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Sujet: i started a joke (harley&eliza) Jeu 10 Aoû - 17:36
Spoiler:
• Lieu du rp : Les bois. • Date du rp : le 13 Avril 2 482 , en début de matinée. • Participants : Harley Weise et Eliza Jonhson • Météo : le temps est clément, notons tout de même la présence d'une petite brume matinale. • But du rp : heu... des retrouvailles entre trois personnes qui voulaient tout sauf ça. • Résumé du rp : Harley et Varian partent pour la chasse mais croisent Eliza dans les bois. Le groupe vient à peine de se retrouver quand un loup s'approche et blesse Varian puis Harley. La meute – car les loups ne viennent jamais seuls – arrive elle aussi et le trio fuit tant bien que mal à travers les arbres. Acculés par un ravin, ils se retrouvent piégés… Un jeune loup bondit et heurte Harley, entraînant la chute des trois quelques maîtres plus bas, dans une rivière. Harley porte secours à Varian et Eliza profite de ce moment-là pour fausser compagnie aux deux garçons. Les deux esclaves rentrent ensuite à Missi, en bien mauvaise posture.
Dernière édition par Varian Standall le Jeu 15 Fév - 22:40, édité 2 fois
Harley Weise
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Sujet: Re: i started a joke (harley&eliza) Mer 16 Aoû - 22:59
« Aujourd'hui, tu chasses. » Nei lui tendit un vieux sac à dos rapiécé avec brusquerie, un sourire mesquin sur les lèvres. Sans mot dire, Harley inclina la tête et glissa les bretelles sur ses épaules, déjà prêt. « Ton repas est dans le sac, avec le couteau pour la viande. Ramasse aussi des baies tant que tu y es, si tu sais les reconnaître. » Son repas, ce serait le seul de la journée. Le garçon sentit son estomac gargouiller par avance à l'idée du pain et, s'il était chanceux, d'un peu de viande séchée. Et si Nei était dans un bon jour ce matin en fourrant à la va-vite les affaires dans le sac, il aurait peut-être même un peu d'eau pour faire passer l'ensemble. « Tu ne chasseras pas seul aujourd'hui, tu es trop lent. » Un nouveau sourire mesquin modela les lèvres de la jeune fille. « Je t'ai trouvé un partenaire de chasse ! Tu chasseras avec Varian. Tu te rappelles de Varian ? L'esclave d'Aya. » La question était totalement superflue, Nei savait très bien que Harley se souvenait de Varian, tout comme elle avait déjà très bien compris que quelque chose d'ancien unissait les deux garçons. Au nom de Varian, mon estomac vide se souleva d'un coup et je relevai brusquement la tête. C'était l'erreur à ne pas faire, l'erreur qui conforterait Nei dans sa décision… Mais ça avait été plus fort que moi. Varian… Mon corps insensible ne réagissait plus à ce nom mais je recommençai déjà à avoir peur. « Je… Pas Varian, s'il te plaît... » Varian le poussait du mauvais côté, celui de la déraison, de la révolte, des sentiments. Harley ne voulait plus de tout ça. Il voulait juste se taire pour toujours et se laisser couler dans la douce facilité de l'obéissance la plus totale. Nei n'attendit pas une seconde et lui attrapa une touffe de cheveux pour tirer violemment dessus. Un coup de pied dans le genou ponctua sa réprimande. « Pardon, qu'as-tu dit ? » Sa voix était toujours calme, contrastant avec ses gestes. « Rien, pardon. Pardon ! » Je pris le sac et suivit docilement les instructions de Nei pour me rendre au point de rendez-vous. Le nouvel Harley voulait suivre docilement les ordres et faire comme si de rien n'était, comme s'il pouvait passer outre. Moi je savais qu'on ne le pourrait pas éternellement.
Harley ne prit pas la peine de vérifier si les lieux étaient déserts et il se laissa tomber au milieu de la clairière indiquée par Nei. Marcher jusqu'ici l'avait épuisé et il sentait son cœur battre fort dans sa poitrine. Essoufflé, il entoura ses genoux de ses bras pour se réchauffer dans la petite brume matinale. Il ferma les yeux. Le garçon ne voulait pas revoir Varian, pas aujourd'hui, pas demain. Jamais. Il voulait pouvoir prétendre qu'il était mort, que ces retrouvailles n'avaient été qu'une énième blague fournie par son imagination (quand bien même il portait encore des traces de cette journée sur son corps) et qu'il avait rêvé. Il voulait penser que Varian dérivait toujours quelque part au milieu des étoiles, trop loin de lui pour pouvoir encore toucher son coeur. Il voulait rester persuadé qu'il était seul au monde sur cette terre. Oui, voilà. Harley Weise voulait continuer de se complaire dans son malheur pour ne pas avoir à penser à demain. Un léger craquement non loin de lui le fit sursauter mais il ne bougea pas, se contentant de tendre l'oreille. Je sentais une présence, à l'orée de la clairière. J'avais toujours fait confiance à mon instinct et il ne me trompait que rarement. Je savais qu'il était là… Varian. J'avais toujours du mal à comprendre ce qui vibrait en moi. Peut-être que ce n'était pas important, juste quelques traces du passé, quelques réminiscences des sentiments que j'avais eu pour lui si longtemps auparavant. Des siècles auparavant même. Tss, va savoir. « Je ne veux pas te voir, tu m'as fait mal la dernière fois. » Sa voix paraissait boudeuse, comme celle d'un petit enfant, mais c'était vrai. Varian l'avait blessé de cent mille façons différentes en l'espace de quelques heures. D'abord parce qu'il était en vie. Ensuite de par la manière dont il l'avait regardé. Puis il l'avait frappé, par derrière, en traître. Enfin, il avait parlé avec Nei pour ne raconter… que des mensonges. Enfin pour Harley, ce n'était que des mensonges. Avec une part de vérité dont il n'avait pas conscience. Ce mensonges avaient inexorablement mené au châtiment par Nei. Et puis Harley avait souffert dans son coeur, ce qui n'était plus arrivé depuis d'abord Azgeda, puis quand il avait quitté les nomades, vendu à la famille de Nei. Changeant aussitôt de ton, il se redressa légèrement pour le regarder dans les yeux. « On doit chasser ensemble aujourd'hui. » dit-il d'une voix éteinte. Changement de sujet, changement de Harley, changement de situation. C'était brusque mais on se protégeait comme on pouvait après tout. C'était tellement plus facile de se laisser couler, de disparaître à nouveau pour ne laisser que la coquille vide et stupide, uniquement obnubilée par son obéissance envers Nei. C'était tellement plus facile d'être un idiot dépourvu de passé, dépourvu de sentiments. C'était surtout plus évident, être sans-âme, vide, mort… J'étais mort. Pour Varian, je veux dire. Je crois que j'étais vraiment mort. Il ne retrouvait pas celui qu'il espérait revoir donc j'étais mort. Aussi simple que bonjour. Il ne voulait pas avoir à faire à moi. Du fond de ma bêtise protectrice, je voyais ses regards. Et puis peut-être que l'inverse était vrai aussi. Ce Varian en face de moi, ce traître, ce n'était pas celui de mes souvenirs. Celui de mes souvenirs commençait à disparaître mais je savais qu'il n'était pas comme ça. Un peu de l'ancien Harley criait les promesses anciennes… Mais étaient-elles vraiment valables sur Terre?
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Sujet: Re: i started a joke (harley&eliza) Jeu 17 Aoû - 11:35
Sujet: Re: i started a joke (harley&eliza) Mer 30 Aoû - 0:33
Quelles pensées habitaient Varian ? Quiconque fréquentant Harley n'avait besoin que d'un quart de seconde pour se rendre compte qu'il s'était mis entre parenthèse, lui mais aussi toute sa personnalité et tout ce qui faisait de lui quelqu'un. Chez Varian, c'était plus fugace et plus traître. On pouvait penser le retrouver au premier abord mais Harley savait la vérité. Même mort, même éteint, il connaissait toujours le Varian de ses souvenirs et celui-ci ne calquait pas parfaitement avec le garçon qui se tenait désormais devant lui. Ça aussi c'était un sujet d'angoisse. Harley apprenait à composer avec les caractères des uns et des autres pour savoir quoi dire mais surtout quoi taire. Varian… Le jeune Weise enfouit ses poings dans sa chevelure désordonnée et sale et tira pour essayer de s'éclaircir les idées, en vain. Je voulais lui hurler dessus, le gifler, lui faire mal. Je voulais le réveiller, lui demander s'il m'aimait toujours, s'il m'avait aimé un jour. Ou peut-être n'avais-je été qu'une amourette d'adolescent qu'il était heureux d'avoir oublié aujourd'hui. Je reconnaissais dans le comportement de Varian celui que j'avais eu avec quelques unes de mes conquêtes par le passé. Un dédain certain doublé d'une violente envie d'être ailleurs quand je venais à les recroiser. Varian ne voulait pas être ici avec moi, pas plus qu'Harley ne souhaiter rester en sa compagnie. Mais bien sûr que si, Harley… Moi, je voulais rester là avec lui, réaliser enfin qu'il était vivant pour de vrai. Le toucher, encore et encore, pour m'en assurer à chaque seconde. Harley toucha du bout du doigt l'épaule de Varian, suivant son propre doigt des yeux pour ne pas rater une seule seconde de l'expérience. Il toucha un t-shirt, et un corps en dessous.
dans le passé... La chemise tomba enfin sous les gestes maladroits et précipités d'Harley, encore adolescent. Il obéit à son instinct et laissa libre-court à ses gestes, caressant les épaules nues de la jeune fille, cherchant ses lèvres. Il attendait la suite, que son corps réagisse, que son cœur batte plus vite. Il aimait les filles après tout. Pourtant c'était toujours compliqué. Il s'était surpris à trouver certaines personnes attirantes, à ressentir des choses… mais jamais pour des filles. Alors il s'était convaincu du contraire et il avait joué son rôle de bad boy peu fréquentable. Sa réputation n'était plus à refaire et il attirait les filles sans trop de difficulté : dés qu'un garçon pouvait un tant soit peu être classé de mignon ou sexy, qu'il se la jouait rebelle ou taciturne et qu'en plus il ne plaisait pas aux parents, ce n'était pas dur de trouver des nanas intéressées. Sans parler des plan culs juste comme ça, pour passer le temps. Ou pour s'entraîner. Je m'entraînais avec les filles, je le devais. Enfin c'est ce que j'imaginais. Ce soir c'était avec Eliza, une fille plutôt mignonne si on aimait le genre. Ce n'était pas le premier soir avec elle. « Pas la peine de venir me chercher une autre fois, je pense qu'on peut en rester là. » Harley était allongé sur le lit, à fixer le plafond. Rien n'avait fait défaut dans la soirée en soit mais il en avait marre de faire semblant, de multiplier les relations sans lendemain avec des filles juste pour entrer dans la norme.
dans le présent... Harley regardait avec fascination son doigt sur l'épaule de Varian quand celui-ci se mit à crier. Le jeune esclave fit volte-face juste assez vite pour voir détaler une fille de l'autre côté de la carrière. Son ex-petit-ami se lança aussitôt à sa poursuite, le plantant ici. « Mais on doit chasser ensemble... » Le réaliser luit fit naturellement prendre la suite de Varian et il se mit à courir, trouvant assez rapidement un rythme dans sa course effrénée : un deux trois, on inspire, un deux trois, on expire. Les pieds sur la terre, on esquive une fougère. Le visage dans les branches, on se protège avec les manches. Et courir, continuer, suivre Varian sans le lâcher d'une semelle. Courir après la fille. Suivre Varian dans la partie de chasse. Courir après le gibier. Courir, ça il savait faire. Courir pour rester dans les temps, courir pour aller assez vite aux yeux de Nei, courir pour suivre. Courir pour frapper. Courir, il l'avait fait toute sa vie, dans l'espace ou sur Terre ; Épuisé ou non, son corps connaissait cet effort. Il dépassa finalement Varian comme une flèche pour heurter la proie avec violence. Les deux terminèrent brutalement par terre. « J't'ai eu. » glissa Harley dans un souffle, saisissant les cheveux de la fille de ses doigts noueux. La chute l'avait sonné mais jamais autant que les corrections de Nei. Avec tout ça, il ne l'avait même pas reconnu, toujours complètement dans sa course-poursuite. Le souffle court, le garçon posa un regard indéchiffrable sur la fille, entendant Varian arriver près d'eux. « Je l'ai eu ! » lança-t-il d'une voix presque joyeuse.
dans le passé... « Il n'y a toujours eu que toi, depuis si longtemps. Depuis toujours. » Harley s'écarta de Varian et resta allongé sur le lit, les yeux fermés. Il sentait la présence de Varian, juste à quelques centimètres de lui, et cette proximité suffisait à agiter ses pensées et à le réchauffer de l'intérieur. Il savait que parfois, de temps à autres, des rumeurs refaisaient surface, juste parce qu'il s'était tapé un nombre incalculable de filles par le passé. Aujourd'hui aux yeux de l'Arche, sa vie sentimentale et sexuelle était devenue complètement secrète. Lui, le presque débauché, le mauvais garçon, celui qui touchait sans honte aux filles faciles, était devenu sage. Forcément, ça suscitait quelques ragots, pour la plupart complètement inventés. « Que toi. » Que toi. Tu es le seul et l'unique. Je sais que l'amour n'est pas toujours éternel, qu'il s'éteint parfois, qu'on se perd de vue... Mais tant qu'on serait ensemble, je serai à toi. Si un jour tu ne voulais plus de moi...
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Sujet: Re: i started a joke (harley&eliza) Sam 2 Sep - 11:05
Sujet: Re: i started a joke (harley&eliza) Dim 3 Sep - 0:00
dans le passé. « Bordel mais t'en fais un boucan toi... » Harley venait d'entrouvrir la porte, complètement débraillé, pour découvrir son voisin écumant de rage sur le paillasson. Il l'observa avec un sourire suffisant en croisant les bras et s'appuya contre le cadran de la porte. Mais derrière ce sourire qu'il adorait adopter devant Standall, il se sentait vaciller. Quand il avait entendu parler de Kimi, l'évidence lui avait sauté aux yeux : c'était de sa faute. Son sourire se fit toujours un peu plus crispé à chaque mot de son aîné et pourtant… Pourtant ce ne pouvait pas être moi. J'embêtais Kimi, et j'y prenais du plaisir, mais c'était uniquement pour Varian, pour qu'il me voit, pour qu'il me parle. Lui et sa famille parfaite. Il pouvait bien écumer de rage là, sur le perron, au fond ce n'était qu'un salopard. Toujours à se croire mieux que moi, à m'insulter, à me prendre pour le dernier des branleurs. Toujours à… à… Harley leva une main et retint de justesse la gifle monumentale qu'il s'apprêtait à donner à son voisin. Il ferma les yeux pour inspirer profondément et faire refluer la colère qui l'avait envahi d'un seul coup. Jusque là, il se sentait coupable – culpabilité qu'il cachait derrière ses grands airs – mais l'évocation de sa mère… Il serra le poing, du plus fort qu'il put, jusqu'à sentir chacun de ses ongles se planter dans la paume de sa main. « Ne redis jamais ça, Standall. Jamais. Ou je te jure que... » Harley n'acheva pas sa phrase, les yeux toujours fermés. Une, deux, trois secondes et il les rouvrit quand il fut sûr de ses gestes. « C'est ça, chiale comme le débile que t'es. Casse-toi, fous-moi la paix avec ta dégénérée de frangine. » Il claqua la porte de l'appartement avec toute la violence dont il était capable, passant toute sa frustration et sa rage dans ce geste. Je rentrai dans ma chambre comme une furie pour renverser l'intégralité du contenu de mon bureau sur le sol, me prenant moi-même par surprise. C'était toujours comme ça : j'agissais avant de réfléchir, complètement dominé par ma colère. Je frappais, je détruisais, j'insultais… Mais ce n'était pas vraiment moi dans ces moments, toute ma raison disparaissait au profit de je ne savais quoi. Harley s'essuya les yeux d'un geste rageur, sans même comprendre d'où venait l'intense détresse qui vibrait en lui. Il s'assit sur son lit pour fixer les objets éparses sur le sol.
dans le présent. Mignon. Harley regarda Eliza avec un soupçon de perplexité, ne sachant où voir l'aspect mignon de sa relation avec Varian. D'ailleurs, il n'y avait pas de relation. L'un et l'autre étaient forcés d'être là mais ils étaient deux étrangers aujourd'hui. Ils ne se connaissaient plus, ne savaient plus comment interagir sans que cela ne dérape. Peut-être que trop de temps s'était écoulé sans qu'ils se voient, ou peut-être que leurs parcours à la fois si différents et si semblables sur Terre les avaient éloigné. Mais s'il n'y avait plus de relation, pourquoi se sentait-il aussi fier en entendant les bravos de Varian dans son dos ? La brève expression perdue laissa la place au regard fixe et indescriptible qu'il affichait aujourd'hui. « Ah, tu veux parler de la dernière fois où je t'ai baisé. » C'était troublant. L'ancien Harley, celui de l'Arche, aurait pu répondre ça du tac au tac face à la provocation d'Eliza. Il aurait pu se montrer narquois, voire méchant, mais non, ses mots ne sonnaient que comme une constatation, le signe qu'effectivement, il voyait à quoi la jeune fille faisait allusion. C'était tout, il ne fallait pas chercher plus loin. L'Archéen ne lâcha pas pour autant la chevelure d'Eliza et ne bougea pas d'un poil. À moitié assis sur elle, je la regardais avec curiosité, détaillant son visage et son corps sans aucune gêne. De toute façon, la gêne, la provocation et tous ces autres trucs futiles, le Harley terrestre ne les percevait plus vraiment. Ou peut-être qu'il n'y faisait pas attention, je ne sais pas.
dans le passé... « Eh bah bordel, tu as une bonne opinion de toi-même. On dirait une pute en train de perdre un client. » Le contenu de ses paroles fut adouci par un léger sourire puis il se détourna. Pas de si seulement j'avais su. Je ne pouvais pas savoir. Je ne pouvais pas imaginer que des années plus tard, elle finirait par vendre mon petit ami. Je ne pouvais pas non plus savoir qu'on finirait tous sur cette putain de Terre à errer comme des âmes en peine. JE ne pouvais pas imaginer qu'on se reverrait comme ça, dans une cruelle parodie d'une scène passée. Eliza, toujours pimpante, libre et pleine d'autonomie, et moi complètement défait. Je ne savais pas à ce moment-là que mon temps en tant qu'Harley Weise était déjà compté et que ce serait la faute de cette fille.
dans le présent. « Personnellement, je pense que les maîtres seraient contents si on tuait une Archéenne. » Harley balança son avis en plein milieu, sans chercher à intervenir de manière intéressante dans la conversation. Varian se montra plus réactif dans sa réponse, avec davantage de détails, mais dans l'ensemble ils étaient d'accord. « Du coup, s'ils la veulent morte, on peut peut-être la découper comme le gibier ? Nei veut de la viande... » Harley lâcha d'une main les cheveux d'Eliza pour enfoncer un doigt entre les côtes de la jeune fille sans aucune douceur. « … c'en est. » Nei voulait son gibier mais Harley se savait quasi-incapable d'attraper quoi que ce soit. Ce qu'il tenait à pleine main pouvait faire une bonne alternative : il était à peu près certain qu'ils ne verraient pas la différence et peut-être que Nei serait fière elle aussi, comme Varian ? Harley l'espérait. J'étais tellement absorbé par ma réflexion que j'en oubliais de les écouter. J'étais quelque part dans ma tête, à chercher la solution la plus simple, et la réalité avait momentanément disparue. Il fallut que Varian prononce mon nom pour attirer de nouveau mon attention. Harley obéit machinalement et lâcha Eliza, sans pour autant cesser de l'écraser. Il regarda dans la même direction que les deux autres pour se pétrifier instantanément. Eliza pouvait se battre. Elle avait l'air prête à le faire et j'étais complètement enclin à la laisser faire. Je la libérai et la poussai vers le loup sans un mot. Harley la poussa sans ménagement vers l'animal. Si elle gagnait… Varian pourrait sans doute faire quelque chose pour l'empêcher de partir. Si elle perdait, Harley supposait qu'il pourrait toujours récupérer les restes pour Nei. Quelque part au fond de moi, j'espérais qu'elle n'y passerait pas. Une envie de sang était née en moi l'autre fois, allumée par les paroles de Varian. Harley pouvait toujours faire comme si de rien n'était et même s'en convaincre intimement… On savait très bien ce qu'on voulait : un coupable. Un responsable pour le quotidien, pour les brimades, pour les coups. Je voulais quelqu'un à blâmer pour ces jours qui se succédaient sans fin. Je voulais pouvoir punir quelqu'un, me dire : Voilà, Harley, ce n'est pas de ta faute tout ça. C'est de la sienne. Et qu'importe qui serait le sienne. Désormais, c'était Eliza. Elle était la fautive, l'âme à abattre. Harley avait peut-être renoncé à se battre ou à réfléchir mais ça s'empêcha pas une petite lueur de colère froide de naître en lui. Il toucha Varian à côté de lui dans l'étrange idée de se rassurer. Était-ce si bizarre que de vouloir me rassurer en te touchant Varian ? À une autre époque, dans un lointain passé, ça aurait été une évidence. Bien sûr à l'époque, je n'avais presque jamais peur. Je jouais les durs et les casse-cous, je me pensais invincible, intouchable. Mais ces fois où j'ai eu peur, tu as toujours été là pour me rassurer. Toujours. Toute ma vie. Et instinctivement, c'était toujours le cas aujourd'hui.
dans le passé. Harley se raidit légèrement quand Varian se lova contre lui. Leur relation avait beau être sérieuse, il avait toujours aussi peur. Peur de le toucher, peur de le perdre, peur de lui, peur de tout. Il obéit à le demande de Varian et plongea son regard dans le sien. C'était toujours les mêmes craintes qui l'habitaient, toujours les mêmes. Peut-être que déjà, je savais ? Je savais que j'allais te perdre, que ça ne pourrait pas durer. Si je pouvais imaginer ce qui nous arriverait ? Non, bien sûr que non. Et pourtant...
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Sujet: Re: i started a joke (harley&eliza) Lun 4 Sep - 22:25
Sorry Varian semble plus attirant 1 à 2 - Le loup semble attirer par Varian 3 à 4 - Eliza est sa proie principale. 5 à 6 - Harley semble avoir une chair délicieuse
Varian Standall
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Sujet: Re: i started a joke (harley&eliza) Mar 5 Sep - 12:12
Sujet: Re: i started a joke (harley&eliza) Mar 5 Sep - 23:02
dans le passé. « Harley, tout va bien ? » Jan Weise venait d'entrouvrir la porte de la chambre de son fils pour le trouver en train de faire les cent pas, toujours écumant de rage. La raison poussait le père à faire demi-tour, à ne pas le questionner davantage et juste fuir l'ambiance orageuse de l'appartement. Mais ça aurait été lâche, faible. Un père fuyant devant son fils ? Jan ne voulait pas devenir comme ça. Oui parfois, il avait peur de son garçon. Parfois devant Harley, il esquissait un pas en arrière pour le regretter immédiatement. « Si ça va ? Fais pas genre, t'as très bien entendu ce que ce connard de Standall vient de hurler sur le perron ! » Harley eut un geste de colère qu'il réprima difficilement. « Calme-toi Harley, ça ne sert à rien de... » « Arrête ! Arrête de… D'être si… Arrête de l'aimer. » Touché. Harley m'avait touché en plein cœur avec ça. Les autres, les gens, les voisins… Ils le prenaient pour un simplet complètement violent, à l'image de sa mère. Ils se disaient qu'il ne savait faire que ça : frapper sans réfléchir, sans chercher à refréner ses pulsions de violence. Moi, Jan Weise, je savais que mon fils était d'une grande clairvoyance quand il s'agissait de percer à jour les autres. Quelque part, il avait raison, et j'en avais honte. J'avais honte de me dire de temps à autre que tout aurait été plus facile avec un garçon tranquille comme Varian. Je ne le connaissais qu'à travers les récits de ses parents mais c'était déjà assez. Quels récits avais-je à raconter à propos d'Harley ? Aucun. D'une part parce que les autres ne voulaient pas entendre parler de lui, et ensuite parce que ce n'était pas tellement glorieux. Mais une fois de plus, le cœur en miette, je fis mon devoir de père avec vaillance. Malgré l'inquiétude qui l'étreignait – Jan n'était jamais réellement sûr qu'Harley ne lèverait pas la main sur lui – il traversa la pièce pour intercepter son fils et le serrer contre lui. « Ce n'est pas de ta faute pour Kimi… Mais ça l'est pour tout le reste. »
dans le présent. « Si je te tue, Nei applaudira. » La constatation, encore. Même si personne ne l'écoutait balancer es phrases totalement aléatoires, Harley suivait la conversation avec grande assiduité. « Et si Varian te tue, je suis sûr que Nei et Aya applaudiront ensemble. Elles s'aiment bien tu sais. » Non, on en avait rien à foutre qu'elles s'apprécient en cet instant mais ça lui avait paru important de le préciser. « Et Nei serait contente si je tuais quelqu'un comme moi… Azgeda aussi. » L'ancien Archéen faisait mention à sa première propriétaire, celle du début, celle qui avait fait de lui une bonne personne. Sa mère terrestre en quelque sorte. Ce dernier point était vrai : Azgeda serait terriblement fière de moi si je venais à tuer quelqu'un de l'Arche. Ce serait comme… Comme l'accomplissement de quelque chose. Mon cœur se gonfla d'espoir à cette idée et j'attrapais mon couteau de chasse dans la poche de mon vieux manteau complètement élimé.
dans le passé. Harley laissa échapper un rire moqueur à la dernière question d'Eliza. « Sérieusement Eliza, j'ai même pas dépassé les vingt ans donc comment dire… Je m'en branle complet de trouver une nana pour une relation sérieuse. C'est plus marrant de se la jouer buffet à volonté et d'en choisir une différente chaque soir. » En vérité, il se sentait plutôt mal à l'aise derrière ses phrases pleines d'assurance. Il s'en fichait réellement d'avoir une copine ou non, ça ne régissait pas sa vie et il ne voulait pas s'emprisonner dans une relation longue. Sans compter que des filles voulant sortir avec Harley Weise, il y en avait à la pelle mais pas pour de bonnes raisons. C'était un romantique dans l'âme Harley, le genre de gars qui croyait en l'amour et en de belles choses. Il aimait les belles phrases et les belles amitiés des romans, et les jolies attentions clichées des films. Il voulait quelqu'un qui soit la pour lui, pour Harley, et non pas pour l'image que les gens se faisait de lui. Il eut une vague pensée complètement déplacée pour son voisin et se renfrogna. « Et toi, qu'est-ce que tu fous dans ma piaule ? T'es pas à la recherche du bel et grand amour non plus que je sache. » Je détestais cette conversation et les vraies questions qu'elle soulevait. Sans le savoir, Eliza mettait le doigt sur des interrogations sensibles et réelles. Pas sortir avec la même nana – ça je m'en foutais pour de vrai – mais pourquoi… Pourquoi. Pourquoi ces idées bizarres, pourquoi je devais me forcer à mater les filles, pourquoi Eliza ne m'attirait pas plus que ça... Pourquoi pourquoi pourquoi.
dans le présent. En soit, Harley s'accordait à dire que l'idée d'Eliza était rudement bonne : courir. Ça il savait faire, courir. Se battre, il ne savait pas spécialement, même s'il avait dû s'y frotter à quelques reprises du temps où il vivait encore dans la grotte d'Azgeda, mais fuir et s'enfuir, il était plutôt doué. D'un autre côté, courir avec un prédateur dans le dos… Comment dire, c'était bien la chose stupide à faire. La chose que l'instinct poussait à faire mais qui relevait finalement du suicide. « Elle est bête ? » La question ne s'adressait à personne en particulier. Varian sembla penser la même chose quelques instants plus tôt. Et pendant que Harley restait planté sur place, à regarder d'un air effrayé la main d'Eliza se refermer sur son bras pour le traîner il ne savait où, le loup choisit finalement sa cible. Ça aurait pu être moi. Ou Eliza. N'importe qui, de toute façon c'était sans importance. Mais le loup choisit un autre sujet comme repas. Et pendant qu'Eliza me traînait stupidement je ne savais où, je me retournais.
dans le passé. Sa première réaction fut de se mettre en colère. Il ne savait même pas pourquoi, seulement peut-être parce que la question le gênait, ou parce qu'il n'avait pas la réponse à ça. Enfin si, sans doute qu'il savait mais… Il ne l'avait jamais vraiment admis. « Je n'aime pas les mecs. Je t'aime toi, c'est tout. » C'était bien une phrase à la Harley ça : gentille, bien tournée, et qui ne répondait absolument pas à la question d'origine. Pourtant c'était vrai : il n'avait jamais eu d'attirance particulière pour un autre garçon. Ça avait toujours été Varian, et juste Varian. Varian la cible de sa colère, Varian celui qu'il aimait en secret, et puis Varian le centre de son univers. Varian, juste Varian. Les autres filles, les autres mecs… Il s'en fichait éperdument, et d'ailleurs il ne leur accordait même pas un regard. « Ça a toujours été toi. » C'était aussi bizarre que mignon ou effrayant. Et puis c'était vrai aussi. Oui c'était vrai Varian. Qu'on se déteste ou qu'on s'aime, avoue-le, il y a toujours eu un truc entre nous. Je n'y croyais pas le jour où tu m'as dit oui. Quand je t'avais embrassé pour la première fois, j'étais persuadé que tu me repousserais, voire que tu me frapperais. L'instant m'avait paru opportun mais qui sait… Mais non, tu avais répondu à ma proposition. Alors tu vois ? On était fait pour ressentir quelque chose de fort. Les autres… Tss, des pis-aller, juste de quoi se cacher. Harley fit mine de ne pas voir les joues rouges de Varian, même si son propre cœur battait à un rythme infernal.
dans le présent. Harley se figea instantanément dans sa course pour regarder l'étrange spectacle qui s'offrait à lui. Varian! Son cœur rata un battement et il se sentit pâlir. Ses pensées déjà bizarres s'enraillèrent. Que… ? Sauver, sauver Varian. Il n'y avait que ça à faire mais son corps refusait d'obéir, entrant aussitôt en mode survie. Il devait faire quelque chose, ou ne rien faire, attaquer, blesser… Il avait son couteau de chasse à la main. Je crevais littéralement de peur, là, sur place. Rien n'était comme avant, rien n'avait de sens, pas la moindre logique pour m'aiguiller. Stupide Harley, tu devrais bien faire quelque chose, mais quoi. Les griffes labourèrent les mains déjà si abîmées de Varian… Mon cœur – ou le tien, Harley – se serra. Ses belles mains… Elles étaient si douces autrefois et aujourd'hui, elles ne portaient que les traces de la Terre. Cette stupide Terre qui te l'avait volé, qui vous avait détruit tous les deux… À moins que ce ne soit que moi ? Mais il fallait bien faire quelque chose. Tu aurais fait quelque chose autrefois. Toi. Moi. Nous. Nous, les Harley d'avant et d'aujourd'hui. Tu ne peux pas juste rester là à regarder si ? Si, tu peux. Tu en meurs d'envie. Pas moi. Moi je veux faire quelque chose pour Varian. Tu l'aimes, souviens-toi. Rappelle-toi Harley ! Rappelle-toi combien il pouvait compter pour toi. Varian. Dans un glapissement de terreur, Harley bouscula Eliza et son arc pour brandir son couteau et se lancer à l'assaut perdu d'avance de la bête. C'était aussi stupide que courageux et inattendu de voir ce type dégueulasse et maigre à faire peur bondir sur un loup énorme. Même l'animal parut perplexe l'espace d'un instant. C'est bien Harley. Maintenant tu vas payer pour ta bêtise et mourir, mais c'est bien. C'est tellement toi ça, se lancer à l'assaut du danger pour défendre quelque chose qui t'est cher… On n'en pense pas un mot, moi l'ancien et toi le nouveau, mais pourquoi pas. Il ne savait pas se battre, il ne savait pas toutes ces choses, mais il savait découper du gibier et il gardait toutes ses connaissances d'autrefois. Pourtant il sauta juste sur le loup comme un animal enragé en hurlant de toutes ses forces. Il finit par terre en l'espace de quelques secondes, sentant les griffes s'imprimer dans sa chair juste derrière son oreille. Pas profond, mais de quoi le faire crier de douleur. Varian ? Varian, étais-tu libre de bouger ? Je m'en branlais complètement maintenant que j'avais mal et peur. Te sauver n'avait plus d'importance… mais tu vois, je l'avais fait pour toi. Pourquoi, je ne sais pas, mais pour toi. Harley heurta le sol sur le dos, le choc lui vidant les poumons. Incapable de reprendre son souffle, il recula précipitamment jusqu'à se cogner contre Varian. Les poumons iradiant de douleur, il attrapa la veste complètement déchiqueté de son camarade, trébucha à moitié sur lui, puis entreprit de le traîner, puisant de la force dans sa folle panique. L'air revint en masse. « Viens, viens... Mais aller viens... » Le loup ne savait plus où donner de la tête entre eux deux, cible facile, et Eliza, celle qui lui causait tant de douleur. « Perdu mon couteau… Viens, viens... » Il le traîna sur un mètre avec difficulté et se laissa tomber assis. Il n'y arrivait pas. Mais je pouvais le laisser là et m'en aller… Mais cette idée était insoutenable et je préférais abdiquer. Les larmes aux yeux et les pupilles agrandies par la peur, il attrapa la main de Varian pour l'appuyer fort contre lui. Adieu, Terre.
Inclement Earth
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On respecte le travail apporté pour offrir un forum le plus complet et travaillé possible. Donc, on oublie le plagiat d'annexes, de fonctionnement et autre !! Merci !
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Sujet: Re: i started a joke (harley&eliza) Mer 27 Sep - 21:32
Qu'ils ont raison de se méfier de ce jeune loup ! Une bête encore dans la fleur de l'âge, qui n'en démord pas malgré ces blessures infligées. Bien au contraire.. Il faut dire aussi que cette joyeuse troupe est tombée nez à nez avec l'Alpha de cette meute, qui règne en maîtres des lieux et qui ne vont clairement pas en rester là. D'autant plus qu'il entend en écho à ses appels, ceux d'une vieille louve se cachant en retrait de là, silencieusement jusqu'alors. Rien ne lui a pourtant échappé de la fougue de cet Alpha, bien décidé à en découdre à la vue de cet assaut contre Harley. Elle aussi constitue une menace bien importante se sentant coincée, et s'il n'y avait qu'elle.. Accompagnée de son unique louveteau, elle est prête à le défendre tous crocs dehors. Rapidement, l'Alpha est rejoint par sa moitié, ainsi que par d'autres éléments de la meute qui ont ainsi une mission double : ne pas céder sur leur territoire, tout en permettant à cette femelle bien diminuée physiquement de rejoindre la sécurité de la meute, avec son jeune fils. Rapidement, il n'est plus le seul à avoir la force de se battre contre des intrus et de potentiels goûter pour toute la meute. Ce ne sont pas moins de cinq bêtes qui se tiennent, maintenant, face à ces trois jeunes gens égarés. Autant dire que s'ils décident de prendre la fuite, chacun sera chassé par les maîtres des lieux sans grand mal. Ils doivent pourtant réagir vite. Le blizzard typique de la région commence à fondre dans le paysage, amenant avec lui une froideur soudaine. Un ennemi de plus se dresse devant ces trois bipèdes, et un ennemi de taille. Avec de la chance, la meute préférera battre en retraite, dès la vieille louve sortie de son trou avec sa progéniture. Sinon, autant dire qu'entre loups affamés et météo capricieuse, rien n'est fait pour facilité leur fuite..
INSTRUCTIONS DU MJ :
Premier lancer [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] obligatoire pour le prochain à répondre, avec comme énoncé :
Entre 1 et 2 : Le blizzard devient incontrôlable, laissant les trois protagonistes dans une toute autre situation que l'assaut des loups, mais pas forcément plus favorable et simple à confronter. Entre 3 et 4 : Les loups n'en démordent pas, et deviennent plus menaçants que jamais avec cet effet de meute. Entre 5 et 6 : Les loups ne constituent plus la seule menace. Ils sont toujours là. Tous crocs dehors. Le blizzard, lui, devient de plus en plus dangereux.
HJ:
Désolée du temps mis Mais, sans ordi, c'était un poil compliqué En espérant que ça vous botte comme intervention
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Sujet: Re: i started a joke (harley&eliza) Dim 1 Oct - 10:47
Entre 1 et 2 : Le blizzard devient incontrôlable, laissant les trois protagonistes dans une toute autre situation que l'assaut des loups, mais pas forcément plus favorable et simple à confronter. Entre 3 et 4 : Les loups n'en démordent pas, et deviennent plus menaçants que jamais avec cet effet de meute. Entre 5 et 6 : Les loups ne constituent plus la seule menace. Ils sont toujours là. Tous crocs dehors. Le blizzard, lui, devient de plus en plus dangereux.
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Sujet: Re: i started a joke (harley&eliza) Dim 1 Oct - 11:41
Sujet: Re: i started a joke (harley&eliza) Sam 7 Oct - 23:48
dans le présent. Les paupières fermées, Harley pressait l'une des mains ensanglantées de Varian contre sa joue, attendant l'instant final de sa vie. Un loup viendrait mettre un point sur son histoire, achevant l'épilogue dans le sang, mais de toute façon, chaque seconde de sa misérable existence n'avait été que ça : de la violence. Celle qu'on lui avait fait subir, et celle qui venait de lui. Et puis celle qu'il avait choisi de supporter pour vivre. Tu sais Varian, c'est de la faute d'Eliza si tu es ici sur Terre, dans cet enfer. Mais c'est de la mienne pour tout le reste. C'est moi qui t'ait invité dans ce stupide marché noir, c'est moi qui en est eu l'idée, moi qui ait pensé, un jour, que c'était une bonne idée. J'aurais fait n'importe quoi pour être avec toi tu sais. Et puis tu as dit oui, tu t'es impliqué et ça t'a tué. Tu sais ce que ça m'a fait quand on m'a dit que tu mourrai, envoyé dans l'espace ? Ça m'a tué aussi, encore un peu plus. Alors pardon, pardon Varian.
dans le passé. Harley considéra Eliza quelques instants, le visage neutre. À vrai dire, il ne savait pas réellement quoi penser d'elle. Il ne savait pas pourquoi elle était là, dans son lit, ni ce qu'elle pensait de lui. En dehors de sa chatte, il ne connaissait rien d'elle, pas même ses rêves pour l'avenir. Pas franchement la définition même d'une relation intime. « Ah ben tu vois, on est sur la même longueur d'onde finalement. » Enfin c'était elle qui avait commencé avec ses questions à la con aussi. Il croisa les bras sans cesser de la fixer. « Bon du coup, tu te casses maintenant ? J'voudrais pas que tu croises le paternel. Ça ferait des histoires, tout ça... » Il agita vaguement la main histoire d'illustrer la fin de sa phrase. Si tu ne croyais pas en l'amour, pourtant la quête de toute personne sensée, en quoi croyais-tu Eliza ? Qu'est-ce qui te faisait te lever le matin ? Qu'est-ce qu'il te donnait envie de vivre chaque journée ? Est-ce que les autres avaient ne serait-ce qu'un peu d'importe pour toi qui te cachait toujours derrière tes airs si sûrs de toi ?
dans le présent. Une main lui attrapa le bras, le forçant à lâcher Varian et à abandonner la douce certitude de la mort. Voilà. Même pour cela on ne lui laissait plus le choix : s'il choisissait d'enfin abandonner, on lui en retirait le droit pour l'entraîner il ne savait où. La joue badigeonnée du sang de Varian, il trébucha derrière Eliza qui lui enserrait le poignée d'une main de fer. Où tu nous emmenais ? Pourquoi ? J'avais beau faire fonctionner mon cerveau à plein régime, je ne parvenais pas à trouver de logique dans tes gestes Eliza. Tu sais, je ne te veux pas morte. Je te veux… Je ne sais pas. Humiliée. Battue. Perdue. Oh oui, je veux te voir perdre tes sourires si pleins de certitude et ces airs suffisants que tu peux avoir. Attention Eliza, la chance tourne, même quand on a du courage. Moi aussi j'ai clamé la liberté, j'ai crié que jamais, jamais, je ne céderais. C'est de la connerie. Est-ce que tu es conne Eliza ? « V-Varian est blessé... » Il fallait qu'il le souligne, qu'il le dise à Eliza pendant qu'elle les entraînait dans le brouillard. « Il saigne t-tu sais ? » Il ne faisait même pas attention à lui-même, au sang qui continuait d'imbiber lentement le col de son manteau. Il ne répondit pas quand elle leur demanda de lui faire confiance.
dans le passé. « Plutôt bien. » Harley songea au type qui venait pour des médicaments. Un illustre inconnu, certainement pas d'Arcadia, et qui venait d'entrer dans sa clientèle de manière insistante, par le biais d'un autre. Le jeune dealeur détestait quand sa clientèle se donnait la liberté de filer son nom à d'autres, comme ça. Alors peut-être que Harley était trop stressé ou trop vigilent, ou qu'il se faisait des idées mais… Il secoua la tête et se fendit d'un sourire forcé. « Quelques nouveaux clients. Faut croire que la vie doit pas être si rose que ça sur cette putain d'Arche, hein ? Ils ressentent tous le besoin de se bourrer de trucs pour vivre bien. » Non, il ne toucherait pas un mot de ses inquiétudes à Varian. Déjà parce qu'Harley se faisait continuellement du soucis et qu'il savait que ça frôlait parfois la paranoïa, ensuite parce qu'il ne voulait pas passer pour une flippette aux yeux de son copain. « Bien fichue, hein ? » Il ravala la légère amertume qui avait filtré dans sa voix pour se reprendre aussitôt. « T'as raison, c'est toujours pratique les jolis culs. Mais dans la garde, t'es sûr que… ? » À défaut d'essayer de ne pas s'inquiéter pour lui-même, il pouvait toujours reporter son angoisse sur Varian. Tu sais Varian, il y avait des soirs où je regrettais de t'avoir entraîné là-dedans. Ces soirs où l'inquiétude me rongeait de l'intérieur, je me pissais dessus à l'idée qu'il t'arrive quelque chose. Bien sûr j'avais peur pour moi mais je ne me faisais pas d'illusions quant à mon avenir. Mais toi ? Je te charriais souvent – d'accord avec une pointe d'envie – en te surnommant Monsieur Parfait mais tu aurais réellement eu un avenir dans ce rôle. J'avais peur pour toi parfois, même si je n'en disais rien et que je me la jouais sûr de moi. « Enfin ouais, j'imagine que si elle t'achète des trucs, elle doit pas forcément avoir envie que ça arrive aux oreilles de ses chefs... »
dans le présent. « Non... » Harley porta lentement son regard de Varian à Eliza, sa supplique à mi-voix étant autant destinée à l'un qu'à l'autre. Non, il ne voulait pas laisser Varian derrière. Non, il ne voulait certainement pas descendre là en bas. Il voyait les vasques profondes d'une rivière au fond du gouffre. Il voyait l'eau noire tournoyer paresseusement. Il imaginait déjà la morsure de l'eau froide sur sa peau puis dans ses poumons. Un violent sentiment de panique le traversa. « Non non non non... » Le garçon regarda à droite et à gauche, cherchant une issue qui n'existait pas, tandis qu'il se sentait piégé par les consignes d'Eliza. « Je peux pas, je peux pas faire ça, j-je... » L'air lui manqua, l'arrêtant dans son monologue paniqué. Je regardai la corde qu'Eliza me tendait sans pouvoir me résoudre ne serait-ce qu'à y toucher. Je… Harley réprima une violente nausée et recula d'un pas, se retrouvant plaqué contre le torse de Varian. Harley sursauta en sentant le corps chaud de son ex-petit-ami et un tic nerveux lui tordit brièvement le coin des lèvres. Du gibier. Voilà ce qu'il était aujourd'hui. Un animal effrayé et blessé qui cherchait la moindre sortie de secours, même miraculeuse.
Le choix ne se posa plus réellement lorsque les silhouettes des loups émergèrent lentement de la brume, les babines retroussées sur leurs dents. On avait énervé les loups, ils nous le feraient payer. Harley gémit et comme s'il s'agissait d'un signal, le plus jeune des prédateurs s'élança en claquant des mâchoires. L'Archéen sursauta à nouveau puis sentit la bête les heurter de plein fouet, lui et par extension Varian derrière lui. L'instinct le poussa à se raccrocher à la première chose qui passer, à savoir la poitrine et les cheveux d'Eliza.
Frapper l'eau de la rivière, ce fut comme s'éclater à pleine vitesse sur le sol. Assommé, l'eau froide eut tôt fait de le faire revenir à lui et il avala de l'eau. Puis il creva la surface, assez longtemps pour s'étrangler à moitié, avant de couler à nouveau. Il trouva une prise poisseuse, entrevit le jeune loup complètement disloqué sur l'un des quelques rochers qui affleuraient hors de l'eau. Je criai devant la boucherie qui s'étalait sous mes yeux et coulais de nouveau, agitant inutilement les mains, cherchant de l'air, tout, n'importe quoi. Je ne savais pas nager, j'avais peur de l'eau et de...
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Sujet: Re: i started a joke (harley&eliza) Sam 14 Oct - 10:58
EN RÉSUME. (ça commence à être long alors je fais un p'tit résumé de mes actions ha ha) - Dans le passé, poursuite discution Varian/Harley - Poussé accidentellement par Harley, Varian tombe aussi à l'eau. Il tente d'attraper la main d'Eliza, mais après avoir avalé un bout de loup il fait une crise de panique et se noie. - Dans le passé, il se rend à une fête avec Harley et croise Eliza. (petite précision il se déroule bien après qu'elle lui ai proposé de venir à Walden !) - Arrestation Varian
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Sujet: Re: i started a joke (harley&eliza) Sam 4 Nov - 0:11
Il émergea à nouveau, complètement gelé, et parvint à inspirer un peu d'air avant de boire la tasse. Et il coula encore. Et encore. J'avais voulu mourir une dizaine de minutes auparavant. J'avais tout abandonné à côté de Varian et j'avais fait la seule chose qui m'était encore permise : choisir l'heure de ma fin. J'avais fermé les yeux, sentant Varian sur ma joue, et j'avais été heureux : je n'avais pas fui. Je n'aimais pas sentir d'autres gens sur ma peau, mon coeur me donnait l'impression d'exploser d'anxiété… Pas cette fois. Je m'étais dit que c'était bon, qu'on mourrait ensemble dans un étrange coup du sort. Et puis Eliza m'avait arraché ce droit pour me jeter dans cette tempête violente. J'avais peur de l'eau, de la noyade, de toute ça. J'avais trouvé une mort sereine mais on m'avait forcé à vivre un peu plus pour trouver pire. Voilà. L'épilogue d'Harley Weise s'écrivait dans la terreur et la violence. Le corps engourdi, il laissa tomber.
dans le passé. Sa bouche se tordit involontairement malgré le sourire forcé qu'il affichait. « Merde alors, je dois mettre une perruque blonde ce soir ? » Il regarda Varian avec sérieux… avant de laisser échapper un ricanement en s'imaginant au pieu avec une longue perruque jaune paille. « Plus sérieusement Standall, si je te trouve à embrasser une nana, je t'éclate. » Il ne plaisantait pas. Harley l'embrassa tendrement en se mettant sur la pointe des pieds pour effacer le peu de centimètres manquants.
dans le présent. Harley s'étrangla et recracha de l'eau dans un bruit écœurant avant de se mettre à tousser. Allongé sur la berge, toujours à moitié dans l'eau, il n'avait absolument aucune idée de comment il s'était retrouvé ici et d'ailleurs, il n'y songeait même pas. J'avais froid, juste froid. Je ne pouvais pas contrôler les tremblements qui m'agitaient sans discontinuer, me donnant des airs d'un vieux atteint de Parkinson. Je recrachais encore de l'eau glacée et gémit face à la douleur qui irradiait dans ma poitrine. L'Archéen avisa Varian, juste à côté de lui, les yeux clos. « V-Var... » Nouvelle crise de toux humide mêlée d'un sanglot. « V-Varian ? » Pas de réponse. Dans un automatisme bien ancré par ses débuts d'études comme infirmier – qu'il n'avait jamais voulu devenir – il attrapa le poignet glacé de son ex-petit-ami et patienta une dizaine de seconde, leurs deux mains tremblant de manière ridicule. Deuxième automatisme, il essaya de le sauver. Les automatismes, c'était tout ce qui lui restait. Automatisme d'obéir, automatisme de lever un bras protecteur quand quelqu'un bougeait un peu trop vite à côté de lui, automatisme de chasse, de cueillette, de baisser les yeux, d'afficher des regards de chien battu, de baisser les yeux, d'attendre à genoux, de poser des questions stupides, de tout prendre au premier degré… Et puis les vieux réflexe d'un garçon ayant grandi dans le secteur médical de l'Arche, au milieu de gens habitués à sauver. Non pas que ça l'ait intéressé un jour mais ça laissait forcément sa trace. Ne pas paniquer, faire les bons gestes… Et puis paniquer ensuite. Tu es sûr que tu fais ce qu'il faut Harley ? Tu es sûr que toi, stupide toi, tu serais capable de l'aider ? Tu devrais peut-être laisser faire Eliza… Elle doit bien être dans les parages, même si tu ne l'as pas cherchée. Elle sait sans doute faire, c'était un soldat autrefois. Toi… Regarde-toi là, avec tes mains agitées de tremblements. Tu vois de gros points noirs dans ton champ de vision parce que t'es passé au bord de la noyade, ton cœur bat à t'en exploser la poitrine… Alors pourquoi tu t'agites ? Pourquoi tu laisses pas tomber ? T'y arriveras pas de toute façon. « Tais-toi ! » On le sait tous hein, t'es un minable, un soumis et un idiot. Tu fais comme si de rien était mais tu as bien vu les regards de Varian, non ? Il ne t'aime plus, il n'aurait absolument aucune envie de te toucher ou de te dire quelque chose de gentil. Il t'a frappé et tu as été puni. Sévèrement. Parce que Nei n'aime pas quand tu lui fais honte. Il renifla, prêt à fondre en larme, sans arrêter pour autant… jusqu'à ce que Varian fasse un bruit étrange, à mi-chemin entre la toux et l'évier qui se débouche. Harley recula de justesse pour éviter une gerbe d'eau. Le garçon ferma les yeux et serra ses genoux contre lui. Je ne me souvenais pas d'être sorti de l'eau. À un moment T, je m'étais noyé et Varian aussi, mais nous étions sur la berge. Et Eliza, où était Eliza ? S'il l'avait pu, il aurait rouvert les yeux mais un sifflement suraigu dans ses oreilles le poussa juste à les boucher en fermant plus encore les paupières.
dans le passé. Harley termina son fond de verre et en pêcha un autre sur une table, sans être trop sûr de savoir s'il était déjà à quelqu'un ou non. « Santé, Weise ! » Il trinqua avec l'inconnu – ou peut-être qu'il le connaissait, tiens – avec un vague sourire sur les lèvres. Sans être soûl, il se sentait quand même sacrément libéré de toutes les tensions du quotidien. Prêt à braver les interdits ou à danser, je ne savais pas trop. J'avais bu juste assez pour sentir que mon équilibre n'était pas parfaitement au top mais peu importe : je n'avais plus cette boule de stress permanente dans le ventre. Je souriais à l'autre gars et lui criais santé en levant mon verre quand Varian apparut près de moi pour me traîner ailleurs. « Tiens Standall. » Bisou sur la joue puis sourire candide, il recula à quelques pas de Varian, juste au cas où… « Oh sa mère la pute, elle est où ? » Harley la repéra… et se sentit aussitôt agacé. « Rien à foutre, t'es avec moi. » Ok, ça c'était débile, c'était top-secret et blablabla, parce que voilà, ils ne s'assumaient pas. Dommage, il se sentait bien l'envie d'assumer là tout de suite. Il termina son verre et le posa à grand fracas sur le bar… pour en reprendre un autre. Sous le regard de Varian, il haussa les épaules pour se justifier. « J'suis stressé en ce moment, le paternel m'épie en permanence. » Il pointa le doigt vers Eliza, qui avait sans doute repéré Varian déjà. « Et puis au pire, tu lui dis hein. « Déso pas déso jolie dinde, j'avais pas envie de venir à cette fête avec toi. » Easy peasy. J'peux même lui dire si tu veux Standall. »
quelques temps après. « Putain mais qu'est-ce que tu as encore fait ? » Jan Weise claqua la porte de l'appartement pour jaillir dans la chambre de son fils. Il envoya balader le livre qu'il lisait du revers de la main. « Harley, je te cause ! Je viens de voir des gardes arriver au moment où j'ouvrais la porte. T'as fait quoi encore ? Tu te rends compte qu'un jour, tu... » Il s'arrêta net en constatant l'air angoissé de son fils, qui n'avait pas bougé d'un poil. Et pourtant, personne ne vint frapper, personne n'entra en force dans l'appartement. Il ne s'était rien passé cette semaine. Enfin rien de particulier. Je ne m'étais accroché avec personne, aucun client n'avait fait de menace… La semaine lambda, stressante parce que j'étais stressé, mais sans rien de particulier. Je savais qu'un jour, tout irait de travers… mais pas maintenant. C'était trop tranquille, trop parfait. Peut-être que c'était d'ailleurs là le problème : tout était parfait et c'était ce pourquoi je devenais de plus en plus parano, me montrant angoissé même avec Varian. Et puis des cris s'élevèrent dans le couloir. Harley jaillit de son lit, bouscula son père sans un mot et rouvrit la porte qui donnait dehors… pour tomber sur des gardes en compagnie de Varian. « Il se passe quoi là ? » La question lui brûla les lèvres avant même qu'il réfléchisse tandis qu'il s'avança pour se planter devant l'un des gardes. « Rentre chez toi Weise. »
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Sujet: Re: i started a joke (harley&eliza) Sam 4 Nov - 14:16
Sujet: Re: i started a joke (harley&eliza) Jeu 15 Fév - 17:57
dans le passé. Combien de verres ? Harley lâcha un petit rire pour entamer le nouveau qu'il venait juste de pêcher. « J'sais pas, beaucoup... » Il s'appuya sur l'épaule de Varian avec un sourire flou. Tu te sentais surtout prêt à te casser la gueule, oui... Eliza passa en coup de vent, laissant à peine le temps à Harley d'activer ses neurones engourdis par l'alcool. « C'était Eliza ça… ? » Mais ils étaient déjà passés à autre chose. « Laisse tomber Standall, j'suis très très détendu là. Et tu me fais très envie aussi. » Sans lâcher son verre, il se colla contre son voisin et se hissa sur la pointe des pieds pour… l'embrasser. Ils étaient tous à peu près aussi bourrés que toi autour, et tu avais un peu perdu le sens des mesures. Et puis surtout, tu te sentais pris dans une humeur bizarres où tu avais envie de tout envoyer balader, de tout assumer, de tout faire. Non, il se sentait protégé par la douce barrière de l'alcool qui le réchauffait de l'intérieur et lui donnait l'impression de pouvoir tout faire, en toute impunité. « Varian Standall, t'as les plus belles lèvres du monde ! »
dans le présent. Le sifflement dans ses oreilles disparut d'un seul coup et il rouvrit les yeux, juste à temps pour entendre les remerciements tous simples de Varian. Il t'avait dit merci. Personne ne te disait jamais merci. « Tu peux pas mourir, hein ? » demanda-t-il en guise de réponse, avec cette idée bizarre en tête. Tu ne pouvais pas mourir sans moi, hein Varian ? Si tu mourrais encore une fois aujourd'hui, qu'est-ce que je devrai faire ? Attendre que tu réapparaisse encore ? Ou mourir pour de bon moi aussi ? Tu étais parti une fois, me laissant derrière avec toutes ces idées bizarres en tête. J'avais vraiment eu envie de mourir moi aussi à l'époque. J'avais voulu disparaître, tout casser puis me fondre dans le néant. Errer pour l'éternité dans les étoiles comme Maman. Mais ça n'est pas arrivé et je suis ici maintenant. Étrangement, avec toi. Et tu voudrais me dire que tu aurais pu encore une fois mourir sans moi ? Il se releva en tremblant de froid, le manteau lourd de flotte, et esquissa quelques pas dans la direction dans laquelle Eliza avait disparu. « Euh… J-je vais bien… aussi... » Il fit quelques pas, s'arrêta pour trouver un équilibre, et repartit sans trop vérifier si son ancien voisin le suivait. Sans doute que oui, sans doute qu'il se trouvait juste derrière lui, mais il n'avait pas envie de vérifier, de croiser encore une fois son regard, de… Et puis tu n'arrivais plus à savoir quoi penser aussi. « Il faut qu'on rentre. »
dans le passé. « Ta gueule sale pédé. » Le ton venimeux d'Harley ne plut pas au garde mais celui-ci parvint tout de même à garder son calme et à se maîtriser. « Profite, pour une fois que c'est pas toi qu'on vient mater Weise, sois un bon chien et dégage. » Il se passait quoi là, Standall ? Pourquoi étais-tu dehors ? Avec ces gardes ? Pourquoi ? Jan fit irruption derrière son fils et l'attrapa par les épaules. « Harley, v... » « Lâche-moi putain, pourquoi... » « VIENS ! » Pourquoi-pourquoi-pourquoi-pourquoi…? Les pires idées, les pires questions, étaient en train de lui traverser la tête mais pour une fois, Jan Weise fut plus fort que son fils et parvint à le tirer à l'intérieur avant de verrouiller la porte. « Connard, rouvre cette porte ! » Harley frappa avec violence la porte en question, sans cesser d'insulter le paternel. « Qu'est-ce que t'en as à foutre, pour une fois que c'est pas pour toi ! » Plus tard, Jan comprendrait le pourquoi mais dans l'absolu, il se demandait juste s'il anquait vraiment une case à son fils ou non. J'avais croisé ton regard, Standall, mais je n'avais eu aucune explication. Aucune. Je n'étais même pas en colère, j'avais juste peur.
dans le présent. Ils marchaient dans la neige, frigorifiés, quand le village se dessina enfin devant leurs yeux. Harley fit un petit bond en avant et pointa Missi d'un doigt tremblant. « C'est le v-village ! » Il claquait toujours des dents mais voir les maisons, les cahutes et le reste lui redonna un peu d'énergie et il accéléra le pas, se demandant si tous les maîtres étaient réunis. Après tout, ils avaient dû partir ensemble à la chasse avec Varian, et peut-être qu'ils voudraient se partager le fruit du labeur des deux esclaves...
Varian Standall
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Sujet: Re: i started a joke (harley&eliza) Jeu 15 Fév - 18:25
Sujet: Re: i started a joke (harley&eliza) Jeu 15 Fév - 22:29
dans le passé. Il avait peut-être parlé trop fort, voire crié… Tant pis. Il haussa les épaules sans cesser d'embrasser Varian, se raccrochant à moitié à lui pour ne pas perdre l'équilibre. Ce qui lui semblait être un bon moment devait plutôt faire pitié de l'extérieur : Harley Weise complètement bourré – voire défoncé – agrippé à un Standall beaucoup plus alerte pour lui glisser – crier – des phrases délirantes.Wow. Quand tu y repenserais plus tard, une fois à peu près revenu à la réalité, tu aurais juste honte puissance mille. Les spectacles pitoyables, tu avais l'habitude d'en donner mais pas comme ça. D'habitude, tu étais plutôt le gars bourré qui beugle des insanités aux autres et te moquant vulgairement de tout ce que tu pouvais. Ce n'était pas terrible mais… C'était habituel dans les fêtes où tu étais convié. Quand tu étais convié. Si tu étais convié. Non d'accord, plutôt celles où tu t'incrustais avec l'envie d'aller faire le con quelque part après une frustration. Celles où tu étais vraiment invité, c'était comme dealer et tu essayais d'être sérieux dans ces moments-là. Le taff, c'était ta seule œuvre dans ta vie.
Standall le repoussa comme une sale merde. Harley trébucha et se tordit une cheville tout en regardant son petit-ami avec des yeux ronds, trop surpris pour répliquer. La gifle qui suivit le coup d'éclat le prit elle aussi au dépourvu. D'ailleurs, elle acheva d'attirer l'attention sur eux. Un groupe de jeunes – qu'il connaissait par coeur depuis toutes ces années – se rassembla autour d'eux. « Ça t-tu vas le payer Standall... » Il chercha à lui foutre un coup de poing mais le sol le prit en traître et il se ramassa pour se rattraper maladroitement à une table qu'il se prit en pleine tête. À moitié sonné, il termina à quatre pattes et sentit l'alcool lui remonter par le nez pour goutter sur le sol. « Pu-putain... » Il allait le... Buter. C'était le premier mot qui lui venait en tête. C'était bien la peine qu'il te rabâche qu'il ne te quitterait pas, que votre couple avait de l'importance pour lui, qu'il ne voulait rien d'autre, hein ? Le jour où toi tu choisissais de faire un effort, il t'envoyait chier comme... Comme il aurait envoyé chier Harley Weise devant tout le monde. C'est ça, t'étais QUE Harley Weise à ses yeux, le gars relou qu'on envoyait balader sauf quand on voulait tirer son coup. Allongé par terre, caché sous la capuche de son sweat et le front en sang, Harley réprima à la fois une soudaine envie de pleurer et celle, plus pressante, de dégueuler tout l'alcool qui lui grillait la gorge et le nez. « Il a pas l'air super bien là, si…? » Ta gueule pétasse, c'est pour ta fête que tu t'inquiètes...
dans le présent. « Mmh. » Harley ne trouva pas d'autre chose à dire et s'éloigna de Varian sans un mot, barbotant dans la neige. Il se sentait… Pas épuisé. Plutôt proche de l'évanouissement. Tu continuais d'avoir ces méchantes petites tâches noires devant les yeux, hein Harley ? Ça te faisait peur, ces poches d'ombre qui t'empêchaient de voir où tu allais poser les pieds. Il trébucha tant bien que mal jusqu'à la maison des maîtres, sans aucune proie à leur donner, et entra. « Ah, le voil… » Ses jambes le lâchèrent et la maîtresse le rattrapa de justesse au vol, les yeux agrandis par l'inquiétude. « Harley ? » Tu entendais cette sollicitude dans sa voix ? Elle s'inquiétait pour toi, et pour tout ce qu'une blessure pouvait impliquer. Ça pouvait vouloir dire que quelqu'un leur en voulait, ou encore que tu étais un incapable. Ou qu'ils risquaient de te perdre et se retrouver sans le confort d'un esclave exécutant le moindre de leurs ordres. Et puis bien sûr, ils avaient un peu d'affection pour toi Harley. Ça aussi, tu le savais. « Il est... » Congelé. Blessé. Les mots de succédèrent à toute allure dans les échanges entre le maître et la maîtresse mais l'épuisement l'emporta finalement. Cette journée-là… Elle était enfin fini. C'était bien de savoir qu'on pouvait se laisser aller dans le noir tout en étant certain que les maîtres feraient tout pour que je reste vivant. Pourquoi fuir, comme tant d'esclaves l'avaient un jour envisagé ? Azgeda avait raison : j'avais une place, et j'avais des maîtres. Et les maîtres prenaient soin de ma vie.
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Sujet: Re: i started a joke (harley&eliza) Jeu 15 Fév - 22:53