : à savoir, être des individus violents et cruels. Elle sait qu’ils ne sont pas tous pareils, mais la leçon est encore difficile à assimiler pour elle. Et il est possible qu’elle se méfiera toujours d’eux, même si certains auront su lui tendre la main et gagner sa confiance. De toute façon, à présent, elle met tout le monde dans le même panier, peu importe sa provenance ! Un sourcil de la jeune femme se dresse, sous la surprise : il est bien rare que les Grounders désignent leur Commandante, par son prénom, d’après son expérience ! Peut-être que les deux jeunes femmes sont devenues amies, à force de travailler ensemble ? Si Oona ne sait pas grand-chose sur le fonctionnement du pouvoir des Grounders, mais elle a pu découvrir, au contact de Nia, que leur Commandante collaborait visiblement grandement, avec les tribus qu’elle avait sous sa coupe.

« N'as-tu pas envie de les retrouver ? ». La question la prend tellement au dépourvu qu’Oona en vient à se figer, et à ne plus faire attention à la musique. Regard tourné vers Luna, elle réfléchit. « « Si tel est le cas, je peux t'y emmener durant mon prochain voyage jusqu'à Polis. Personne ne te fera le moindre mal sur la route. ». Elle réprime un léger frisson, en sentant Luna poser une main sur son avant-bras. Ici, il n’y a pas à voir l’expression d’une attirance pour la Floukru (bien qu’Oona reconnaisse qu’elle ait du charme, mais là n’est pas la question !). Il est toujours difficile pour Oona de tolérer qu’on la touche, quand bien même il ne s’agit que d’un geste de réconfort. La brune n’a que trop endurer d’être touchée contre son gré, pour ne pas être récalcitrante à ce qu’on la touche, sans la prévenir ou sans qu’elle n’ait pu anticiper un tel geste. Et c’est là où on voit que c’est malheureux : elle a conscience que Luna ne lui veut pas le moindre mal. Mais Oona a été trop brisée pour qu’elle n’en garde pas des séquelles. Et ça se manifeste par ce frisson difficilement réprimé, un haut-le-cœur qui lui fait froncer le nez, et une petite distance qu’elle appuie, entre elles. Tout ça, sans même qu’Oona  ne le fasse de son propre chef ! «  Tu es libre, Oona. Libre de faire tes propres choix. Si tu souhaites partir d'ici, on t'escortera. Mais, si tu préfères rester, peu importe la raison se cachant derrière une telle décision, personne ne te forcera à prendre la route. Et ta décision n'est pas à prendre de suite. Tu as tout le temps qu'il te faut pour ça. ». En entendant Luna lui faire comprendre – une fois encore – qu’elle n’a rien à craindre ici, Oona ressent une vive culpabilité, d’avoir repoussé la jeune femme comme elle l’a fait. Plus encore lorsque Luna poursuit, en lui faisant remarquer qu’elle pouvait prendre le temps de la réflexion, comme rester ici si elle le préférait. « Peut-être vas-tu connaître ce qu'il va nous jouer maintenant ? ». C’est d’un signe de tête négatif, qu’Oona secoue la tête, revenant enfin plus complètement à elle, s’étant doucement remise de ses surprises précédentes. « J’en doute, nous n’avons pas vraiment de chansons en commun. Enfin, d’après mon expérience…. », dit-elle, en grimaçant sur l’ultime mot. Elle en garde un goût amer, de cette expérience involontaire. Elle porte encore de multiples cicatrices des coups de la Reine, donnés uniquement parce que la musicienne ne connaissait pas les titres qu’elle lui demandait. Bien entendu, à force, elle en avait appris quelques-uns, mais elle ne les appréciait pas vraiment. Ils lui rappelaient bien trop de mauvais souvenirs. Elle ne le dit pas, mais on peut facilement le deviner, en connaissant un minimum la réputation de Nia, et en se projetant sur la manière qu’elle pu avoir de traiter ceux qui lui appartiennent ! « Si… Si jamais j’accepte de profiter de votre offre… Pourrais-je revenir avec vous ? », finit-elle par demander, après avoir marqué un temps de silence, tant pour se reconcentrer sur la musique, que pour réfléchir, ou encore pour pousser un soupir de soulagement : encore un titre qu’elle ne connait pas, et qui donc, ne la propulse pas de nouveau à Azgeda. Si Oona ne compte pas s’installer prochainement, avec les siens, elle n’a pas non plus l’intention de ne plus jamais les revoir. Du moins, elle sait qu’elle pourrait éprouver l’envie de les revoir, un jour…


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[22/09/82] Chantons et dansons sous la pluie. Tant qu'elle n'est pas radioactive… - Luna & Oona Vide
MessageSujet: Re: [22/09/82] Chantons et dansons sous la pluie. Tant qu'elle n'est pas radioactive… - Luna & Oona [22/09/82] Chantons et dansons sous la pluie. Tant qu'elle n'est pas radioactive… - Luna & Oona EmptyMer 29 Sep - 11:38



Chantons et dansons sous la pluie. Tant qu'elle n'est pas radioactive
Oona et Luna
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Si je suis loin, très loin même, de pouvoir imaginer ce que cette mystérieuse Oona a pu vivre auprès de la vile Reine du Nord, je sais pourtant que ça n'a pas été une période agréable pour la musicienne venue du Ciel. Si ma curiosité me mène à m'interroger sur ce qu'elle a bien pu vivre sur ces terres si froides, je ne cesse de la contenir. Oona ne me doit rien, inutile de la retrancher dans des souvenirs loin d'être agréables. Qui serais-je pour lui rappeler son passé ? D'autant plus lorsqu'on sait que j'évite de ressasser le mien, encore et toujours même si c'est inévitable. Toute la cruauté dont peut faire preuve Nia est actée, réelle. Combien de ces âmes qu'elle a réussit à briser ont osé trouver refuge en ces terres de Floukru ? Énormément. Et c'est bien parce que je sais très bien qui se trouve en face, qui elle est, que j'essaie d'avoir des coups d'avance sur son jeu macabre. Protéger ce clan devenu le mien de sa folie est bien l'une de mes priorités, alors même que ça se transforme par moment en véritable numéro d'équilibriste. Oona, en étant présente parmi nous, se doit, elle aussi, de se sentir en sécurité ici. Et ça, quand bien même la protection de Kongeda pourrait ne même plus suffire le jour où Nia n'aura plus rien à perdre, avec un seul mot qui lui déplairait et pour lequel elle serait capable d'envoyer sa fidèle armée à nos frontières.

Donc oui, dans un sens, je pourrai comprendre ce que ressent Oona vis-à-vis des siens, ceux venant tout droit du ciel. Après tout, elle comme moi : il nous faut vivre nos vies éloignées de nos racines. Par obligation pour elle, c’est vrai. Par choix -s'il peut être qualifié de la sorte-, me concernant. Il n’empêche qu’on doit composer, toutes deux, avec des personnes et des coutumes qui ne sont pas celles avec lesquelles nous avons grandies. Et même si, pour ma part, j’ai réussis à me reconstruire durant ces dernières années, être éloignée de mes parents n’est pas forcément facile au quotidien. Plus encore lorsque les prénoms de Ludvig ou de Ryuk ressortent au détour d’une conversation. Ma fuite du Conclave n’est qu’une broutille comparée à cette sorte de solitude fraternelle qui est mienne et que je déteste. Être à la tête d’un clan n’est pas de tout repos et fort heureusement d’ailleurs, cela m’aide assez à rester focalisée sur le présent sans me perdre dans le passé plus que nécessaire. C’est bien tout ce que je peux souhaiter à cette jeune femme : réussir à mettre de côté son passé plus ou moins lointain, sans nul doute bien obscurci par la folie aveugle de Nia. Floukru offre cette possibilité à tous ceux qui le souhaitent. Peu importe d’où ils viennent, qui ils sont et surtout qui ils ont pu être. Tout reprendre à zéro, pour être quelqu’un de meilleur ou trouver la tranquillité de son âme. Voilà ce qui lui est offert, ici. « J’en doute, nous n’avons pas vraiment de chansons en commun. Enfin, d’après mon expérience…. » Sur ses derniers mots, je ne peux m'empêcher de la regarder. Une expérience loin d'être plaisante, qui doit sans cesse lui rapporter son lot de mauvais rêves. « Libre à toi de garder ces airs-là en tête comme une nouvelle expérience. » que je réponds, simplement, d'un léger sourire. Après tout, ce qui est joué ici pour tous, à Floukru, n'est jamais teinté des arts de la Guerre histoire d'aider certaines âmes en peine à trouver la tranquillité. Comment le pourraient-elles avec les tambours battants ? « Si… Si jamais j’accepte de profiter de votre offre… Pourrais-je revenir avec vous ? » qu'elle me demande alors, après avoir pris le temps de réfléchir ? D'écouter l'air du moment ? « Bien entendu. Tu es ici comme chez toi. » Une réponse faite sans même réfléchir, tant elle me semble tomber sous le sens. Et ce, même si je suis bien placée pour comprendre sa volonté de revoir les siens. « Tu n'es plus captive de qui que ce soit. A toi de reprendre ta vie en main, comme tu souhaites la vivre. » Des mots qui élargissent un peu plus mon sourire, se voulant rassurant. « Ce n'est pas facile de changer si radicalement de chemin de vie, mais ça vaut la peine d'essayer.. » Et pour ça, inutile de dire que je suis particulièrement bien placée. Après tout, je suis passée de l'image de fille du sishell de Delfikru et dont la mère lui destinait une belle vie à la forge à la Novice que j'ai été durant de nombreuses années. Prête à devenir Heda. Et tout ça pour tourner le dos à cette destinée, fuyant ce Conclave avec le sang de mon jumeau sur les mains, pour tenter de trouver la paix intérieure au milieu de cet océan. « Donc si tu veux partir, tu pourras revenir. Si tu ne souhaites pas retrouver les tiens pour le moment, personne ne t'empêchera de changer d'avis par la suite. » Oui, j'insiste sur tout ça étant donné que cette chère Oona semble bien brisée de sa rencontre avec Nia. Là-bas, elle ne devait avoir aucun choix. L'opposé de ce qui lui est possible, ici. Sur ces paroles, notre musicien du moment s'arrête de jouer, ce qui m'invite à l'applaudir joyeusement. « Toujours pas partante pour tenter un petit air ? » que je glisse alors à Oona, alors que déjà de jeunes enfants forts curieux se hâtent de se rapprocher du musicien bien heureux de son petit succès, dans l'espoir de réussir à sortir quelques notes élégantes. Une des petites orphelines, Kira -une vraie tornade de bonne humeur aux jeunes années pourtant bien sombres- vient vers nous. « Oona, viens essayer ! C'est trop drôle ! » qu'elle glousse en sautillant presque sur place, ce qui me fait juste rire tant elle déborde de cette énergie si innocente d'enfant. J'ose espérer que l'invitation de cette jeune fille saura mettre cette femme venue du ciel plus à son aise parmi nous.
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MessageSujet: Re: [22/09/82] Chantons et dansons sous la pluie. Tant qu'elle n'est pas radioactive… - Luna & Oona [22/09/82] Chantons et dansons sous la pluie. Tant qu'elle n'est pas radioactive… - Luna & Oona EmptyMer 6 Oct - 12:05

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Chantons et dansons sous la pluie. Tant qu'elle n'est pas radioactive… - Luna & Oona
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"L'histoire ressemble à la pluie, mais ses gouttes sont faites du sang des vivants.."

La douceur dont fait preuve la leader de Floukru avec elle, déstabilise vraiment Oona. Elle n’a majoritairement vu que la violence des Grounders, et est donc peu habituée à de la sympathie. Surtout pas « d’inconnus ». Elle espère que les choses changeront, bien entendu, car elle n’en peut plus, de se méfier de tout, et de tout le monde ! Pour elle, c’est épuisant, moralement, mentalement et physiquement, de se méfier ainsi. Même la nuit, elle ne dort que d’un œil. C’est le cas depuis qu’elle est sur Terre. Ca l’est, toujours, à Floukru. On a beau lui rabâcher qu’elle est en sécurité ici, elle n’est guère à l’aise. Mais si elle est comme un lapin effrayé par les phares d’une voiture, elle tente cependant de changer. Pour preuve : elle ne s’isole pas en permanence, et ne refuse pas non plus les moindres contacts avec les résidents de la plateforme pétrolière. Ce jour-là, en s’efforçant d’entretenir l’échange avec Luna, Oona montre bien sa volonté de s’implanter – à sa façon, infiniment brisée ! – à la nouvelle société à laquelle elle doit appartenir ! « Libre à toi de garder ces airs-là en tête comme une nouvelle expérience. », essaie Luna, d’encourager Oona. La musicienne ne répond rien, mais conserve ces paroles dans un recoin de son esprit. Elle les analysera plus tard, ainsi qu’elle le fait toujours !

L’ancienne esclave poursuit la conversation sur l’offre de Luna, d’aller avec elle sur le continent. « Bien entendu. Tu es ici comme chez toi. Tu n'es plus captive de qui que ce soit. A toi de reprendre ta vie en main, comme tu souhaites la vivre», ce à quoi Luna se voit gratifier d’un petit sourire. Oui, un bien maigre sourire, mais tellement sincère et reconnaissant quant à la gentillesse que lui manifeste la jeune femme. Si Oona n’est plus que l’ombre de celle qu’elle a pu être, des années plus tôt, elle sait être touchée par la gentillesse qu’on lui montre ! Ca n’a donc l’air de rien, mais ce sourire est à voir comme un véritable 1er pas, une réelle envie d’Oona de se rapprocher des autres. « Ce n'est pas facile de changer si radicalement de chemin de vie, mais ça vaut la peine d'essayer.. », ajoute la brunette. « Donc si tu veux partir, tu pourras revenir. Si tu ne souhaites pas retrouver les tiens pour le moment, personne ne t'empêchera de changer d'avis par la suite. ». Ce sont ces paroles qui encouragent Oona à répondre. « Merci. J’apprécie ces mots ! », souffle doucement Oona. Elle avait beau savoir qu’elle était libre maintenant, ça lui fait toujours étrange de l’entendre le lui être dit de la sorte. Ceci dit, elle garde surtout en tête un gros souci : outre le fait qu’elle ne connaisse pas du tout les dangers, ni les us et coutumes, de ce monde, elle reste clairement marquée – physiquement – comme étant une esclave de Nia. Et elle sait parfaitement ce que ça pourrait lui coûter, si elle tombait sur des Grounders nettement moins cléments que Roan ou Luna… C’est pour ça que pour l’instant, elle préfère rester à Floukru, jusqu’à ce qu’elle se sente prête à affronter le monde, seule.

« Toujours pas partante pour tenter un petit air ? », demande la dirigeante de Floukru à la jeune femme, après la fin de petit « spectacle » proposé par le musicien. Le 1er réflexe d’Oona, est de froncer les sourcils et de secouer négativement la tête. Mais elle voit les choses autrement, quand une jeune Native vient vers les deux jeunes femmes discutant ensemble, pour lancer une proposition à Oona : « Oona, viens essayer ! C'est trop drôle ! ». Face au sourire de la fillette, Oona n’a pas le cœur de refuser. Il faut dire qu’avec les propos précédents de Luna, elle a vraiment envie de faire des efforts pour s’intégrer un peu plus, par ici. « D’accord, mais viens jouer avec moi alors ! », répond Oona, avec douceur. Elle a naturellement plus de facilité avec les enfants, qu’avec les adultes. Même si elle a pu constater que quelques-uns d’entre eux, peuvent se montrer bien pires que les adultes… C’est main dans la main avec Kira, qu’Oona va se mêler au petit groupe en attente d’essayer l’étrange instrument. Le musicien explique patiemment le fonctionnement de son étrange instrument, à son audience. Oona préfère observer encore un peu – avec les explications en tête – avant de se lancer. Même si elle a pu se faire une idée de son maniement, en l’observant lorsqu’il en jouait, un peu plus tôt. Quand son tour vient, elle fait cependant quelques essais – assez incertain parce qu’Oona n’a guère confiance en elle quand elle ne manipule pas ses propres instruments – avant de se voir demander d’offrir à l’assemblée, un morceau à écouter. Rougissante, la brunette tâtonne l’instrument pour trouver les bonnes notes de la mélodie qu’elle a en tête, puis se lance lentement. Comme pour se couper de la foule, elle ferme les yeux, alors que s’égrène [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]. Oona s’en tire vraiment bien, pour un 1er test, aidée par sa grande maîtrise de la musique, cela va sans dire ! Quelques secondes passent, accompagnée seulement par les notes qu’elle tire de cet étrange instrument. Puis la voix d’Oona s’élève doucement, avec tristesse, alors qu’elle entonne un court chant, dans une langue qui a sans doute disparu aujourd’hui. Elle ne connait pas le sens des mots qu’elle prononce, cette chanson lui ayant été transmise par son grand-père, qui la tenait lui-même de son grand-père, et ainsi de suite. C’est tant à cause de la tristesse de cette mélodie, qu’à cause de la nostalgie qui habite l’ancienne esclave, que quelques larmes lui échappe, alors que seules résonnent la musique. Peut-être a-t-elle chanté un hymne d’adieu à celle qu’elle était, après avoir pris conscience d’à quel point elle a bien pu changer, lors de ses « retrouvailles » avec quelques Archéens, des mois plus tôt : Aaron & Raven.

Toute l’assemblée est suspendue aux notes que sort Oona. Beaucoup sont étonnés de voir une étrangère – qui ne connaissait pas cet instrument – parvenir à en jouer aussi bien. Beaucoup sont aussi et surtout, touchés par ce qu’elle vient de leur jouer. Même s’ils n’en comprennent pas le sens. Ils ont sentis la souffrance d’Oona, se présenter sous leurs yeux. Les yeux de la musicienne, quant à eux, s’ouvrent lentement, une fois la mélodie terminée. « Merci de m’avoir laissé joué… », souffle-t-elle doucement au propriétaire de l’instrument, d’une voix nouée par l’émotion. Après lui avoir rendu son bien, elle sort de la petite troupe rassemblée autour de lui, pour reprendre son souffle. Son regard croise celui de Luna, à qui elle adresse un bref sourire. « Je réfléchirais à votre proposition de vous accompagner, et je vous tiendrais au courant, une fois ma décision prise. », lui fait-elle savoir. Elle a besoin de remettre de l’ordre dans ses idées, afin de savoir si oui ou non, elle est prête à aller retrouver, même brièvement, son peuple. Au final, elle acceptera, mais n’aura même pas le courage d’aller à Cérès, ni dans le camp des 100. Elle ne croisera donc – éventuellement – des Archéens et/ou délinquants, que s’ils se sont aussi rendus à Polis. Elle ne se sentira pas prête à les voir, et pas plus à les mettre éventuellement en danger, si on venait à la dénoncer comme ancienne esclave de Nia !


Emi Burton
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